Guer. Ils bloquent le rond point du Val Coric

4 commentaires "Guer. Ils bloquent le rond point du Val Coric"

1. « La liberté des uns commence ou celle des autres s arrête…..
   Libre à chacun de manifester…
   Libre aux autres de pouvoir travailler….

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2. L’intérêt du collectif prime sur l’intérêt individuel (comme le « Moi d’abord et les autres, on s’en fout ! »).

   Cette action syndicale et citoyenne à l’appel d’une journée nationale de mobilisation recueille surtout de la compréhension et aussi du soutien par procuration de la part des personnes ralenties.

   Le problème n’est plus sa petite vie, mais l’injustice de la « démocratie » électoraliste et de la société que nous voulons plus juste.

   Surtout, cette dynamique sociale marque une nouveauté bien-venue et « rafraîchissante » au niveau local. Que ce poursuive cette lutte et l’émancipation qu’elle apporte…

   Pour l’adage que vous cité qui est plutôt un proverbe en fait, il doit être pris à la source l’article 4 de la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » du 26 août 1789 (1) :
   « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. »

   Ainsi, il vous appartient Dupont tout autant le même droit d’organiser collectivement et de la même manière un barrage filtrant pour faire entendre votre droit à travailler toute votre vie.

   « La liberté commence ou l’ignorance finit » (Victor Hugo)

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3. L’intérêt du collectif prime sur l’intérêt individuel (comme le « Moi d’abord et les autres, on s’en fout ! »).
   Quelques individus « rafraichissants » qui privent de liberté des centaines de personnes qui ne leur ont rien fait ?
   Drôle d’exemple

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4. Attention aux mots : la privation de liberté c’est la détention en centre pénitentiaire et y mettre des personnes qui n’ont rien fait n’est ni bien, ni juste.

   Les actions de ralentissement des flux qui se déroulent dans le cadre de la contestation sociale de la réforme des retraites et du 49.3 sont une gêne dans la temporalité des déplacements mais ne les privent pas comme le serait un arbre sur la chaussée, une route inondée, un éboulement, ect.

   Vous diriez que quelques éléments météorologique vous auraient privé de liberté alors que vous ne leur avez rien fait ?

   Il y des goûts et des couleurs, mais il n’y a pas la liberté des uns contre la liberté des autres car la liberté est celle de tous. C’est bien ce que dit l’article 4 de la « Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen » du 26 août 1789 citée avant, non ?

   En France, cette déclaration issue de la Révolution française fait partie du bloc de constitutionnalité (1) qui est l’ensemble des principes et dispositions que les lois doivent respecter.

   Une action similaire s’est faite ce matin autour de l’usine/abattoir JPA de Josselin qui a encore
   recueille surtout de la compréhension à 95 % mais surtout énormément de soutien par procuration de la part des personnes ralenties qui entraient ou sortaient de l’usine. Les vraiment aigris, qui râle et qui veulent passer devant se comptaient sur les doigts d’une main.

   « La liberté, c’est l’activité, et l’activité qui sait poser ses propres limites » (Cornelius Castoriadis)

   (1) : , c-à-d d’un niveau égal à la Constitution de 1958. Il s’y trouve aussi la Charte de l’environnement de 2004 qui prévoit dans son préambule un droit pour les générations futures… Encore plus loin que le bout de son nez, pareil !

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