Publié le 1 octobre 2015

Sérent. Casques bleus : Stéphane Guitteau décoré

La huitième édition des cérémonies d’hommage aux Casques bleus morts dans des opérations de maintien de la paix s’est déroulée à Mouzillon (Loire Atlantique) il y a quelques jours.
Alain Chailloux, qui organise cette cérémonie a fait partie de la Force Multinationale de Sécurité à Beyrouth en 1983, une mission qui l’a beaucoup marqué.
« Élever un mémorial à Mouzillon ne doit rien au hasard. La demande avait d’abord été faite à la Ville de Nantes, mais à l’époque le maire avait refusé la subvention. Alain Chailloux s’est alors tourné vers le maire de Mouzillon qui a accepté la construction. Depuis huit ans, la stèle trône au cœur du cimetière », explique Stéphane Guitteau, référent 1939-45 de l’amicale des anciens du 41è Régiment d’infanterie.

Les forces de l’ONU ont perdu plus de 4000 hommes depuis leur création en 1948 et en 1988, M Perez de Cuellar, secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies a reçu le prix Nobel de la Paix et en son nom, tous les personnels militaires et civils ayant servi dans ses rangs, c’est pourquoi, chaque membre ayant servi jusqu’à cette date, au sein des Casques Bleus, est co-détenteur du Prix Nobel de la paix.

C’est ainsi que cette année, Stéphane Guitteau, un Sérentais qui avait servi au Bataillon Français de l’ONU en 1985 au sud-Liban, au cours de son service militaire a reçu, au cours de cette cérémonie, cette décoration des mains du président de l’Association Internationale des Soldats de la Paix, en présence des membres de l’Amicale des anciens du 41ème Régiment d’infanterie dont il est un des administrateurs national. « Ils ont servi avec honneur, ils doivent être reconnus à leur juste valeur », souligne ce dernier.
Etaient également présents sur cette cérémonie, l’ambassade de Russie, la consul honoraire de la République Tchèque, l’attaché de l’ambassade de côte d’Ivoire, les autorités civiles et militaires, les associations d’anciens combattants et les porte-drapeau.