
Val d’Oust. Une voie douce pour protéger les piétons et les cyclistes
Ce sera le premier chantier visible du grand public de la commune nouvelle du…
Accueil / Ploërmel Communauté /
Publié le 21 octobre 2019
L’enfer est pavé de bonnes intentions… En dépit de tout ce que l’on peut lire ou entendre sur la prise en compte du handicap et la mise en oeuvre de dispositifs destinés à faciliter la vie des personnes à mobilité réduite, la réalité de leur vie quotidienne est souvent très brutale. Depuis 21 ans, Alain Guillevic est atteint de sclérose en plaque. Course à pieds, cyclotourisme… Alain Guillevic était un habitué de ces épreuves et il s’apprêtait à se lancer sur le marathon quand la maladie est apparue, le clouant dans un fauteuil roulant. Il avait 35 ans. Une sclérose en plaque progressive qui ne cesse donc de progresser, sans remède connu. Alain Guillevic reste un citoyen actif. Il a été l’un des fondateurs de l’association Roc Loisirs, il assiste régulièrement aux animations locales et on le voit souvent au conseil municipal…
Mais l’évolution de la maladie complique chaque jour un peu plus sa vie quotidienne. Au point que le logement qu’il occupe devient de plus en plus difficile à vivre. Seule solution: le vendre pour faire reconstruire une maison adaptée à sa situation. La vente s’est faite en deux semaines et dans deux mois le couple devra déménager dans un logement provisoire en attendant la construction de sa nouvelle maison.
Mais construire une maison adaptée au handicap, ça coûte beaucoup plus cher qu’une autre. Le produit de la vente ne suffit pas à boucler le projet de construction. Alors, Alain Guillevic et son épouse ont frappé à la porte des banques qui ont écarté leur dossier, ou n’ont accepté de prendre en compte que les revenus de son épouse. La sclérose en plaque ne se soignant pas, les dispositions de la convention AREAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) ne s’appliquent pas… Et au final tout ça ne permet pas de boucler le budget nécessaire au projet de construction.
Il y a pourtant urgence. Du coup, Alain Guillevic a décidé de tenter le tout pour le tout. Il met en vente une voiture ancienne -une Simca Aronde- qu’il possède et sa fille Marlène, a lancé une cagnotte en ligne pour tenter de boucler le budget nécessaire au projet de l’ancien sportif. Sur les 70 000 euros sollicités, déjà près de 2000 euros ont été rassemblés. « On verra bien ce que cela donnera. De toutes façons, nous n’avons plus le choix… », analyse Alain Guillevic. Avec son épouse, il a appris à se battre contre la maladie et le handicap. Depuis plus de 20 ans ils surmontent tous les obstacles, alors pourquoi pas celui-là… La solidarité ils y croient.
Pour découvrir la Simca Aronde d’Alain Guillevic, cliquez ici
La cagnotte en ligne sur leetchi.com est accessible en cliquant ici
Ce sera le premier chantier visible du grand public de la commune nouvelle du…
Breiz Alu-Veranbelle fait partie des entreprises historiques de La Chapelle-Caro qui surfe aujourd’hui sur…
Une commune nouvelle née de la fusion de plusieurs communes peut-elle être dissoute et les…
Installé depuis le 1er octobre dernier au Val d’Oust (sur la Chapelle-Caro), Sébastien Guihur vient…