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Oust à Brocéliande

Publié le 5 novembre 2016

Sérent. Un deuxième médecin s’installe

Pour reprendre une expression récemment entendue : « c’est le grand mercato médical ». La ville de Sérent se trouve dans une situation critique depuis qu’un médecin a renoncé à venir s’y installer préférant aller à Malestroit. Une seule femme médecin est en place et doit travailler dans des conditions difficiles, face à des patients inquiets de la pénurie de médecins qui touche la ville. La situation va s’améliorer dans quelques semaines. En effet, un nouveau médecin a décidé de rejoindre Sérent et commencera ses consultations le 1er janvier prochain.

Une nouvelle qui soulage le maire, Alain Marchal. « Ce n’est pas nous qui sommes allés le chercher. C’est lui qui nous a contacté parce qu’en s’installant à Sérent, il se rapproche de son domicile. Mais c’est à lui qu’appartient la décision, c’est le propre de la médecine libérale… », indique Alain Marchal. La ville de Sérent va racheter le cabinet médical du docteur Wolf qui pend sa retraite Le nouveau praticien va s’y installer. Alain Marchal annonce que cette annonce n’est pas une finalité en soi et que la municipalité va continuer de travailler avec les médecins en place pour réfléchir à l’organisation des soins sur le long terme.

Cette information n’est par contre pas du tout du goût d’Yvette Folliard, le maire de Ménéac, puisque c’est le médecin de sa commune qui part à Sérent. Et désormais, Ménéac se retrouve sans praticien. Du coup, une réunion de crise s’est tenue ce samedi matin à la mairie de Ménéac pour trouver une solution au problème. Yvette Folliard qui est aussi vide-présidente chargée de la santé du Pays de Ploërmel-Coeur de Bretagne est particulièrement agacée par ce qui se passe en ce moment au niveau des médecins. « Ils jouent au jeu des chaises médicales… », lance-t-elle.

Il y a une autre installation qui ne passe inaperçue. C’est celle du docteur Philippe Despierre qui arrive à Josselin après avoir quitté Malestroit en provoquant un véritable séisme local. La ville de Josselin semble décidément très attractive pour les médecins du pays de Malestroit. En 2013, c’est un médecin de Pleucadeuc qui déjà avait quitté la commune après neuf mois de présence pour s’y installer.

 

 

3 commentaires "Sérent. Un deuxième médecin s’installe"

  1. Bravo !, la déontologie de ces praticiens. Ils semblent ignorer leurs patients… Au profit de quoi ?
    Un « mercato »… Je ne pense pas que le terme soit approprié.
    Il s’agirait plutôt d’un bras de fer avec le pouvoir politique.
    C’est vraiment navrant … Ces médecins ont-ils encore une conscience ?

    1. JE REVIENS SUR MON COMMENTAIRE pour en rectifier les oublis de mots et les fautes de frappe qui deviennent des fautes d’orthographe et d’accords grammaticaux :

