Publié le 25 janvier 2021

Guer. « Même galère », la chanson d’espoir d’un père et sa fille

C’est une histoire de passion. Celle d’un homme pour la musique et celle d’un père pour sa fille. Dans la « vraie » vie, Nicolas Mirland est informaticien, un métier qu’il pratique avec enthousiasme. Mais sa vraie passion, c’est le soir, le week-end, bref chaque fois qu’il a un peu de temps libre qu’il l’exerce: la musique. « C’est peut-être parce que quand j’étais gamin, je voyais mon père jouer et que dès l’âge de 5 ans, il m’a installé devant un piano », se remémore Nicolas. Mais il a aussi de toute évidence un don inné pour apprendre seul. Un autodidacte de génie. « Il sait tout faire. Il chante, compose et joue de tous les instruments sans suivre de cours. On lui a offert un saxophone et quelques semaines plus tard, il savait en jouer. C’est un homme orchestre, un véritable juke box… », résume sa compagne.

Originaire des Hauts de France, le couple est venu s’installer à Guer il y a une vingtaine d’années. Inlassablement, Nicolas compose, joue et diffuse ses chansons sur sa chaîne Youtube qui rassemble déjà des dizaines de titres. Il y a un an, Nicolas rejoint un groupe local de musique soul « Le hot club du Thelin ». L’aventure continue. Associant ses passions professionnelles -l’informatique- et personnelles -la musique- Nicolas perfectionne ses clips et sa production gagne en qualité. S’ol est très polyvalent, il avoue un penchant pour la composition de musique de films et l’animation de ses clips. Il a d’ailleurs il y a quelques années, crée toute la bande son d’une film produit par L’atelier Kertoon studio de Ploërmel…

Mais il y a quelques mois, un déclic s’est produit, un évènement qui pourrait être un tournant dans la carrière parallèle de Nicolas Mirland. Sa fille, Sohalia a manifesté l’envie de suivre les pas de son père. Sans doute inspiré du modèle paternel, la fillette s’intéresse déjà à 10 ans à tout ce qui touche à l’art, la musique mais aussi le dessin… De fil en aiguille, les deux complices élaborent une maquette qui est devenue une chanson, sorte de « contrepied » à la morosité ambiante, mais en version positive. « Ca a été un travail de dingue, d’autant que j’ai mené ce projet en parallèle de mon métier qui me prend également beaucoup de temps… », confie Nicolas. Mais le résultat est là. « Même galère » c’est le titre aux accents reggae interprété par le duo, comme un hymne à l’espoir, même s’il est inspiré des turbulences de l’année 2020 et de son impact sur nos vies et notamment celles de nos enfants. « C’est un morceau qui touche tout le monde, qui met un peu de baume au coeur », explique Nicolas Mirland. « De toute façon, je suis d’un naturel joyeux et c’est ce que traduisent mes chansons ». Une vision optimiste de la société partagée par Sohalia. « C’est un projet que nous avons mené à 2, c’est le début d’une grande histoire, la première chanson d’une longue série », analyse Nicolas Mirland. « Même galère » a déjà été diffusé sur les ondes des radios locales Timbre FM et Plum FM.

Même s’il mesure bien la difficulté de la tache, Nicolas Milrand caresse quand même le doux rêve qu’un jour ses talents de musicien soient reconnus d’un public plus large. En attendant, il attend « l’étincelle » qui le mettra sur la piste d’un prochain titre, mais déjà il s’intéresse à l’épreuve que traversent les enfants des années COVID 19 et les traces qu’elle laissera…