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Publié le 17 décembre 2023
L’association de Sauvegarde Environnemental de l’Étang de Célac (ASEC) a tenu jeudi soir, salle Alan Meur sa première assemblée générale devant plus de vingt personnes. « L’association a été créé il y a quelques mois et nous comptons une cinquantaine d’adhérents dont quelques camping-caristes qui sont aussi pour la préservation de l’étang», avance Didier Christin, le président de l’ASEC.
L’ASEC est contre l’effacement de l’étang « des solutions techniques existent pour conserver la rivière, l’étang et créer une zone humide avec l’implantation d’une roselière propice à l’habitat des oiseaux», affirme Didier Christin.
Une première réunion a eu lieu en juin entre l’ASEC et la mairie et n’a pas abouti a une solution « mais nous sommes prêts à nous asseoir de nouveau autour d’une table pour parler ».
Le bureau de l’ASEC :
Président : Didier Christin
Secrétaire : Nicolas Martin
Trésorier : Patrick Brouillard
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1 commentaire "Questembert. Etang de Célac : première assemblée générale de l’ASEC"
Personne parmi les personnes éclairées dans ce domaine n’est d’accord avec vous, Messieurs… ne vous en déplaise. Pas l’OFB (office français de la biodiversité), pas les syndicats ou établissements de bassin, aucun technicien « Rivière », pas l’AELB (agence de l’eau Loire Bretagne), pas les SAGE (schémas d’aménagement et de gestion des Eaux) dont celui de la Vilaine dont dépend spécifiquement le Saint-Eloi donc l’étang de Célac, pas l’Etat chargé de mettre en œuvre la DCE (directive cadre sur l’eau), pas les associations de défense de l’environnement non plus… même pas les Fédérations de pêche qui sont un partenaire essentiel pour la restauration des milieux aquatiques. Ce que dit l’OFB dans sa revue « Espaces Naturels » : … » Impacts. Ces plans d’eau mal gérés constituent un des facteurs de dégradation de la morphologie des cours d’eau. Ainsi, par effet cumulatif ou de manière plus locale, ils peuvent engendrer différents impacts et notamment :
• Une évaporation au niveau du plan d’eau. Celle-ci, estimée à 7 000 m3 d’eau par hectare d’étang et par an, contribue localement à la diminution de la ressource en eau.
• Une diminution de la qualité de l’eau au niveau du plan d’eau et à l’aval de celui-ci. En effet, le réchauffement de l’eau induit par exemple une diminution de l’oxygène dissous. Les vidanges génèrent des départs de vase ou des risques de pollution par les matières en suspension.
• Une exposition aux problématiques d’eutrophisation et à la prolifération de cyanobactéries.
• Un blocage du transit des sédiments, de la circulation de l’eau et des espèces aquatiques (principalement truite fario).
• Une destruction ou déconnexion de zones humides qui existaient en lieu et place de l’étang avant sa création.
• Une prolifération d’espèces envahissantes animales tels les ragondins, écrevisses américaines… mais aussi des espèces végétales (jussie, myriophylle…). Toutes profitent d’un milieu propice à leur développement. »
Aucun avis technique réellement fondé ne peut aller dans votre sens. La solution est un retour vers l’état le plus proche de l’état initial en disant ce que l’on fait, en faisant de ce lieu un coin de nature pédagogique et ouvert au public de façon maîtrisée, aussi intéressant visuellement qu’une étendue d’eau, beaucoup plus intéressant pour la biodiversité… pour s’en rendre compte, il suffit déjà d’être observateur de l’aval de l’étang extrêmement riche en flore aquatique.