Publié le 9 janvier 2015

Malestroit. Voeux du personnel : le départ en retraite de Loïc Garel

La traditionnelle cérémonie des voeux du personnel à Malestroit a commencé par une minute de silence jeudi soir. Une minute de silence organisée à la mémoire des victimes de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo que le maire Bruno Gicquello avait choisi de décaler au soir, pendant les voeux au personnel, plutôt qu’à midi.

Il s’agissait des premiers voeux qu’adressait donc le personnel de Malestroit aux élus depuis le changement de municipalité. Traditionnellement, c’est le directeur général des services, Jean-Michel Olivier qui se charge de cette mission. Et là encore, cette intervention avait une valeur symbolique forte puisque  « c’est aussi pour moi un moment important puisque j’ai entamé ma dernière année d’activités à vos côté », soulignait Jean-Michel Olivier. Ce dernier est évidemment revenu sur « l’évènement de l’année » qui fut le changement d’équipe municipale. « La particularité du personnel communal, c’est, en effet, qu’il doit s’adapter tous les 6 ans à de nouvelles têtes, de nouvelles façons de travailler », constatait celui-ci, expliquant que « nous savons qu’il n’y a jamais de bouleversements, surtout quand le travail est effectué dans un esprit de loyauté envers les élus et dans un souci de conscience professionnelle et de recherche permanente de qualité ». Car il rappelait que élus et personnel travaillent dans un objectif commun : l’amélioration de la qualité de vie des Malestroyens ».

« On ne bouleverse pas une organisation qui a fait ses preuves… », confirmait Bruno Gicquello, le maire. Comme beaucoup d’autres élus il a souligné les évolutions auxquelles est confrontée notre société et que des modifications inévitables sont à prévoir dans les années à venir pour les collectivités territoriales. Dans ce cadre, un travail en commun sera nécessaire pour faire évoluer l’organisation des services. Mais Bruno Gicquello a souligné la complémentarité de tous les services et l’exercice délicat que constitue la modification des structures en place.  « Enlevez une pierre à l’édifice et il s’écroulera un jour ou l’autre », ajoutait-il.

Le départ en retraite de Loïc Garel

Pendant son discours, Jean-Michel Olivier a rendu hommage à Loïc Garel qui prend sa retraite. « Il a permis de garder l’abattoir viable jusqu’à ce que les normes sanitaires draconiennes ne mettent fin à 100 ans de fonctionnement de cet outil économique local », avait souligné le DGS. Le maire a retracé la carrière de cet « agent exemplaire », originaire de Guer et qui après avoir été commis boucher a pris la responsabilité de l’abattoir en 1994. Et Bruno Gicquello a insisté sur le sens « commercial » de Loïc Garel qui avait su tisser des relations de confiance avec les professionnels de la boucherie et le monde des éleveurs. Un sens de l’accueil et du travail bien fait sans lesquels « l’abattoir n’aurait pas pu tenir si longtemps sans coûter d’argent au contribuable » a estimé le maire. Loïc Garel s’est vu remettre, outre des cadeaux de départ, le blason d’or de la ville .