Publié le 13 septembre 2015

Questembert. Le quartier de Kerjumais pourrait devenir une agglomération

La municipalité de Questembert poursuit l’organisation de ses réunions de quartier. Samedi, c’est dans le quartier du Galinio que les élus se sont rendus. Pour l’occasion, un chapiteau avait été dressé et les habitants des villages concernés (La Croix Galle, Kerjumais, Kertessier, La Grée Tréhulo, Bocaran et Saint Doué) se sont déplacés en masse. « Bien sur, nous aurions pu organiser cette réunion à la mairie. Mais nous pensons que c’est à nous de venir à votre rencontre. Il ne s’agit pas d’une réunion électorale, nous sommes là pour parler des dossiers qui vous concernent… », explique en introduction, Marie-Annick Martin, le maire de Questembert. « Nous sommes là pour vous entendre, prendre des notes, chercher des solutions, établir des priorités, en tenant compte des contraintes financières », ajoute-t-elle.
La sécurité routière s’est imposée comme un sujet de préoccupation majeure des habitants du quartier, comme c’est le cas de la plupart des autres quartiers de la ville. Patrick Dubois dans le rôle de « monsieur Loyal », animait les débats. il a longuement expliqué ce qu’était une « zone aglomérée » et une zone « hors agglo » et la législation qui s’applique dans un cas comme dans l’autre. La municipalité fait le constat que le quartier de Kerjumais répond aux critères qui permettent d’en faire une zone « agglomérée ». Marie-Annick Martin a donc proposé aux riverains d’instaurer une « zone agglo » sur ce secteur, ce qui permet d’y instaurer des limitations de vitesse, mais aussi d’envisager la pose de dispositifs permettant le ralentissement de la vitesse des véhicules, tel que les coussins berlinois. De nombreux riverains ont souligné les difficultés qu’ils rencontrent avec la vitesse excessive des véhicules. « Chaque fois que l’on sort de chez nous, on se fait klaxonner. C’est vraiment la « roulette questembertoise » », explique l’un des riverains.

La municipalité envisage d’installer des bandes réfléchissantes, voir un éclairage solaire, pour renforcer la sécurité des abris-bus.

Référendum sur le nouveau cimetière

Le référendum sur l’emplacement du nouveau cimetière se déroulera au cours du premier trimestre 2016. « Vous aurez à choisir en toute connaissance de cause en fonction des coûts entre l’emplacement du grand Célac ou de Bocaran », a indiqué Marie-Annick Martin