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Publié le 16 avril 2015

Ploërmel. Le député Paul Molac est favorable au lycée public

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Le député Paul Molac nous adresse sa réaction après la présentation de l’étude du cabinet Geofocus, concernant l’intérêt de la construction d’un nouveau lycée à Ploërmel. La voici :

« Je souhaite réagir suite à l’étude du Cabinet Geofocus dont les conclusions sont en complet décalage avec la réalité. Cette étude présente le Pays de Ploërmel comme en déclin démographique et économique.
Pourtant, le pays de Ploërmel voit sa population augmenter de 0,9% /an. Cela concerne certes des retraités mais aussi une population de jeunes adultes avec des enfants d’âge scolaire. Le pays de Ploërmel participe donc pleinement à la vitalité démographique bretonne dont la population augmente chaque année de 20 000 personnes. Selon l’INSEE cette évolution se poursuivra dans les années à venir.
De plus, cette augmentation de la population est accompagnée par des créations d’emplois. Le taux de chômage est stable ce qui prouve bien que l’on crée plus d’emploi que l’on en perd.
En effet, de nombreuses entreprises n’ont pas hésité à investir dans cette période réputée difficile. Nous avons des chefs d’entreprises actifs et des salariés impliqués dans leur travail. La crise de l’Agroalimentaire qui a tant fait parler d’elle, est en partie derrière nous. Par exemple, l’ancienne usine Doux de Sérent réembauche. Beaucoup de territoires français nous envient cette réussite. Nous avons localement des leaders économiques nationaux ou mondiaux et beaucoup de PME très actives.

Par contre nous avons un problème de formation de notre jeunesse. La poursuite en études supérieures est l’une des plus faibles de Bretagne. L’élargissement de l’offre d’enseignement en synergie avec les établissements existants est donc une nécessité pour former nos cadres et pourvoir nos emplois de demain. Je rappelle qu’aujourd’hui le Pays de Ploërmel ne fournit pas ses encadrants.

Enfin, il y a un certain paradoxe à réclamer des services publics en milieu rural et refuser à Ploërmel un élément structurant du territoire comme un lycée public. Ce lycée nous est offert par la Région et par l’Etat. Il renforcera l’attractivité de la Ville de Ploërmel et du Pays de Ploërmel. C’est aussi une question d’aménagement du territoire. L’opposition régionale voudrait que ce lycée soit construit à Rennes. Nous n’allons quand même pas tout concentrer dans les grandes villes.
Pour ces raisons,  je suis favorable à l’implantation d’un lycée public à Ploërmel.»

34 commentaires "Ploërmel. Le député Paul Molac est favorable au lycée public"

  1. M Molac, pourquoi balayer d’un revers de main l’étude Geofocus parce que ses conclusions vous dérange et avaliser sans sourciller l’étude TMO parce qu’elle vous arrange. Je trouve cette attitude peu responsable de la part d’un député qui a en charge les deniers de ses concitoyens.
    Vous développez la thèse que tout va bien au niveau économique dans le bassin mais que nous avons un problème de formation de notre jeunesse. Cela vous permet de justifier un élargissement de l’offre scolaire en synergie avec l’existant. Je pense que votre analyse de la situation est pour le moins contestable, elle a d’ailleurs été contestée par vos concitoyens lors des dernières élections.
    De quel élargissement parlez-vous ? Vous soutenez ici la création d’un lycée général et technologique, comme les lycées Brocéliande et La Mennais. Il n’y aura donc aucun élargissement avec les filières L, ES, S, STMG, STI2d que vous allez créer. Imaginez que si ce lycée était construit, on aurait 2 établissements publics quasi-identiques alors qu’un seul est suffisant.
    De quels problèmes de formation parlez-vous ?Regardez attentivement les taux de réussite ainsi que les taux d’accompagnement des lycéens du bassin et vous verrez que ces résultats sont parmi les meilleurs de Bretagne. Cela signifie que les offres de formation des jeunes ploërmelais existent et sont performantes.
    Ce qui est plus problématique est le taux de poursuite d’études, en particulier vers des cursus long et vous le savez mais le dire n’arrange pas votre théorie. Votre dépense à 25 millions d’euros (au moins) ne changera rien sur ce sujet.
    Dernière chose enfin, ce lycée n’est pas offert par la région et l’état. Arrêtez de penser que cet argent tombe du ciel. Ce lycée inutile sera payé par les impôts de vos concitoyens et des entreprises que vous dites en excellente forme mais qui souffrent en particulier d’un taux de prélèvement exorbitant. Le clientélisme français est une des causes de la situation économique actuelle dans notre pays. On est les rois des équipements inutiles : ici un aéroport inutilisé, là un lotissement inoccupé…pourquoi pas un lycée. On préfère dépenser des fonds dans une mairie somptueuse ou des bâtiments pour des services techniques plutôt que faire des investissements pour faciliter la vie de nos PME ou TPE…….

