
Morbihan. Rassemblement festif musicaux interdits
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Publié le 6 février 2025
Il y a quelques jours, à Chateaudin, dans l’Eure-et-loir, une lycéenne a perdu la vie dans l’accident du bus scolaire dans laquelle elle se trouvait. L’enquête a révélé que le conducteur du véhicule avait consommé des stupéfiants. Depuis, le ministère de l’intérieur a demandé un renforcement des contrôles sur tout le territoire. Depuis lundi, 9000 contrôles ont été effectués au niveau national avec un bilan qui fait frémir : 49 conducteurs ont été contrôlés positifs dont 44 aux stupéfiants, ce qui montre l’ampleur du phénomène. Le Morbihan n’échappe pas à la règle. Les gendarmes procèdent régulièrement à ces contrôles qui sont renforcés depuis lundi. Six ont déjà été menés et dès lundi, un conducteur a été décelé positif aux stupéfiants. Les bus scolaires sont désormais sous très haute surveillance. Ce jeudi après-midi, une opération d’envergure a été menée à la sortie du lycée de Kerplouz à Auray. Une douzaine de militaires de Lorient et de l’escadron de sécurité routière (EDSR) ont été déployés pour procéder au contrôle systématique de tous les véhicules. Cette fois, tous les contrôles ont été négatifs, mais cette opération résonne comme un avertissement à l’égard de tous ceux qui prendraient le risque de prendre le volant en ayant consommé de l’alcool ou des produits stupéfiants. Le colonel Aurélien Ardillier, commandant du groupement de gendarmerie du Morbihan et Karen Mazmanian, chargé de mission auprès du préfet ont confirmé que ces contrôles vont se multiplier sur l’ensemble du département. « Il s’agit d’empêcher les personnes controlées positifs de prendre le volant avec des élèves à bord. D’autre part de rassurer les famille, les chefs d’établissement et les élèves, également de dissuader les personnes qui seraient tentées de consommer de l’alcool ou des stupéfiants et enfin de responsabiliser les sociétés de transport pour les amener à prendre conscience du danger et faire en sorte d’intensifier les contrôles en interne auprès de leurs employés… », résume Karen Mazmanian.
Normalement tous les bus sont désormais équipés d’un système qui empêche le démarrage en cas de présence d’alcool, mais pas pour les stupéfiants. Il s’agit dans ce cas d’un test salivaire qui dure quelques minutes, plus long à mettre en oeuvre, et qui permet de détecter la présence de 5 drogues.
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