
Publié le 14 décembre 2021
Missiriac. Les éco-citoyens se mobilisent pour replanter une haie




Une quinzaine d’éco-citoyens de Missiriac étaient mobilisés ce mardi matin autour de Christelle Marcy, maire de Missiriac pour replanter une haie bocagère. Il s’agissait de remplacer l’ancienne haie de Cyprès de Leyland, plantée il y a quelques décennies. Haute de plusieurs mètrès, elle était devenue incontrôlable, créant une ombre préjudiciable aux activités agricoles voisines. il y a 2 ans, ces cyprès ont été abattus. Mais la municipalité de Missiriac avait décidé de compenser cet abattage par une opération de replantation réfléchi pour l’inscrire dans un programme de préservation de la biodiversité. Elle a posé sa candidature au fond pour l’arbre mis en place par le SMGBO (syndicat mixte du Grand Bassin de l’Oust) et a été retenue. L’intérêt de cette procédure c’est qu’elle s’inscrit dans une démarche prenant en compte l’évolution climatique et la préservation de la biodiversité. Jean-Paul Pellerin, le responsable des services techniques de la commune a ainsi participé à plusieurs réunions techniques organisées par le SMGBO qui lui ont permis de sélectionner les essences les mieux adaptées. Il s’agit de feuillus: chênes, merisiers, pruneliers, noisetiers, troënes, châtaigniers, charmes, et de houx, seul persistant qui apportera une touche colorée pendant l’hiver. Ces espèces sont aussi choisies en raison de leur capacité à s’adapter aux évolutions climatiques avec une vision globale de la future haie. Tous les 6 mètres est planté un chêne sessile ou un merisier, des sujets qui deviendront très haut puis les autres variétés s’intercalent selon un ordre qui n’a rien du hasard. D’ailleurs, Jean-Paul véritable chef d’orchestre de l’opération était venu préparer le terrain un posant des repères de couleurs indiquant précisément aux éco-citoyens quelles essences à planter. Au total 140 végétaux ont été installés sur les 210 mètres de haie dans laquelle une trouée a été prévue afin de laisser la vue sur la vallée dont la beauté a été redécouverte après l’abattage des cyprès.
Après la plantation, les eco-citoyens ont également déroulé des bottes de paille pour pailler le sol autour des arbres. Une façon de recycler celles utilisées pour jalonner le circuit initiatique mis en place il y a deux ans dans la commune. « On est attentif depuis longtemps à la réutilisation des matériaux et à éviter tous gaspillage… », insiste Christelle Marcy.
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