    Utilisez donc cet argent à bon escient, il y a trop de besoins ici et ailleurs pour gaspiller ainsi.

    1. Cette étude est d’un partialité flagrante et à part les anti lycées publics (terme est de Mr le Diffon qui a reconnu la pression terrible du réseau mennaisien dont monsieur appartient sûrement) personne n’est dupe. La conclusion de cette étude est que les deux lycées privés vont perdre de l’argent. Et c’est leur seule motivation.
      Donc ne changeons rien, laissons le pays de Ploërmel décliné pour le bien d’une catégorie particulière. La population doit savoir que les deux lycées privés, et cela transparaît dans l’étude où aucune donnée positive n’apparaît (« noir c’est noir et il n’y a plus d’espoir ») , jouent contre l’avenir du territoire. Ils défendent un intérêt privé et non le bien de tous.
      Et puis question impôts, ce monsieur sait sûrement mieux que quiconque que nous finançons en tant que citoyens une grande partie des deux lycées privés (pour la rénovation des locaux, le salaire des enseignants..). Moi aussi je peux hurler au gaspillage car si des gens veulent payer un enseignement plus cher en ayant la l’idée que leur enfant sera mieux préparé, pourquoi moi je devrais en tant que citoyen, soutenir ce choix ? Notre système d’enseignement permet justement aux gens d’avoir un libre choix ( et que ce monsieur ne me dise pas que le lycée de Guer le permet. il suffit d’interroger les gens qui habitent à l’extérieur de Ploërmel). Sur le territoire de Ploërmel le manque de formation post-bac est déficient, le libre choix inexistant (ceux qui habitent en dehors de Plöermel . Le lycée La Mennais a bien conscience de sa rente de situation et c’est pour ça qu’il est contre un lycée public. Que des élus s’en fassent l’écho est un scandale.
      Regardons autour de nous. Des villes comme Loudéac, Pontivy, Redon, Questembert, ont un lycée public et privé et tout se passe normalement dans une concurrence et complémentarité admise.
      Et pour paraphraser un homme célèbre, habitants du pays de Ploërmel « n’ayez pas peur » du lycée public. Il fera grandir le territoire et augmenter la croissance démographique. Et surtout insufflera un vent d’ouverture dont nous souffrons actuellement.

      1. Vous dîtes : « Ne changeons rien, laissons le pays de Ploërmel décliner ». Vous admettez donc les conclusions de l’étude Geofocus et je trouve que c’est honnête et courageux de votre part. Vous allez même au-delà en parlant de déclin actuel du bassin.
        Vous dîtes ensuite : « le lycée de Guer ne permet pas ce libre choix ». Après avoir méprisé les footballeurs du PFC que vous avez snobés dans un article de Ouest-France, vous vous en prenez au lycée public de Guer et tous ses personnels, c’est dommage.
        Vous ajoutez : « les lycées privés jouent contre l’avenir du territoire ». Vous soutenez donc qu’ils font tout pour que la moyenne d’âge du bassin augmente et qu’aucune entreprise ne s’implante à Ploërmel. A qui pouvez vous faire croire ceci ? Eventuellement à votre groupuscule, composé d’activistes anti enseignement privé, mais à qui d’autres ?
        Soyez un peu sérieux, s’il vous plait. Un parent d’adolescent du bassin ploërmelais a effectivement le choix actuellement d’envoyer son enfant dans le public ou dans le privé. Que cela vous plaise ou non, c’est un fait. Vous dites vous-même que les frais de fonctionnement de tous ces établissements (publics et privés) sont pris en charge par nos impôts. Pourquoi alors en rajouter inutilement ?
        Faites preuve de pragmatisme. Si le lycée de Guer n’existait pas, vous auriez mon soutien et celui de beaucoup d’autres . Oui mais il existe………..Donc payer des impôts me semble légitime et juste dans la mesure de ses moyens mais participer à votre entreprise idéologique me semble inadmissible. D’autant plus inadmissible que cet argent pourrait être utilisé pour tant d’autres projets.
        Dernier point moins objectif : un message subliminal qui transparaît de vos propos et de ceux de vos soutiens est l’irritation que vous ressentez à voir les réussites du lycée La Mennais . Vous devriez au contraire, à mon sens, vous en réjouir . Ca montrerait à tout le monde que votre intérêt est vraiment dans la réussite des jeunes du bassin et pas dans la destruction d’une institution non conforme à vos convictions.

