Oust à Brocéliande

Publié le 14 juin 2017

Sérent. ALESE : incompréhension autour d’un projet de déménagement

L’association A.L.E.S.E. (L’Association Locale d’Entraide de Sérent et Environs) gère le premier service de soins à domicile qui a été créé dans le Morbihan. Administrée par un conseil d’administration composé de membres bénévoles, elle gère également un service de soins infirmiers à domicile pour les personnes âgée et/ou handicapées qui est accessible à l’ensemble de la population du secteur où l’association exerce son activité, un service de prestations d’aide à domicile et un service de garde d’enfant de + de 3 ans à domicile. Son activité s’exerce à Sérent mais aussi dans plusieurs communes des environs (Malestroit, Bohal, Saint-Guyomard, Saint Marcel…).

L’assemblée générale de l’A.L.E.S.E. s’est tenue lundi dernier à la mairie de Saint-Abraham sous la présidence du maire de Bohal, André Piquet et en présence de plusieurs maires des environs ainsi que de Florence Prunet, la conseillère départementale. Sans entrer dans les détails assez techniques, le bilan de l’activité de l’association est globalement positif. L’actualité de l’ALESE se concentre plutôt sur un projet ou plutôt une opportunité de déménagement. En effet elle est actuellement installée près des anciens locaux désormais inoccupés de l’EHPAD, c’est à dire un peu isolés. Alain Pierce, maire-adjoint de Sérent présent à la réunion, a expliqué que la commune souhaite réaliser une structure d’accueil complémentaire des professionnels de santé dans le centre de Sérent. La mairie propose à l’ALESE de profiter de l’occasion pour prendre sa place dans cet ensemble, ce qui lui permettrait de se rapprocher du centre ville. André Piquet a confirmé avoir reçu cette proposition du maire de Sérent et qu’elle était à l’étude. « Plusieurs options sont en coure d’étude, mais rien n’est fait pour le moment », affirme ce dernier. Mais la rumeur circule sur le fait que ce projet serait déjà « ficelé » et cela entraine une polémique. Au nom des employés, Anthony Kervil a regretté d’avoir découvert cette nouvelle dans la presse, fustigeant un manque de concertation, de reconnaissance. « Ce n’est qu’un projet qui nous a été présenté par la ville de Sérent. Peut-être que ça se fera, mais peut-être pas… », rétorque André Piquet. Cette incompréhension et un manque de concertation dans les projets s’ajouteraient à un certain malaise des employés après deux départs qui, selon Anthony Kervil, déboucheraient sur des conditions de travail dégradées. « Ces départs ont eu lieu à la demande des intéressés », précise André Piquet. Anthony Kervil affirme que les employés ne sont pas contre le projet mais souhaitent plus de dialogue.