      Non Christian!…. ils n’en ont plus depuis longtemps ! Être médecin aujourd’hui n’est plus une « mission » humanitaire , mais un moyen commercial comme un autre de « faire du fric »! C’est apparemment le seul but de la plupart d’entre eux aujourd’hui.
      Le médecin traitant de mes parents nonagénaires « Alzheimer » ( fils de notre ancien médecin de famille et ami), que mon père se gratifiait d’avoir « porté aux bras » dans sa prime enfance, et à qui j’ai donné moi, autrefois, des cours de latin lorsqu’il était lycéen), est venu régulièrement pendant des années , une fois par mois à leur domicile, ( à 300 m de son cabinet médical), leur faire une visite « éclair » de suivi, d’un quart d’heure en tout pour les 2 (consistant à prendre rapidement leur tension et à renouveler une liste en partie inutile de médicaments non remboursables profitables uniquement au pharmacien-situé lui aussi sur les 300 m séparant le cabinet du « docteur » de la maison de mes parents !-), et il leur a « consciencieusement » compté chaque fois 2 visites ( même quand il ne « voulait pas déranger » ma mère assoupie qu’il laissait dormir sans l’ausculter !), majorées de 2 déplacements très lucratifs pour lui (puisqu’il venait à pied en moins de 5 minutes en fin de matinée ou de journée ), mais très nuisibles, (je pense!), pour le …. « trou » abyssal de la sécurité sociale!
      Lorsque l’on sait ( et c’est une visiteuse de la Sécu qui me l’a appris l’année dernière en salle d’attente du dit médecin), qu’aux 23 € de chaque consultation en cabinet s’ajoutent 5 € de dédommagement de je ne sais quoi de la part de la Sécu, (ce qui « tarifie » à 25 € la consultation d’1 quart d’heure et met à « 100€ / heure », le travail en cabinet des dits médecins ), je trouve particulièrement scandaleux de la part de la gent « pratricienne » de faire les grèves que nombre de médecins ont osé faire l’année dernière contre le tiers payant obligatoire (seule bonne initiative de notre déplorable ministre de la santé ), profitable à la majorité des retraités « petits » et « moyens » (obligés de sacrifier bien de petits plaisirs et même de nécessités au vu de l’inadmissible modicité de leurs pensions de retraite, après toute une vie de labeur aussi pénible ( et même plus!), que celui des médecins revendicateurs de toujours plus de profit personnel au nom d’un libéralisme outrancier ( à noter que je ne suis pas du tout « gauchiste » , loin de là, mais simplement éprise de justice sociale méritante et méritée )

      Atteinte l’hiver dernier d’une mauvaise « gastro virale » nécessitant un traitement immédiat , je me suis fait « jeter dehors » avec virulence après deux heures d’attente », un samedi matin de cette époque de grève, et invitée à revenir le lundi d’après en « consultation « normale  » , parce que je n’étais pas une « urgence » selon lui, par le seul médecin de « garde obligée » sur la route de Nantes ce jour là à Vannes , qui n’a toutefois pas oublié de me délester malgré tout, de 23 euros sans me soigner !

      Les jeunes médecins aujourd’hui s’appuient sur la « durée » et la « pénibilité » de leurs études, qui n’ont rien de « supérieur »( j’ose le dire haut et fort au vu leurs graves fautes de grammaire et d’orthographe récurrentes, et de leur « ignorance » de certaines réalités bien plus graves quelquefois que rhumes , et même diabète et autres sérieux problèmes de santé ), à celles d’autres universitaires ( dont je suis !) ,pour revendiquer des rémunérations qui dépassent l’entendement et pour justifier les pratiques scandaleuses de « dessous de table inadmissibles » de la part de certains nombreux « spécialistes ») !

      Ils ne veulent pas devenir « médecins de campagne parce qu’au sortir de leur internat « on » leur dit ouvertement 1)-que seule la spécialisation (réservée aux plus « brillants ») est lucrative , 2)-que la catégorie des généralistes ( réservée aux résultats moyens) est beaucoup moins bien payée, et 3)- que seuls les plus « mauvais » d’entre eux sont destinés à partir pour la ruralité ( qui est pourtant la seule posture médicale vraiment « honorable » à mes yeux, parce qu’être médecin « de campagne » relève encore de la « mission » et non du « commerce ») .

