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Justice

Publié le 16 octobre 2024

Ploërmel. Les auteurs présumés d’attaques à la voiture-bélier restent en prison avant leur procès

RENNES, 15 octobre 2024 (PressPepper) – La cour d’appel de Rennes a rejeté les demandes de mise en liberté formées par deux jeunes de 20 et 21 ans condamnés pour une liste impressionnante de vols à la voiture-bélier dans des commerces du Grand Ouest, notamment à Ancenis (Loire-Atlantique) et Ploërmel (Morbihan).

T. XXX et M. XXX avaient en fait été condamnés le 1er juillet 2024 à de la prison ferme avec d’autres individus, pour avoir commis « de nombreux vols et tentatives de vols aggravés par plusieurs circonstances et des « tentatives ». Ils ont fait appel et seront rejugés ce vendredi 18 octobre 2024 par la 12e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Rennes. Dans l’intervalle, ils avaient tous deux sollicité leur remise en liberté.

Ces très jeunes hommes – âgés de 20 et 21 ans – étaient ainsi passés à Chaudron-en-Mauges, Saint-Pierre-Montlimart, Cholet (Maine-et-Loire), Frossay, Guéméné-Penfao, Bouaye, Le Loroux-Bottereau, Blain, Ancenis, Port-Saint-Père, Villeneuve-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Chaumes-en-Retz et Saint-Léger-des-Vignes (Loire-Atlantique) et Pipriac (Ille-et-Vilaine).

Ils auraient aussi sévi à Redon (Ille-et-Vilaine), Ploërmel, Ploeren (Morbihan), Laval (Mayenne), Montenay, Saint-Hilaire-du-Maine (Mayenne), La Roche-sur-Yon, La Guérinière, Les Clouzeaux, Noirmoutier, Beauvoir-sur-Mer (Vendée), Clazay, Magné et Saint-Paul-en-Gâtine (Deux-Sèvres).

LE PARQUET AVAIT REQUIS « SEPT ANS »

L’enquête avait débuté en janvier 2024 : un vol à la voiture-bélier s’était produit dans un magasin d’outillage à Saint-Hilaire-des-Chaléons (Loire-Atlantique) et les enquêteurs avaient relié ce cambriolage à « de nombreux faits perpétrés la nuit dans des commerces ».

L’équipe de malfaiteurs agissait toujours « cagoulée » et « gantée » et volait surtout « des Alfa Romeo Giulietta » pour les besoins de ses casses à la voiture-bélier. Ils y apposaient « des plaques d’immatriculation volées » et « incendiaient les voitures » après leur utilisation. Au total, 80 faits ont été recensés.

Or les téléphones de T. XXX et M. XXX avaient tous deux « borné » sur des lieux de commission des faits. Leurs « spécificités vestimentaires » avaient aussi permis « des recoupements » avec ces deux jeunes issus de la communauté des gens du voyage et installés dans la région nantaise.

« JE CHOPE DES MICROBES »

Devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, le premier s’était donc vu infliger trois ans de prison dont un avec sursis probatoire et 4.000 € d’amende. Mais le parquet a fait appel : il avait requis sept ans de prison à l’encontre du jeune homme.

M. XXX avait quant à lui été condamné à trois ans de prison, dont un ferme : il avait aussi eu obligation de « travailler et réparer les dommages » pendant deux ans de sursis probatoire.

« Je n’ai pas spécialement ma place en prison, je suis jeune, j’ai toujours travaillé », avait déclaré ce dernier lors de l’audience du 4 octobre 2024 pour obtenir sa remise en liberté. Le 13 septembre précédent, son coprévenu avait invoqué les problèmes d’hygiène en détention pour être remis en liberté dans l’attente de leur procès en appel. « Je chope des microbes », avait-il expliqué à la cour d’appel de Rennes.

L’avocate générale avait pour sa part conclu aux rejets des demandes de ces « délinquants d’habitude ». Au final, la 12e chambre a suivi ses réquisitions et leurs demandes ont effectivement été rejetées. Ils comparaîtront donc détenus ce vendredi 18 octobre 2024./CB (PressPepper)

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