Publié le 23 octobre 2016

Pleucadeuc. Deux ans de travaux pour moderniser l’école Saint-Joseph

C’est un peu une aventure, mais elle est maitrisée… C’est un chantier d’envergure dans tous les sens du terme qui démarre à l’école Saint-Joseph de Pleucadeuc. L’association des parents d’élèves a décidé de remettre à neuf tous les bâtiments qui le méritaient. Un bungalow vieillot, un hangar…, ces anciens locaux vont être rasés. A la place une structure neuve va être édifiée. Dans un second temps, la partie ancienne va être rénovée et notamment mise aux normes d’accessibilité.

C’est un chantier qui va s’étaler sur deux ans. En septembre 2017, la partie neuve devrait être opérationnelle et l’année suivante, c’est la partie restaurée qui pourra être utilisée par les écoliers. C’est un investissement très lourd puisque l’ensemble des travaux est estimé à environ 700 000 euros. Ils seront financés à hauteur de 320 000 euros par l’association en autofinancement, le reste provenant d’une caisse de solidarité de l’enseignement catholique et d’un emprunt qui a été cautionné à 50% par la mairie. Celle-ci a apporté un soutien moral et des conseils à l’association pour l’aider à monter son dossier. « C’est un gros chantier, mais tout est parfaitement maitrisé. Il était préférable de prévoir une reconstruction complète conforme aux normes en vigueur, plutôt que de se lancer dans des travaux de remise en état au résultat aléatoire… », souligne Jean-Charles Cadoret, président de l’association.

Les parents très impliqués dans le projet ne rechignent pas à retrousser les manches pour participer au projet. Ainsi, samedi, une douzaine d’entre eux étaient présents pour récupérer un certain nombre de matériels qui pourront être réutilisés dans les autres bâtiments, mais aussi pour commencer certains travaux de déconstruction, notamment d’un hangar. Dès demain, les travaux de démolition vont commencer et devraient être terminés avant la rentrée scolaire. La construction de la partie neuve devrait commencer début 2017. C’est une période un peu difficile qui commence puisque le chantier se déroulera en même temps que les cours. Mais au bout de cette cohabitation, il y a l’assurance pour les écoliers d’être accueillis dans des conditions optimales.