Publié le 1 mai 2024
Ploërmel. 2000 signatures contre la démolition du bâtiment de la CAF déposée à la DRAC
L’association RBH56a et les Déambulateurs-56 communiquent :
« Mardi 30 avril, l’association RBH56a et les Déambulateurs-56 sont allés déposer plus de 700 signatures-papiers collectées localement pour la sauvegarde de l’ancien site de la Caf de Ploërmel à la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) à Rennes. Nous avons pu remettre les signatures à un membre de la direction avec qui nous avons pu échanger. Elle a accusé réception de notre requête et s’est engagée à nous donner un agenda précis des démarches à venir.
Nous demandons que le bâtiment soit reconnu et labellisé comme Architecture Contemporaine Remarquable. S’il fallait être nombreux à le dire, la chose est faite.
Nous sommes donc allés devant l’Hôtel de Blossac, siège de la DRAC Bretagne, car nous attendons depuis plus de huit mois déjà une intervention de l’institution sur ce dossier.
En effet, c’est ici une richesse remarquable qui pourtant, contre l’envie de la population, qui est menacée de destruction face à un promoteur de la table rase.
La destruction de cet ouvrage aux lignes organiques et singulières est incompréhensible. Il est l’un des premiers exemples d’architecture bioclimatique en France. Bernard Menguy est l’auteur de plusieurs constructions de référence utilisant des matériaux biosourcés et locaux. Architecte précurseur, Bernard Menguy reste reconnu par ses pairs, malgré sa nature réservée dans son travail. Il a su allier les codes d’une architecture traditionnelle, ancrée localement – avec un plan rappelant ceux des chapelles bretonnes, une couverture en ardoise, un enduit blanc extérieur – et les concepts d’une architecture innovante aux lignes courbes et enveloppantes, apportant une certaine sérénité au lieu. La DRAC a toutes les raisons de promouvoir la conservation d’un tel patrimoine.
Raser cet édifice et y implanter des bâtiments cubiques en métal que nous connaissons que trop bien dans nos paysages urbains paraît impensable. Par ailleurs, un toit végétalisé ne compensera pas la perte architecturale et la biodiversité présente actuellement dans le parc de 8000m2.
Un autre recours s’ajoute depuis, porté par l’architecte lui-même, qui souhaite comme nous que son ouvrage soit conservé. De plus, il n’a jamais été consulté, ni par la municipalité avant d’autoriser le permis de construire, ni par le promoteur avant la destruction de sa réalisation. Il a pourtant un droit moral (comme pour un droit d’auteur de livre, de film ou d’art) qui ne peut être ignoré.
Notre collectif citoyen-nes souhaite défendre cette réalisation unique vers son réusage et que le site puisse devenir un lieu social et populaire au service des habitants-es de Ploërmel et du territoire comme était sa vocation première.
Avec la pétition en ligne Cyberacteur lancée mi avril, c’est ainsi plus de 2 000 personnes qui demandent la labellisation du bâtiment afin que cette oeuvre architecturale unique continue de marquer nos vies, l’art et l’histoire de l’architecture locale. »
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