
Publié le 15 mai 2021
Carentoir. Frelons asiatiques: les conseils du maire
Le conseil municipal de Carentoir a décidé lors d’une précédente réunion de prendre en charge la moitié du coût de destruction des nids de frelon asiatique. Une aide assortie cependant de quelques conditions: ne sera remboursée que la destruction des nids de frelons asiatiques après accord préalable de la mairie (il faut donc d’abord aller à la mairie qui enverra un agent vérifier sur place); le professionnel doit être choisi parmi la liste diffusée par le FDGDON (cliquez ici).
Les frelons asiatiques, c’est son truc. Claude Jouen, le maire de Carentoir a aussi exercé le métier de désinsectiseur et il connait à la perfection, le mode de vie, de reproduction et les dangers de ses insectes qui ont colonisé la France et notamment la Bretagne depuis une dizaine d’années. A cette époque de l’année, les reines frelons asiatiques sont en train de fabriquer leur nid primaire et cherchent les lieux propices. Ca peut être dans un garage, sous un toit, dans une boite aux lettres… c’est à dire partout, mais « toujours à l’abri car ces bids primaires ne sont pas étanches », précise Claude Jouen. Plus tard dans la saison, elles réaliseront un nid secondaire -parfois l’extension du nid primaire- qui lui peut être à l’extérieur. Mais attention, le frelon asiatique a évolué et ne fait plus beaucoup de nids très hauts dans les arbres. On peut les trouver dans une cavité sous le sol, dans un buisson, souvent dans les haies. Et c’est là qu’est le danger. Car si vous heurtez le nid, alors c’est toute la colonie qui vous tombe dessus, un accident qui peut-être mortel. « Surtout avant de tailler une haie, il faut bien vérifier qu’il n’y ait aucune activité de frelons à proximité. C’est très dangereux… », insiste Claude Jouen.
Donc, en ce moment, il faut bien inspecter tous les appentis, recoins, pour découvrir un éventuel nid primaire qu’il suffit d’écraser avec une planche puisqu’il ne contient que la reine. « Mais surtout ne vous aventurez pas à détruire vous-même un nid secondaire », prévient le maire de Carentoir. Et puis, c’est en ce moment qu’il faut poser des pièges, jusqu’à la mi-juin, remplis d’un mélange de bière et de sirop de fruits (voir le plan de fabrication de la FDGDOn en cliquant ici).
Chaque frelon capturé en ce moment, c’est un nid secondaire de moins cet été. « Quand vous changez le liquide qui se trouve dans le piège, ne lavez pas le piège et s’il y a des frelons morts à l’intérieur, écrasez les sur le bord du récipient. L’odeur attirera de nouveaux frelons… », conseille encore le maire.
Vous voila prévenus. Sachez que le coût de destruction d’un nid varie de 78 à 208 euros selon la hauteur à laquelle il se trouve.
Pratique:
Tous les détails pratiques se trouvent sur le site de la FDGDON (cliquez ici)
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