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Ploërmel Communauté

Publié le 1 décembre 2018

Ploërmel. La marche solidaire des gilets jaunes

Entre 150 et 200 gilets jaunes ont participé ce samedi en début d’après-midi, à la marche solidaire organisée dans les rues du centre ville de Ploërmel. Un défilé bon enfant organisée dans les règles puisque le parcours avait été déposé à la gendarmerie qui en assurait l’encadrement. Pendant près d’une heure le cortège a arpenté le centre ville lançant des slogans hostiles au pouvoir en place et à sa politique.

Les Gilets jaunes se sont ensuite regroupés au rond point de la gare devenu leur QG pour observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes de cette agitation populaire que ce soit côté manifestants ou côté police. En 2è partie d’après-midi une partie du groupe devait partir en renfort à Pontivy tandis qu’une autre devait rejoindre le restaurant MacDo symbole, pour les gilets jaunes, d’une entreprise américaine qui ne paye pas ses impôts en France. Ce samedi soir vers 20 heures, l’accès au parking de MacDo était toujours interdit par un groupe de manifestants.

6 commentaires "Ploërmel. La marche solidaire des gilets jaunes"

  1. Bravo aux Gj de bloquer un Macdo qui emploie du personnel français et de faire leur retape sur un réseau « social » américain qui pour le coup est vraiment dans l’évasion fiscale . Encore une fois Bravo , magnifique mouvement individualiste et anti démocratique .

    1. bonjour faouet : vous félicitez l’opération bloquage du macdo pourquoi pas mais cette opération est purement
      symbolique voire symptomatique très minuscule les GJ ont montrés leur détermination leur soif de justice
      leur soif d’équité très bien mais il reste à construire la colonne vertébrale de ce mouvement extraordinaire il
      vous faut vous structurer vous bâtir faire que vous existiez c’est là le nerf qui fera vivre votre mouvement

  2. Bonjour,
    Sérieusement, manifester de manière pacifique comme on le voit en province, ok je valide.
    Bloquer l’accès à certaines infrastructures, services, commerces et restaurant comme dans ce cas, je ne valide pas.
    Le mouvement était certainement pour une bonne cause mais au vu de tout ce que l’on voit, il ne rime plus à rien. Si, à désolidariser davantage les citoyens et à emm….. une majorité de citoyens [dont beaucoup paye certainement le train de vie de certains, certes peut-être misérable, ces certains qui se montrent toute la semaine]
    Le pire, et stupide mais humain, c’est que l’on retient que ce qu’il se passe à Paris et l’origine de tout ça, c’est vous les gilets jaunes.
    Félicitations

  3. A mon sens, avis, observations et analyse personnelle – bien que je ne sois pas toujours d’accord avec moi – les commentaires de Faouet et « Du gars qui paye pour les autres » sont symptomatiques de la déliquescence de la société française.
    J’associe ces commentaires à des catégories de citoyens.
    – Soit dans ceux pour qui tout va bien dans le meilleur des mondes. Ceux qui surfent sur la crête de la vague avec une bonne petite affaire bien grasse et juteuse. Tant mieux pour eux.
    Si si y’en a. C’est ceux des résultats du premier tour de la présidentielle de 2017 où M. E MACRON est élu avec 8 657 326 voix sur 37 003 546 exprimées, soit 18,19% des inscrits et 24,01% des exprimés. Le deuxième tour ne m’intéresse pas puisque encore une fois ce fut un vote par défaut et pour un barrage.
    – Soit dans ceux qui ont peur.
    Ceux qui disent Oui mais qui ne savent pas pourquoi.
    Ceux là, encore au chaud avec leurs petits avantages.
    Souvent avec des salaires ou retraites moyennes voir basses.
    Ceux là, ils dépensent.
    Acheter, par forcément par besoin.
    Acheter, pour accéder ou garder à statut social.
    Ceux là,
    Ils sentent bien qu’ils se font grignoter mais ils font l’autruche.
    Parce que ceux là, ils n’osent pas.
    Ils veulent l’ordre républicain parce qu’ils ont été instruits et éduqués comme cela.
    Ceux là, ils ont besoin du Maire, du Député, des gendarmes ou tout autre symbole éculés.
    Ceux là ils ne disent pas non.
    Ceux là sont des victimes en sursis.
    Ils le savent.
    Mais la misère leur fait dégoût.
    Parce qu’il savent au fond d’eux même que cela pourrait leur arriver.
    Parce que cela est le miroir de leur propre misère.
    Et cela
    « ça » leur fait peur.
    Alors ils méprisent.

    Et puis il y a les autres.
    Les autres, ils disent « nous voulons vivre et non pas survivre ».
    Les autres,
    Ils adviennent.
    Ils redeviennent dignes.
    Ils sont.

    Jusque là tout va bien.
    Pourvu que cela dure.

    Alain Hopernnerf.

    1. Belle prose, je ne vais pas étaler « mes richesses », cela risquerais de faire voler en éclats vos certitudes d’anar . Vous tournez autour de la misère tel un pigiste dans les manifs de Paris . La démocratie est un vain mot, éculé que vous dites, peut être car le puple ne vous a pas élu ?

      Vous écrivez :

      Et puis il y a les autres.
      Les autres, ils disent « nous voulons vivre et non pas survivre ».
      Les autres,
      Ils adviennent.
      Ils redeviennent dignes.
      Ils sont.

      Vous rigolez, ils disent JE veux du pouvoir d’achat, pour me payez des big mac et des iphones !
      Comment faire pour consommer toujours plus ? j’attends votre future réponse pleine d’espoir .

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