
Coronavirus. Pays de Ploërmel: comment le Secours Populaire s’organise
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Publié le 12 avril 2024
C’est une initiative plutôt inédite sur le Pays de Ploërmel qui a suscité l’engouement des curieux. Différents à bien des égards des brocantes et des antiquaires, ce sont trois commissaires priseurs de la maison de ventes Ruellan qui ont investi les murs de la salle des fêtes pour estimer différents artéfacts. Bijoux, tableaux, ou encore sculptures, plus d’une centaine de personnes se sont laissées prendre au jeu pour estimer la valeur de leurs objets. “On n’est pas là pour prendre leurs objets, mais pour leur donner des informations et les pérenniser dans le temps”, souligne Maître Jack-Philippe Ruellan, directeur de la maison de vente Ruellan. Depuis le mois de janvier, les commissaires priseurs parcourent différentes villes de Bretagne pour éclairer les gens sur la valeur de leurs biens. “Beaucoup de gens d’un certain âge nous ont demandé si on pouvait venir. Donc nous sommes allés à Loudéac, Redon, etc…On peut trouver dans nos campagnes des choses intéressantes”, indique le commissaire priseur. Selon lui, cette “démarche salvatrice” a permis de révéler la valeur de nombreux objets, telles deux statues de Georges Braque estimées pour le moment à un prix de départ total d’environ 80 000 euros, à Rostrenen. Une démarche effectivement salvatrice puisque d’après le commissaire priseur, d’autres objets qui auraient pu partir en brocantes ont été estimés à des millions d’euros. “C’est de la non identification”, regrette-t-il. Les objets qui ont été laissés à la maison de vente vannetaise seront alors mis aux enchères lors de ventes estivales. Et si “l’offre et la demande sont liées au goût du jour, ce sont des objets en dehors du marché qu’on remet dans le marché”, affirme le féru d’œuvres d’art. Mais ce qui se vend le mieux d’après le commissaire le priseur, ce sont les objets d’exception. “Le meilleur se vend toujours bien. Chaque génération a son grand créateur”. Jusqu’ici à Ploërmel, pas de Joconde de Vinci ou de Vénus de Milo. Un pseudo dessin de Picasso a été ramené, mais dans le doute de savoir s’il est factice ou non, les experts vont faire étudier l’œuvre auprès de l’institut Picasso. En attendant, des bijoux estimés entre 1500 et 2000 euros sont par exemple sortis du lot. Pas de gros lots certes, mais “le quotidien c’est aussi les petites pièces”, relativise Maître Jack-Philippe Ruellan. Et toujours dans l’optique de relativiser, cette retraité Guillacoise prend du recul. “C’est bien d’avoir une idée de la valeur. Le commissaire priseur m’a donné une idée de ce que ça vaut en brocante”, explique t-elle. Sans une telle initiative, celle-ci n’aurait jamais pensé que ses objets étaient en laiton et en cuivre. “C’est une très bonne idée. On sait jamais ce qu’on a dans nos tiroirs”.
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