CCVOL. En vidéo : l’empoignade autour du musée

1 commentaire "CCVOL. En vidéo : l’empoignade autour du musée"

1. Difficile de suivre et de comprendre toutes les données et les méandres de ce dossier de transfert de responsabilité du Musée de Saint-Marcel à la CCVOL .

   Ce qui est établi

   Sans ce transfert, le Musée était condamné à fermer.
   Il bénéficie du soutien du Ministère de la Défense.
   Nous sommes dans une période favorable pour relancer la vie de ce Musée, de par l’année commémorative du 70ème anniversaire de la fin de la guerre 39-45 et le contexte international.

   La relance de ce Musée devait donc être un projet porteur et mobilisateur auprès de l’ensemble des élus et de la population.

   Au lieu de cela, on assiste à un spectacle désolant dont les vidéos disponibles sur le site lesinfosdupaysgallo.fr ont donné un aperçu instructif.

   Comme la plupart des Musées, l’exploitation du Musée sera déficitaire, en dépit des subventions publiques.

   La manière dont serait pris en charge ce déficit (sur un compte de gestion bien identifié) laisse un doute, soit :

   1) la CCVOL (et donc l’ensemble des communes qui la constitue selon une clé de répartition (indexée sur leur potentiel économique et fiscal, autres ?), prend en charge ce déficit, compte-tenu d’une contribution supplémentaire de Malestroit et Saint-Marcel fixée à 20 000 Euros pour une période de 5 ans.
   2) la contribution de Malestroit et Saint-Marcel est fixée à 20 000 Euros et le solde pris en charge par la CCVOL (hors Malestroit et Saint-Marcel)
   3) Autre ?

   Il semble que ce soit la solution 2) qui est envisagée
   Si c’est la solution 1), on peut mieux comprendre la position de Malestroit.

   Mais 5 ans, cela laisse le temps d’examiner à froid et sur des données réelles la fameuse clause de revoyure.

   Par ailleurs, on peut s’interroger et s’inquiéter sur la réaction du Ministère de la Défense, face à cette mésentente qui s’envenime, car sa participation doit être conditionnée à une gestion positive et dynamique de ce dossier des parties prenantes locales, et ce sur un calendrier précis.

   L’attitude théâtrale et la position faussement conciliatrice de Bruno GICQUELLO ne peut qu’excéder ses collègues.

   Je l’invite à se recueillir sur la tombe de Sœur Yvonne- Aimée de Jésus avec l’espoir qu’elle l’éclaire sur l’intérêt supérieur de la collectivité d’une part, et la grandeur et le bénéfice personnel et collectif à savoir mettre un terme à un différend qui repose plus sur les égos que sur des éléments majeurs justifiés d’autre part.

   Il est clair que si Malestroit devait persister dans sa position, le risque est grand que cette zizanie locale finisse par tuer le Musée, et fasse le bonheur de la presse friande de ce genre d’affaire mais avec une autre tonalité que la communication dont a bénéficié la Cantine numérique (D’ailleurs, où on est-on un an bientôt, après son lancement en fanfare).

   Malestroit risque donc de perdre sur plusieurs tableaux. Bravo Bruno !

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