        1. MABONSO… je ne sais pas à qui je m’adresse, mais lisez bien les mots de M. Fontenelle, il faut les comprendre avec un peu de subtilité… Le déclin de Ploërmel n’est pas dans ses projets, mais seulement dans l’étude de Géofocus où les données ont été troquées, même si certaines sources viennent de l’INSEE, mais aussi de sources impartiales : DDEC… Donnez la signification de ces initiales…
          Pour ce qui est de l’autonomie des lycées de Ploërmel, j’ai été surpris de voir l’article suivant :
          https://www.lesinfosdupaysgallo.com/2015/04/17/pays-de-ploermel-qui-beneficie-des-aides-de-la-region-2/
          Sur une somme totale de 1 024 700 € allouée au Pays de Ploërmel pour « tant d’autres projets » la Région subventionne à la hauteur de 646 756 € ces établissements !! et 16 716 € pour Guer et Josselin !!
          J’aimerai aussi que mes impôts partent dans les murs des établissements de l’Etat, accessiblent gratuitement pour tous.

          1. Que proposez-vous alors?
            Je n’ai pas lu dans les propos de M Fontenelle qu’il souhaitait l’arrêt des paiements d’état pour l’enseignement privé. Si c’est le cas dîtes le.
            Mais en tout état de cause, vous ne répondez pas à la question: ce futur lycée est-il utile en plus de celui de Guer. La réponse est à mon avis NON que ça vous plaise ou non.
            Pour être objectif sur les chiffres, il me semble me souvenir d’une dépense récente de 12 000 000 d’euros pour Guer mais je dois sans doute me tromper.
            Financer la toiture de tel établissement, les enseignants d’un autre……..est à la base de notre fonctionnement scolaire. Payer pour ce fonctionnement est républicain. Financer un lycée supplémentaire dans un bassin qui n’en a pas besoin est inadmissible au moment ou les entreprises sont en difficultés par trop de charges et ou vos concitoyens croulent sous les redevances. D’ailleurs si s’était utile, il y aurait un consensus sur ce sujet. Personne ne pourrait être contre. Si Guer n’existait pas je serais avec vous oui mais Guer existe………………….

        2. M. Mabonso, je retiens « mais participer à votre entreprise idéologique me semble inadmissible. »
          Vous m’expliquerez comment soutenir un enseignement CATHOLIQUE n’est pas une « entreprise idéologique » et donc tout aussi « inadmissible ».
          En ce qui concerne l’étude Géofocus, je retiens de leur page web (« En deux mots … », à gauche):
          « Géofocus accompagne les organisations dans … l’optimisation de leurs activités ».
          En ce qui concerne les établissements catholiques de Ploermel, il me semble qu’ils ont bien fait leur travail. 🙂
          Je suis persuadé qu’ils peuvent aussi élégamment démontrer la nécessité d’un lycée public à Ploërmel. Il suffit de payer.
          A ce propos, les demandeurs ont payé avec quoi ? ils auraient des fonds qui ne seraient pas exclusivement destinés à l’enseignement ?
          Le fond du problème soulevé par La Mennais & associés est bien celui de l’optimisation de l’existant de ces établissements confessionnels.
          Ce n’est pas un problème d’éducation mais bien, de leur point de vue, un problème purement économique et puisqu’on parle de domaine « privé », j’ajouterais problème de « marché » et de libre concurrence.

          1. Vous pensez que l’étude TMO est très objective? Vous pensez que les taux d’augmentation de la population scolaire sont réalistes et pas « commandés » par le demandeur?
            Je retiens que les projections de TMO sont contredites par la réalité sur ces dernières années et ça me fait dire qu’il faut réfléchir à deux fois avant de faire une construction coûteuse. Je pense que cette vision est pragmatique.
            J’observe qu’on continue d’investir dans tous les lycées existants alors qu’un nouvel établissement est censé arriver. J’observe qu’il existe des places vacantes dans tous ces établissements existants. Je me dis donc que ces 25 000 000 € serait beaucoup plus utile dans l’agglomération rennaise, qui est en manque de places immédiatement au nord comme au sud.
            Le temps de la Gabegie devrait être terminé. Faisons pression sur le conseil régional pour qu’il accélère l’implantation de 2 lycées utiles et je vous soutiendrai. Quand la nécessité de l’établissement de Ploërmel sera démontré, vous aurez mon soutien.
            Si le lycée de Guer n’existait pas, je serais de votre côté, oui mais il existe………………………

