Publié le 5 octobre 2017
Questembert. Le Zéro déchets en question à l’Halle terre native
Mardi soir, une quinzaine de participant ont répondu à l’appel du magazine Kaisen qui organisait une causerie à l’Halle terre Native, vente directe de producteurs, dont le thème était « Zéro Déchets ». Les personnes présentes à la causerie, une majorité de femmes (13 sur 15), ont vite échangé sur leurs expériences personnelles en réduction de déchets. Patricia, du magazine Kaisen a lancé la soirée après un tour de table où chacun s’est présenté et a expliqué les raisons de sa présence à la causerie. Marine et sa mère Francine, sont arrivées à Vannes depuis le mois de juillet. Déjà engagées dans une démarche écologique et donc de réduction de déchets, les deux femmes sont ravies de vivre dans la région. « Nous avons été agréablement surprise en arrivant Vannes, de découvrir deux fois par semaine le marché où les produits bio sont vendus en abondance», expliquent-elles. Marine a décidé de se passer des produits cosmétiques du commerce. Elle prépare elle-même shampoing, savon et autres : « Ces nouvelles pratiques ont contribué à me faire réduire mes déchets, je trouve plus facile de réduire les déchets dans une salle de bain plutôt que dans une cuisine ». Amélie prévient d’emblée : « Je ne suis ni écolo, ni bio, je prends les bonnes idées où elles se trouvent ». La jeune femme habite Pluherlin et regrette le manque d’information sur le compostage en particulier
L’emballage, le problème récurrent
Tous sont d’accord : pour faire des économies de déchets, il faut changer ses habitudes de consommation. Un couple venu de Mauron, très impliqué dans le zéro déchet a donné quelques exemples de leur mode de fonctionnement qui ont attiré l’attention des personnes présentent. « Ça fait maintenant quelques temps que nous avons pris conscience du problème et que nous avons changé de mode de vie. Vivre mieux, naturellement et simplement», explique Jérôme le mari. Chez eux, pas de gaspi. « Nous achetons ce dont nous avons besoin dans une ferme à 15 km de chez nous. Les achats de plusieurs exploitations sont réunis (légumes, fruits et laitages) nous venons avec nos récipients et emballages, donc pas de déchets à prévoir. Pareil pour la nourriture, les trognons de pommes sont transformé en gelée, les peaux de bananes en gâteaux (la peau a autant de goût que le fruit) ». La représentante d’une ferme qui fabrique et vends des produits laitiers confirme : « le problème de l’emballage on y est confronté journellement. » Acheter en vrac quand c’est possible, acheter son lait en amenant sa bouteille devient courant (sur le marché de Questembert, c’est possible.) sont quelques conseils ou idées, qui ont été avancés au cours de cette causerie qui s’est terminée par la visite de l’exposition MED en compagnie de Bruno Dumontet.
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