Publié le 23 octobre 2014

Malestroit. Le centre de loisirs de Missiriac chez les pompiers

« Qu’est ce qui est dangereux dans une cuisine? », à cette question posée par le lieutenant David Pellerin, chef du centre de secours de Malestroit, plusieurs mains se lèvent : « le four! », « la plaque électrique! », « la gazinière! ». Ces mains se sont celles des 17 enfants venus du centre de loisirs de Missiriac visiter la caserne des pompiers de Malestroit. Car cette visite sur le terrain s’inscrivait dans le prolongement d’une matinée de sensibilisation « théorique » aux accidents domestiques menée au centre de loisirs. Ce matin un pompier Malestroyen, Samuel Davalo s’était rendu parmi les enfants pour leur expliquer qu’une maison est truffée de dangers. « De la cuisine au grenier, les risques sont partout. Il y a la cuisine bien sur, mais aussi la salle de bain, sans oublier le jardin ou l’atelier de papa », insiste David Pellerin. Et pour que la formation théorique soit un peu plus réaliste les enfants ont assisté à une simulation de fumée envahissant une pièce.

Et donc, l’après-midi avant de passer au plus intéressant, c’est à dire la visite de la caserne et la découverte du matériel dont les fameux camions rouges avec un gyrophare, les enfants ont eu droit à un rapide contrôle de ce qu’ils avaient retenu de la leçon du matin. Outre son aspect préventif, cette journée était aussi l’occasion pour les pompiers de parler de leur métier et qui sait, de faire naître des vocations. Les jeunes peuvent entrer dans les JSP (jeunes sapeurs-pompiers) dès l’âge de 13-14 ans, e qui leur permet de suivre, à Ploërmel ou à Guer, une formation complète tant théorique que sportive pour pouvoir, s’ils le souhaitent s’engager à partir de 16 ans…

Le corps des sapeurs-pompiers de Malestroit est constitué de 46 pompiers, tous volontaires et est en recherche quasi permanente de nouveaux pompiers bénévoles, des adultes. « Nous avons besoin de gens qui soient disponibles dans la journée et qui veulent donner du sens à leur vie, être dans l’action… », confirme le lieutenant Pellerin.

La visite en images (cliquez sur les photos pour les agrandir) :