          2. Vous dites que l’étude Geofocus n’est pas impartiale, vous devriez alors aussi vous poser les mêmes questions sur l’étude TMO. Avoir des taux d’augmentation de la population scolaire aussi extravagants devrait à mon sens vous interroger quant à la véracité des conclusions de cette étude aussi. Ne pensez vous pas que le demandeur (conseil régional) a le pouvoir d’influencer les résultats d’une étude qu’il a commander pour justifier la construction d’un établissement qu’il souhaite depuis 30 ans? Je pense que OUI.
            Les taux d’augmentation prévus par TMO sont contredits par les chiffres réels observés ces dernières années. Admettez le, c’est un fait.
            Pour parler d’accompagnement scolaire, la France a adopté un système conjoint qui fonctionne correctement dans le bassin. Vous souhaitez aller dans le public, la collectivité vous le permet en finançant 2 lycées publics ( avec chacun des places disponibles), idem pour le privé. On n’a donc pas besoin d’un lycée supplémentaire dans le bassin de Ploërmel .
            Prenons un peu de recul, je suis contribuable et je suis heureux de permettre un maillage scolaire inégalé, avec un lycée tous les 25 km. Qu’il soit public ou privé, je contribue à leur fonctionnement et ça me va. Vous devriez sortir de vos gueguerres passéistes. Nos enfants méritent mieux que cela.

          3. Mr « Mabonso » se cache derrière son pseudo mais nous savons que c’est un des dirigeants des institutions privées. Quant à moi, j’utilise aussi un pseudo car je n’ai pas envie de me faire crever les pneus par (pour reprendre les termes de Mr « Mabonso ») ce «… groupuscule composé d’activistes… » intégristes anti public et anti-équité. Pour qui nous prenez-vous ? Vous parlez de groupuscule comme si nous étions un groupe terroriste. Plusieurs milliers de personnes ont signé les pétitions et se sont prononcées en faveur de la création d’un lycée public à Ploërmel ! De nombreuses autres n’ont pas signé tout en étant d’accord avec cette ouverture : des directeurs d’écoles primaires privées, des parents d’élèves qui ont fait le choix (compte-tenu de la distance) de mettre leurs enfants au privé et qui ne veulent pas s’afficher de peur qu’il y ait des répercussions sur la scolarité de leurs enfants, des enseignants des établissements privés du bassin qui ne peuvent s’exprimer et/ou qui subissent des pressions…

            De plus, comme Mr « Poindessault », je constate le manque de subtilité de Mr Mabonso qui ne semble pas manier l’ironie de Mr « Fontenelle ». Je vais essayer, afin d’éviter toute ambiguïté et perte de temps, de m’exprimer au premier degré.

            Libre choix sur le bassin ? :
            Ploërmel est la deuxième commune de France la plus éloignée d’une offre publique d’éducation (taper « zone de recrutement des Lycées 56 » dans un moteur de recherche pour s ‘en convaincre. Le lycée public de Guer est clairement excentré). Certains élèves des communes de Sérent, Lizio, Cruguel, Guegon, Lantillac, Les Forges, Mohon…mettent plus d’une heure pour atteindre leur lycée public de rattachement. Certaines familles de Josselin s’organisent pour emmener leurs enfants au Lycée de Pontivy mais il n’y a pas de transport scolaire car ce n’est pas le lycée de rattachement ! Comment peut-on considérer qu’il y a un libre choix sur le secteur ? Pourtant Mr« Mabonso » se permet de dire (2ème commentaire) : « Un parent d’adolescent du bassin ploërmelais a effectivement le choix actuellement d’envoyer son enfant dans le public ou dans le privé. Que cela vous plaise ou non, c’est un fait. » Mr Mabonso n’arrivera à faire croire cela à personne sauf à quelques crédules de son entourage. Mr Mabonso n’a pas dû analyser correctement l’étude Géofocus : celle-ci dit

            « L’ouverture d’un lycée public à Ploërmel aujourd’hui entrainerait une perte d’élèves estimée à:
            .486 élèves pour les lycées privés:
            – 373 élèves pour le lycée La Mennais,
            – 95 élèves pour le lycée La Touche,
            – Au moins 18 élèves pour le lycée Jean Queinnec de Malestroit.
            . 164 élèves pour le lycée de Guer »

            Merci de nous prouver par cette étude que les 486 élèves estimés actuellement en lycée privé iraient au Lycée public s’ils avaient réellement le choix !!! La nécessité de construction apparaît clairement !