      Non Monsieur ! la profession n’a plus rien d’admirable , comme plus rien d’ailleurs dans notre très malade société, qui paye très cher sa « modernisation » débridée dépourvue d’éthique morale et de déontologie à tous les niveaux, (toutes classes sociales confondues, exception faite quand même d’individus encore dignes de respectabilité ) ont plus depuis longtemps ! Être médecin aujourd’hui n’est plus une « mission » humanitaire , mais un moyen commercial comme un autre de « faire du fric »! C’est apparemment le seul but de la plupart d’entre eux aujourd’hui.
      Le médecin traitant de mes parents nonagénaires « Alzheimer » ( fils de notre ancien médecin de famille et ami), que mon père se gratifiait d’avoir « porté aux bras » dans sa prime enfance, et à qui j’ai donné moi, autrefois, des cours de latin lorsqu’il était lycéen), est venu régulièrement pendant des années , une fois par mois à leur domicile, ( à 300 m de son cabinet médical), leur faire une visite « éclair » de suivi, d’un quart d’heure en tout pour les 2 (consistant à prendre rapidement leur tension et à renouveler une liste en partie inutile de médicaments non remboursables profitables uniquement au pharmacien -situé entre les 2 sur les 300 m!-), et il leur a « consciencieusement » compté chaque fois 2 visites ( même quand il ne « voulait pas déranger » ma mère assoupie qu’il laissait dormir sans l’ausculter !), majorées de 2 déplacements très lucratifs pour lui (puisqu’il venait à pied en moins de 5 minutes en fin de matinée ), mais très nuisibles, (je pense!), pour le …. « trou » abyssal de la sécurité sociale!
      Lorsque l’on sait ( et c’est une visiteuse de la Sécu qui me l’a appris l’année dernière en salle d’attente du dit médecin), qu’aux 23 € de chaque consultation en cabinet s’ajoutent 5 € de dédommagement de je ne sais quoi de la part de la Sécu, (ce qui tarifie à 25 € la consultation d’1 quart d’heure et met à 100€ / heure, le travail en cabinet des dits médecins ), je trouve particulièrement scandaleux de la part de la gent « pratricienne » de faire les grèves que nombre de médecins ont osé faire l’année dernière contre le tiers payant obligatoire (seule bonne initiative de notre déplorable ministre de la santé ), profitable à la majorité des retraités « petits » et « moyens » (obligés de sacrifier bien de petits plaisirs et même de nécessités au vu de l’ inadmissible modicité de leurs pensions de retraite après toute une vie de labeur aussi pénible ( et même plus!), que celui des médecins revendicateurs de toujours plus de profit personnel au nom d’un libéralisme outrancier ( à noter que je ne suis pas du tout « gauchiste » , loin de là, mais simplement éprise de justice sociale méritante et méritée )

      Atteinte l’hiver dernier d’une mauvaise « gastro virale » nécessitant un traitement immédiat , je me suis fait « jeter dehors » avec virulence après deux heures d’attente », un samedi matin de cette époque de grève, et invitée à revenir le lundi d’après en « consultation « normale  » , parce que je n’étais pas une « urgence » selon lui, par le seul médecin de garde « obligée » sur la route de Nantes ce jour là à Vannes , qui n’a toutefois pas oublié de me délester malgré tout, de 23 euros sans me soigner !
      Les jeunes médecins aujourd’hui s’appuient sur la « durée » et la « pénibilité » de leurs études, qui n’ont rien de « supérieur »( j’ose le dire haut et fort au vu leurs graves fautes de grammaire et d’orthographe récurrentes, et de leur « ignorance » de certaines réalités bien plus graves quelquefois que rhumes , et même diabète et autres sérieux problèmes de santé ), à celles d’autres universitaires ( dont je suis !) ,pour revendiquer des rémunérations qui dépassent l’entendement et pour justifier les pratiques scandaleuses de « dessous de table inadmissibles » de la part de certains nombreux « spécialistes ») !
      Ils ne veulent pas devenir « médecins de campagne parce qu’au sortir de leur internat « on » leur dit ouvertement que seule la spécialisation ( réservée aux plus « brillants » ) est lucrative , que la catégorie des généralistes ( réservée aux résultats moyens) est beaucoup moins bien payée, et que seuls les plus « mauvais » d’entre eux sont destinés à partir pour la ruralité ( qui est pourtant la seule posture honorable médicale vraiment « honorable » à mes yeux, parce qu’être médecin « de campagne » relève encore de la « mission » et non du « commerce »)
      Non Monsieur ! la profession n’a plus rien d’admirable , comme plus rien d’ailleurs dans notre très malade société, qui paye très cher sa « modernisation » débridée dépourvue d’éthique morale et de déontologie à tous les niveaux, (toutes classes sociales confondues, exception faite quand m^me d’individus encore dignes de respectabilité )

  2. Grand mercato effectivement ! petits commerçants qui monnayent leur installation (on est loin de LF Celine qui exerçait dans un dispensaire de banlieue) et des élus qui acceptent d’aider à l’installation de ces boutiquiers pour faire croire à leur capacité à lutter contre les déserts médicaux
    Nationaliser la médecine de proximité est peut etre une solution , la sécu fera donc des économies et au moins on saura que l’on aura pas à faire à des commerçants.

    t

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