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Publié le 10 septembre 2023
À l’origine, Paris-Brest-Paris était une course cycliste créée en 1891 où certains grands cyclistes de l’époque ont inscrit leurs noms, (Maurice Garin vainqueur en 1901, Octave Lapize second en 1921…). En 1961, faute de concurrents, l’épreuve devient Paris-Brest-Paris Randonneur, puis Paris Brest Paris Audax.
Si la compétition a disparu, l’esprit d’origine est conservé grâce à ces deux organisations, la volonté d’aller au-delà de ses capacités supposées, ou l’envie de participer au plus grand événement mondial de la randonnée. C’est justement ce qui a animé Lionel Thomas (Molac) et Nicolas Éon (Questembert) tous deux membres de l’Amicale Cycliste de Questembert. Lionel avait déjà participé à l’épreuve précédente il y a quatre ans, pour Nicolas c’était une découverte. « La participation demande une grosse préparation, personnelle et aussi par les organisateurs. Moi, je me suis préparé pendant un an, en tout, pendant les 10 000 km de préparation et pendant l’épreuve j’ai perdu 13 kg ! », confesse Nicolas. « Moi seulement 2 ou 3 kilos, je me suis moins sérieusement préparé et ça c’est vu, Nicolas était plus en forme que moi.. », reconnait Lionel.
Pour s’aligner au départ de ce plus grand rassemblement cyclotouriste du monde (6810 inscrits) les organisateurs font passer les Brevets des Randonneurs Mondiaux (BRM) de 200, 300, 400 et 600 km, permettant de s’évaluer de manière progressive sur des distances conséquentes. Les vélos doivent être aussi vérifiés par l’organisation.
Enfin le moment tant attendu est arrivé. Après tous ces efforts, ces milliers de kilomètres de préparations de sacrifices, d’heures loin de la famille, voilà les deux amis sur la ligne de départ : « et là j’ai été submergé par l’émotion, avoue Nicolas. Je n’ai pas pu retenir mes larmes ! »
Les deux membres de l’ACQ ont décidé de parcourir ensemble les 1 230 km. Ils seront accompagnés (dans la limite autorisé par le règlement) par un camping-car au bord duquel deux amis, Michel et Francis « deux retraités dynamiques » les attendrons lors des points de ravitaillements (tous les 90 km) où ils ont pu s’alimenter.
Le gros problème de ce genre de rando Audax, c’est de gérer son sommeil : « la lutte contre le sommeil c’est ce que j’ai trouvé le plus dur » explique Nicolas. Pour Lionel ce sont « les derniers kilomètres qui n’en finissaient pas… ». Lionel et Nicolas auront dormi 3 heures durant les plus de 59 heures de vélos qu’a duré leur parcours.
Même si le Paris-Brest-Paris n’est pas une compétition, un classement est établi et les cyclotouristes de Questembert ont terminé 253e et 254e en 59 h 21’ et quelques secondes. Et même si le Paris-Brest-Paris, ce n’est pas du gâteau, les deux compères se verraient bien sur la ligne de départ dans quatre ans. « Lionel était seul en 2019, nous étions deux en 2023 alors pourquoi pas quatre dans quatre ans ? », se demandent les deux cyclos en présentant leurs belles médailles. Des cyclos de l’ACQ seraient bien tentés. Affaire à suivre…
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