
Publié le 7 février 2021
Ploërmel. Comment dynamiser « la galerie du Trait d’Union »
Et si la galerie du Trait d’Union redevenait une locomotive de l’activité commerciale, un lieu de vie du centre ville, comme elle a pu l’être dans les années 80? C’est en tous cas l’espoir et même la volonté du maire Patrick Le Diffon qui organisait ce jeudi matin une réunion de travail avec les représentants du cabinet AID chargé de mener l’étude, de la DDTM (direction des territoires et de la mer) et de l’Agence nationale de cohésion des territoires. La galerie du Trait d’Union n’a plus rien à voir aujourd’hui avec son lustre d’antan. La plupart des cellules commerciales sont vides et notamment celle qu’occupait dans le passé Distri center. Cette moyenne surface implanté au coeur de la galerie avait un pouvoir d’attraction fort. Mais Distri center est parti. Alors, les chalands se sont raréfiés, la boutique SNCF est partie, le restaurant Le Vent du sud a fermé… Il ne reste plus qu’une galerie fantôme bordée de murs défraichis, mal entretenus…
Et pourtant l’endroit a du potentiel ne serait-ce que parce que la rue qui la traverse est un lien très pratique entre la place de la mairie, la place de l’église, le lycée La Menais… un trait d’union! « Il y a un espace majeur qui est à vendre, il y a des boxs libres, il y a des propriétaires, il y a des accès… il y a des possibilités. Je souhaite que des activités s’installent là », plaide avec force Patrick Le Diffon, persuadé que c’est là que se trouve une des clés de la réussite du grand projet de restructuration qui va redessiner le centre ville de Ploërmel de 2035.
Un avis partagé par les spécialistes venus sur place voir de près cette galerie. Mais tout n’est pas si simple. Car les élus reconnaissent eux-mêmes que cette galerie a un inconvénient majeur: c’est une co-propriété, un statut qui est un obstacle à l’action publique. Pour contourner l’obstacle Patrick Le Diffon utilise la technique du cheval de Troie. La mairie a acheté un local ce qui lui permet d’entrer et d’avoir voix au sein de la co-propriété, espérant pouvoir ainsi réveiller et catalyser les énergies. L’autre caractéristique, constatent les experts du cabinet d’études, c’est le fait que la galerie est aujourd’hui avant tout un lieu de passage. Elle est donc en mesure de jouer un rôle d’attractivité, mais encore faudra-t-il y développer des activités qui incite ces passants à y faire leurs courses. De même ils pointent du doigt une entrée peu attirante, une architecture dégradée…
Mais tout le monde s’accorde à reconnaître « qu’il y a quelque chose à faire ». Et c’est le moment ou jamais, estime Patrick Le Diffon, notamment « parce qu’on est bénéficiaire d’aides conséquentes de l’Etat, mais aussi grâce « à la politique incisive de rénovation des logements » déployé par la ville. Et c’est aussi le moment ou jamais, parce que des porteurs de projets se manifestent. Et le groupe ce jeudi matin a pu en rencontrer certain. Et ce sont des projets séduisants tel que la création d’un centre multi-activités à la place de l’ancien Distri-center résolument tourné vers les jeunes, faisant une large part aux nouvelles technologies (réalité virtuelle, jeux vidéo…) mais aussi offrant un lieu de pause aux assistantes maternelles. Un lieu ouvert le dimanche pour animer le centre ville. Il y a aussi un projet de village d’artisans d’art ou bien encore une brasserie-restaurant.
L’étude qui a été officiellement lancée ce jeudi est donc porteuse d’espoir. On devrait en connaitre les conclusions au mois d’avril prochain.
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1 commentaire "Ploërmel. Comment dynamiser « la galerie du Trait d’Union »"
Il faut une locomotive commerciale qui va attirer du monde. La boutique « orange » a la place de l’ancien districenter aurait été la bonne locomotive. Son départ dans la zone du centre leclerc est une catastrophe pour le centre ville. A part les banques, les agences immobilières et d’autres boutiques de services, il n’y a rien ! Quasiment plus de boutiques alimentaires (elles sont toutes rue de la gare)