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Publié le 10 janvier 2016

Ruffiac. Un médecin, des logements…2016 commence bien

DSC_0396La commune de Ruffiac fait presque figure d’exception et d’exemple, sans doute bien au-delà des limites départementales. Car, comme beaucoup d’autres communes elle a perdu son médecin, parti en retraite. Un évènement qui fait souvent basculer la commune dans le redoutable désert médical. Ce n’est pas le cas de Ruffiac qui a trouvé un remplaçant pour son médecin.

« Comme vous le savez, le docteur Marc Tanguy avait annoncé son départ en retraite pour la fin d’année 2015. Il s’est pleinement investi au cours de cette année afin d‘assurer son remplacement. Nous pouvons le remercier ainsi que toute l’équipe, élus et professionnels qui ont travaillés sur ce dossier extrêmement complexe, qui, je peux vous l’avouer aujourd’hui, était loin d’être gagné d’avance », explique d’ailleurs Thierry Gue, le maire de Ruffiac en présentant, samedi matin, ses voeux à la population.

Beaucoup de persévérance a été nécessaire pour trouver une solution. « Nous sommes parvenus, après des mois de travail, à trouver une remplaçante, le Dr Laurence Cottin, qui prendra ses fonctions au début du mois de Février. J’en profite donc pour lui souhaiter la bienvenue dans notre commune de Ruffiac », se réjouit Thierry Gue.

Ce dernier fait du développement économique un élément clé du dynamisme communal et a affirmé sa détermination à oeuvrer dans ce sens. « Tous les artisans, commerçants, professions libérales, exploitants agricoles, contribuent à rendre notre commune vivante. A ce titre, je tiens à vous indiquer que nous serons vigilants afin de préserver au maximum l’activité existante. Tout le monde le sait, un village sans activités est un village qui meurt. Et cela, nous le refusons. J’en profite donc pour souhaiter la bienvenue aux bouchers Messieurs Perrot et Jan, ainsi qu’à M. Bouffort, gérant de la société Taxis Oxygène, nouvellement installés sur notre commune », affirme-t-il.

L’autre pilier de la vie d’une commune c’est la jeunesse et donc la bonne santé de l’école, même si dans ce domaine les mois écoulés ont été ternis par les déboires de la Maison familiale. « La présence de l’école primaire est également le garant du dynamisme de notre commune. A ce titre, il est utile de saluer l’équipe dynamique de l’école Sainte-Anne avec qui nous travaillons en étroite collaboration. Ecole qui accueille quotidiennement 125 élèves. Du point de vue des établissements scolaires, nous déplorons cependant la fermeture des formations au profit des jeunes de la Maison familiale. La filière formation adulte perdure malgré tout », constate Thierry Gue.

Il a énuméré les travaux (rénovation du presbytère, espace funéraire…) et les actions menées dans la commune dont certaines vont aboutir dans les prochaines semaines. C’est le cas de la construction des huit pavillons confiés à Armorique Habitat (5 T3 et 3 T2) sous la maîtrise d’œuvre de la CCVOL dans le cadre d’une opération multi sites qui seront livrés début février pour une mise en location début mars. Une opération qui va aussi dans le sens du développement de la commune.

Depuis quelques mois, Ruffiac a retrouvé sa déchetterie, qui a été fermée pendant plusieurs mois pour subir de gros travaux de rénovation. « A ce sujet je voudrais signaler le civisme des habitants du territoire durant les travaux, aucune décharge sauvage n’ayant été signalée », commente le maire.

Mais comme toutes les collectivités, Ruffiac doit faire face au « contexte économique qui entraine la Baisse des dotations de l’Etat ». Un sujet qui se traduit par l’émergence de « nouveaux concepts ». « Fusion intercommunautaire, mutualisation, création de nouvelles communes sont les mots qui nous habitent depuis mars 2014. Autant de notions qui nous obligent à nous adapter en permanence à une société en perpétuelle mutation. Depuis la mise en place de la loi NOTRE (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), chaque commune et communautés de communes sont appelées à prendre une décision en faveur ou non d’un rapprochement auprès des communautés voisines. La commune de Ruffiac s’est majoritairement positionnée pour une fusion avec Guer et la Gacilly », rappelle Thierry Gue. Un autre concept revient de plus en plus fréquemment dans les discussions celui des fusions de commune, qu’a également évoqué le maire, un sujet sur lequel nous reviendrons.

Les personnes qui se sont vu décerner au sein de leur entreprise la médaille du travail étaient invitées aux voeux. Il ne s’agit pas d’une remise officielle de cette distinction puisque cela est du ressort de l’employeur, mais c’est une façon d’officialiser cette reconnaissance de la société pour de nombreuses années de travail. Il y en a eu trois pour l’année 2015.

Médailles argent : Franck Coyac, opérateur, BCF Life Sciences à Pleucadeuc, Pierre Guidoux, Electromécanicien Entremont Alliance de Malestroit

Médaille d’or : Bernadette Rolland, technicienne de Production laboratoires chez Yves Rocher La Gacilly

Alain Jegat, maire-honoraire

DSC_0393Alain Jegat, ancien maire de Ruffiac a été fait maire-honoraire à l’issue des voeux. Thierry Gue a retracé la carrière d’Alain Jegat dont il a souligné « la détermination et l’engagement militant, personnel et public » ainsi que l’implication sans faille dans la vie locale.
Alain Jegat a été conseiller municipal pendant 12 ans, puis adjoint durant 12 ans, avant d’occuper la fonction de maire de 2001 à 2008. « Tu t’es également investi en tant que vice-président de la commission jeunesse au sein de la Communauté de Commune », souligne Thierry Gue.
Ruffiac compte donc désormais trois maires l’un en exercice, les deux autres Marie-Thérèse Tanguy et Alain Jegat en qualité d’honoraire.
« Maintenant que j’occupe la fonction de maire à mon tour, je me rends compte au quotidien qu’il n’est pas non plus facile d’en être le conjoint ou la conjointe. Les longues soirées en solitaire, de nombreux dîners en tête à tête avec le Journal Télévisé… L’investissement dont je viens de parler ne peut se faire sans la patience et la compréhension d’une épouse », commente Thierry Gue, rendant hommage à Maryvonne, l’épouse d’Alain Jegat. Ce dernier a reçu définitivement son écharpe tricolore.

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