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Publié le 27 novembre 2022
Vendredi soir, l’association Iris Cinéma, a tenu son assemblée général devant une quarantaine de membres. Après la présentation de la soirée par le président Paul Goulène, Sylvaine Texier, adjointe à la culture, animation et au tourisme de la mairie a notamment souligné combien le cinéma était « ancré dans son territoire .»
Le cinéma, au niveau national, connaît actuellement une baisse de fréquentation. L’Iris n’échappe pas au phénomène, mais de façon moins importante. Philippe Muteau, trésorier de l’Iris cinéma, a présenté le bilan financier qui se solde par un résultat positif de 10 398 €, mais prévient le trésorier : « nous sommes sur une période où nous profitons encore des aides liées à la période Covid ». En 2022, 41 860 entrées ont été enregistrées, c’est un peu moins qu’en 2019, (une année équivalente hors Covid) au cours de laquelle 43 902 entrées avaient été comptabilisées. Malgré tout, l’année se termine bien à l’Iris. Novembre a été un bon mois avec à l’affiche « Simone » et surtout « Heureux les fêlés » qui à même fait salle comble. « L’activité s’est traduite par un retour à peu près à la normale. Cependant le résultat du cinéma reste fragile et extrêmement lié à la fréquentation.» a souligné Philippe Muteau à la fin de son intervention. Le rapport financier a été approuvé.
Philippe Muteau a également présenté le budget prévisionnel. Un budget qui se veut prudent, les dernières nouvelles annonçant une augmentation de 300 % de l’électricité. Avec l’embauche d’un temps partiel en janvier en plus de cette charge supplémentaire, Philippe Muteau table sur une baisse de fréquentation de 10 % et sur une augmentation des autres charges de 5 %. Pour maintenir le cinéma à flot, 3 200 entrées par mois sont nécessaires, selon le trésorier de l’Iris qui lors de l’AG de 2021 avait vu juste dans ses prévisions !
Depuis un an, Jean-Christophe Monneau est le directeur du cinéma Iris, chargé du développement. Jean-Christophe a notamment travaillé pendant plusieurs années dans un cinéma de l’Aveyron avant de rejoindre Vannes et de devenir le responsable du cinéma Européen. Jean-Christophe Monneau a ensuite évoqué quelques pistes de développement. « À moyen terme en 2025, faire que le poste de direction soit autofinancé. Pour cela il y a des pistes de développement directement liées à la billetterie, liées à l’activité cinématographique. On ne fera pas de miracles à Questembert si la fréquentation nationale est morose. Nous allons essayer de maintenir une meilleure fréquentation qu’au niveau national et je souhaite vraiment voir les gens revenir au cinéma. On peut aussi compter sur le bassin de vie du territoire qui va croître. » Une autre piste, à plus long terme est de créer un troisième espace, « pas une troisième salle », précise Paul Goulène, un lieu de rencontre, de discussions.
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