Publié le 6 juin 2015

Football. Un nouvel entraineur pour Ruffiac-Malestroit

Après trois années passées à diriger les entrainements des équipes seniors, François Rémy quitte le club de Ruffiac-Malestroit. « C’est une décision que nous avons pris en commun et qui correspond à ma philosophie du métier d’entraineur. Pour moi, trois ans c’est la durée maximum, sinon ensuite on tombe dans la routine. Je serai bien resté une année de plus, pour l’estime que je porte au club, mais cela aurait été contraire à mes principes… » a expliqué François Rémy lors de l’assemblée générale du club. Et visiblement des liens solides s’étaient tissés entre l’entraineur et le club. « Nous ne perdons pas seulement un entraineur mais aussi un ami… », a indiqué Yannick Jagoury, le président. C’est Vincent Roty qui assurera les entrainements la saison prochaine.

Dans son exposé le président a détaillé les « tops » et les « flops » de la saison écoulée.

Au premier rang des tops figure la réussite de la fusion entre les deux clubs de Ruffiac et Malestroit décidée l’année dernière. Cette nouvelle organisation constituait un bouleversement majeur pour les clubs et suscitait quelques craintes de part et d’autre. Elles sont désormais oubliées et la fusion est considérée comme une totale réussite qui a par exemple permis de regonfler les effectifs des équipes jeunes. Ca se passe si bien qu’a été évoquée la nécessité d’une identification sous l’intitulé « Ruffiac-Malestroit foot ». Parmi les tops figurent aussi le tournoi du 1er mai mais aussi d’une manière plus générale l’ambiance qui règne dans le club et le soutien qu’apportent les supporters à leurs joueurs.

Du côté des « flops », il y a un mauvais début de saison avec des résultats irréguliers, la difficulté à construire une équipe C, un manque d’implication à l’entrainement. D’ailleurs dans son analyse technique, François Rémy a rappelé qu’un « mauvais début de saison, on le traine toute l’année ». Et effectivement la 2è partie de saison a été nettement meilleur, mais un peu tard. c’est donc, comme le soulinait le président, une saison qui laisse un petit goût amer, avec le sentiment qu’il était possible de faire beaucoup mieux.

L’entente Pays d’Oust. Cette entente qui rassemble les joueurs des catégories U13, U15, U17 regoupe Malestroit et plusieurs autres communes des environs pour 105 licenciés. Les résultats sont excellents et après analyse des avantages et des inconvénients, Ruffiac-Malestroit a décidé de poursuivre cette entente. Elle changera de nom la saison prochaine pour devenir « pays de Malestroit » afin d’être mieux identifiée.

L’école de foot. Elle rassemble 79 enfants de 6 à 11 ans et constitue l’avenir du club. Ludovic Briend qui en assure la charge, souhaite en abandonner a responsabilité.

Les objectifs pour la saison prochaine. Ils ont été fixés par Yannick Jagouri : le maintien de l’équipe dans le haut du tableau de promotion d’honneur à laquelle elle accède, faire remonter la B en D2, construire une équipe C, jouer les coupes. Ce sera aussi un suivi attentif  des U17 afin de bien les intégrer au club et leur donner envie d’y rester et l’entrée de joueurs dans le bureau du club afin d’apporter de nouvelles idées. Vincent Roty a estimé que pour atteindre ces objectifs, il sera nécessaire de recruter quelques joueurs afin de donner un nouvel élan au groupe.

Du côté des finances. Il a été décidé qu’à partir de la saison prochaine les entrées ne seront plus payantes le dimanche en championnat. Le défi étant de compenser cette perte par d’autres rentrées financières. Par ailleurs Ruffiac-Malestroit a décidé de ne pas augmenter le prix des licences.

Des contacts plus difficiles avec Malestroit

Deux clubs qui fusionnent, ce sont aussi deux communes. Et apparemment, le courant passe mieux avec Ruffiac qu’avec Malestroit. le président a adressé des remerciements appuyés à la municipalité de Ruffiac pour son aide technique et financière. Celle-ci a versé par exemple une subvention de 2300 euros au club. Du côté de Malestroit, la subvention est quasiment deux fois moins importantes et « les relations sont plus difficiles », a admis Yannick Jagouri, évoquant le projet de pose de poteaux de rugby sur les terrains de la Daufresne…