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Publié le 24 mars 2025

Ploërmel. Permanence taguée : le député Paul Molac s’indigne

Le député Paul Molac communique :

« Ce week-end, les vitrines de ma permanence parlementaire, située à Ploërmel, ont été sauvagement peinturées. L’action, dont les propos étaient peu intelligibles, est revendiquée par un sombre groupuscule qui prétend défendre la cause gallèse. Je ne les confonds bien entendu pas avec les militants défenseurs de cette langue que je prends plaisir à rencontrer, régulièrement, dans mon bureau ou sur le terrain.

Attaché à la démocratie et soucieux de promouvoir un cadre sain et apaisé pour le débat d’idées, je ne peux que dénoncer cette tentative d’intimidation. Tout le monde sait que je n’ai jamais refusé de discuter avec qui que ce soit, ma permanence est toujours ouverte. Mais certains préfèrent visiblement les actes lâches au dialogue.

Engagé de longue date en faveur de la promotion des langues régionales, la démarche ne peut que m’interroger. Paradoxalement, ces soit-disant « activistes » s’attaquent au seul élu qui s’exprime en gallo à chaque session du conseil régional.

De plus, mes supports de communication, comme ma carte de vœux, sont généralement trilingues et valorisent à la fois la langue française, bretonne et gallèse. Il faut donc croire que les auteurs de ces dégradations ne sont pas très au fait de mes actions et de mon combat menés en faveur de nos langues.

Cet acte, inacceptable, est bien loin de ce que je défends : le pluralisme linguistique et culturel, la tolérance, l’écoute et le respect. J’ai donc décidé de porter plainte auprès de la Gendarmerie.

Paul MOLAC »

1 commentaire "Ploërmel. Permanence taguée : le député Paul Molac s’indigne"

  1. Oser s’appeler « brigade Albert-Poulain » en s’attaquant au seul député qui défend à la fois le Breton et le Gallo est le fait d’abrutis qui n’ont certainement pas connu le grand militant breton qu’était Albert Poulain.
    Il était d’abord un grand humaniste très soucieux de la démocratie et de la liberté d’expression.
    Et s’il militait pour le gallo, sa langue maternelle, il ne l’a jamais, au grand jamais, opposé à la langue bretonne

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