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Oust à Brocéliande

Publié le 25 juin 2024

Carentoir. Face à une forte hausse des effectifs, ils se mobilisent pour l’ouverture d’une 5è classe

David Naël, premier adjoint au maire apporte son soutien aux parents d’élèves, inquiets de la qualité d’enseignement en cas de refus de la cinquième classe

Voilà un fléau qui permet difficilement d’anticiper la rentrée prochaine à l’école Yann-Arthus Bertrand. L’établissement scolaire connaît une fréquentation de plus en plus importante. Avec 96 élèves à son compteur à la rentrée 2023, l’école devrait accueillir 114 élèves pour la rentrée prochaine – un chiffre qui peut être amené à évoluer qui plus est. La solution envisagée par le corps enseignant, soutenu par la municipalité est alors de créer une cinquième classe. Un projet qui a dernièrement été refusé par l’Académie. Sans la création de cette nouvelle classe, “à 114, les élèves ne seront pas dans de bonnes conditions de travail”, estime David Naël, premier adjoint au maire. L’élu avait déjà écrit en février dernier à l’inspecteur académique, évoquant la nécessité d’ouvrir une cinquième classe. Concomitamment, les parents d’élèves avaient lancé une pétition en ligne, tandis que Paul Molac, alors député, avait lui aussi revendiqué le projet à l’inspecteur académique. Du côté de la municipalité, un vœu a été formulé pour affirmer la demande de cette nouvelle classe, lors d’un conseil municipal. Mais rien n’y fait, le 16 mars dernier, la commission chargée de l’affaire refuse la demande. Pour Thérèse Fauvel, parent d’élève, “c’est de l’incompréhension entre la réalité du terrain et les lenteurs administratives qui ne nous mettent pas en situation de confort”. D’autant plus que selon des chiffres officiels, la moyenne de classe en primaire est d’environ 22 élèves. Un chiffre qui serait largement dépassé à l’école Yann-Arthus Bertrand sans cette cinquième classe. Parents et élus affirment de plus que le corps enseignant se dit prêt à gérer la situation si la cinquième classe venait à voir le jour. “On ne peut pas se résoudre à quatre classes, s’indigne David Naël. À la mairie, on est prêt à recommander du matériel. Mais il nous faut une cinquième classe”. L’école est passée de 80 enfants à la rentrée de septembre 2021 à une projection à 114 pour septembre 2024. “On a bon espoir que notre souhait soit entendu. En tout cas tout est prêt, il nous manque le feu vert, déclare Lisiane Lopez, une parent d’élève. On a une super équipe enseignante, ça serait dommage qu’elle s’essouffle”. L’inspecteur viendra constater la semaine de la rentrée, la nécessité ou non, d’ouvrir cette cinquième classe tant espérée à Carentoir.

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