
Malestroit-Ploërmel. Avec le président du Département dans les collèges
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Publié le 15 février 2023
Plutôt prévenir que guérir… C’est la stratégie que mettent en oeuvre les experts en cybersécurité de la gendarmerie. Cette cellule, dirigée par le colonel Greneche porte le nom de PréSanSce 56. Elle regroupe des militaires de la cellule de prévention technique de la malveillance, de la section opérationnelle de lutte contre les cybermenaces et de la cellule renseignement. A l’origine, cette unité hyper spécialisée avait pour objectif de lutter contre la cybercriminalité dirigée contre les entreprises, mais au fil du temps les communes et les intercommunalités ont été de plus en plus demandeuses. Il faut dire que depuis ses toutes dernières années, les attaques se multiplient contre les collectivités.
La cellule PreScanSce 56 arpente donc le Morbihan pour répondre aux sollicitations des maires. 56 l’ont déjà appelé à l’aide et 8 autres sont en attente. Ce mercredi après-midi, c’est à la mairie de Saint-Abraham que la cellule est intervenue pour effectuer un diagnostic permettant d’évaluer le niveau de protection de la commune. Marie Conciatori, la directrice de cabinet du Préfet, est venue vivre « en immersion » cette réunion technique qui s’est tenue autour du maire, Gaëlle Stricot Berthevas et sa directrice générale des services. « Je voulais voir sur le terrain comment se déroule un audit de PréSanSce 56 », explique la directrice de cabinet. Le capitaine Steunou, adjoint au commandant de compagnie de Ploërmel ainsi que plusieurs chefs de service de la préfecture étaient également présents.
« On est toutes les deux conscientes qu’on part de zéro ou presque…Nous pensons que c’est un projet qui doit être traité à une échelle beaucoup plus large », admet la maire de Saint-Abraham -600 habitants-, concernée à plusieurs niveaux par le sujet. Elle est aussi 1ère vice-présidente de l’OBC et présidente de l’ARIC, une association régionale qui propose des formations aux élus. « Nous avons mis en place une formation sur ce thème », souligne Gaëlle Stricot Berthevas. Mais celle-ci relaye le constat fait par les élus qui expliquent « qu’ils n’y comprennent rien ». Mais en sa qualité de vice-présidente de l’OBC, elle explique que l’intercommunalité prend les choses très au sérieux. « On essaye de se mettre à jour pour en faire profiter toutes les communes via un service mutualisé. Cette idée de mutualisation a aussi pour objectif d’encourager les communes à se saisir de ce sujet », ajoute-t-elle.
« Ce sont les plus petites structures qui font l’objet du plus grand nombre de cyber attaques et on a eu des exemples de communes qui se sont retrouvées paralysées. C’est la raison pour laquelle il est important de se protéger… Nous sommes très attentifs à ces questions. En ce qui concerne l’intercommunalité, le fait que vous ayez une vision commune, ça a du sens », souligne Marie Conciatori. Elle considère que le Morbihan « a un temps d’avance » avec PréSanSce 56 et qu’il faut « capitaliser » sur cet acquis.
« Notre action, ce n’est pas seulement le cyber, c’est avant tout d’être partout sur le territoire, d’accompagner les citoyens et les élus. L’intérêt dans le Morbihan c’est qu’à travers PréSanSce 56, les gendarmes et les réservistes ont élevé leurs compétence pour pouvoir accompagner les élus après le diagnostic.. », insiste le Colonel Greneche.
Vient alors le moment du diagnostic de la commune de Saint-Abraham, mené par l’adjudant-chef Manuel Crapsi, référent sécurité économique et protection des entreprises du groupement de gendarmerie du Morbihan. C’est une centaine de questions posées lors de l’entretien avec l’élue et sa DGS, analysées par un logiciel spécialisé et qui débouche sur l’édition d’un rapport de 40 à 50 pages. Il détermine n indice de vulnérabilité mais surtout un plan d’action permettant de le relever et donc de renforcer la protection de la commune vis à vis des hackers. L’un des buts recherchés par l’adjudant-chef Crapsi, c’est de clarifier la terminologie toujours technique et assez rébarbative qui s’attache au monde informatique, afin d’en vulgariser le vocabulaire. Une méthode qui facilite la compréhension par des élus rarement au fait de ces subtilités et de ces termes qui, une fois décodés, deviennent beaucoup plus clairs, voire évidents.
L’enjeu de cette vulgarisation, c’est aussi de « donner les moyens aux élus de pouvoir challenger les prestataires chargés de la maintenance de leur service informatique ». Et de constater que celui-ci est parfois désarmé pour répondre. « Je constate que tout ce travail qui est fait impose une montée en puissance de tout un éco-système, y compris les prestataires », analyse Marie Conciatori.
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