            La méthode utilisée par les dirigeants du privé est d’assombrir la situation, ils cherchent à semer la crainte dans les esprits, n’hésitent pas à dire n’importe quoi, même aux plus hautes instances. En effet, un courrier adressé au préfet, aux élus de la région et au rectorat d’académie, courrier signé par les chefs d’établissement et présidents de l’OGEC des Lycées La Menais et La Touche, affirme que « le nouvel établissement déstabilisera tous les Lycées existants », en citant cinq établissements (La Menais, La Touche mais aussi Jean Queinnec (Malestroit), Ampère (Josselin) et le Lycée de Guer). Comment un Lycée avec des filières générales peut-il concurrencer un Lycée comme Jean Queinnec qui n’a que des filières professionnelles (4ème/3ème, CAPA service en milieu rural, Bac Pro service aux personnes, Bac Pro service en milieu rural) ? Pourtant Pierre Camenen, cité dans « les infos du pays gallo », sent le Lycée Jean Queinnec menacé. De même, la contre-étude, payée par les instituts privés estiment aussi une baisse de 18 élèves pour ce Lycée. D’où vient ce chiffre alors que l’estimation logique est 0 ! Comment peut-on alors ne pas s’interroger sur la fiabilité de la contre-étude ?
            Le nouveau Lycée public est supposé déstabiliser aussi le Lycée Ampère qui n’est autre qu’un … Lycée professionnel ! (baisse estimée : 0).
            En ce qui concerne le Lycée de Guer, une nouvelle carte scolaire permettra de compenser la baisse d’effectif prévisible.
            En conclusion, le nouveau Lycée public ne déstabilisera pas cinq mais peut-être deux établissements.

            Société Géofocus :
            Alors que Jean Régis de Monneron dans l’étude Géofocus des catholiques n’hésite pas affirmer « « L’activité immobilière est en berne sur le territoire », le maire de ploermel Patrick Le Diffon affirme lui au contraire
            « Au 30 mars 2015, c’est 17 permis de construire qui ont été déposés et accordés. En rythme annuel, la tendance 2014 sera confirmée et dépassée vraisemblablement d’autant que l’accélération du rythme s’est amorcée au dernier trimestre 2014.
            Le nombre de déclarations préalables (construction ou aménagement) est au 30 mars 2015 de 35 contre 93 sur l’ensemble de l’année 2014. Ce chiffre semble bien confirmer la relance du rythme de la construction sur la ville de Ploërmel. »
            L’étude Géofocus fait des prévisions basées sur un scénario pessimiste. Elle se veut impartiale. Il semblerait pourtant que Mr Jean-Régis de Monneron (seul personnel de la sociéte Géofocus) ait des liens très forts avec le seigneur (allez voir ses centres d’interêts), lui-même en lien direct avec les dirigeants des lycées catholiques du bassin de Ploërmel…

            Quel citoyen !
            Mr Mabonso essaie de rameuter large et se pose en grand défenseur de l’argent public alors qu’il n’a peur que des baisses de subventions. Il a raison d’essayer, cela peut fonctionner sur certaines personnes. On croirait même qu’il est pour le développement de l’enseignement public : « Si Guer n’existait pas je serais avec vous oui mais Guer existe…… » Oh ! Quelle grandeur d’âme !!! Quelle générosité !!! (Attention : ironie…) On y croirait presque, non !? On pourrait même penser que Mr Mabonso est un ZADiste : je cite : «  On est les rois des équipements inutiles : ici un aéroport inutilisé, là un lotissement inoccupé…pourquoi pas un lycée ? ». A vous lire, nous pouvons penser que vous êtes allés manifester contre l’aéroport de « Notre-dame des Landes » !!! Vous parlez ici aussi de Lycée inutile, je ne reviens pas sur son utilité prouvée par votre tentative de contre-étude.

            100%
            Dernier point : sachez que nous ne sommes aucunement irrités que le Lycée La Mennais ait un taux de réussite exceptionnel au bac. Un taux proche des 100% attire obligatoirement les familles mais l’analyse de ce taux nécessite quelques réflexions. Tant de perfection…
            Comment La Mennais atteint-il ce taux ? Les enseignants sont à peu près les mêmes (pas plus pédagogues, pas moins…). Les moyens aussi…
            Une petite idée : premièrement, les élèves des établissements publics et privés ne sont pas issus des mêmes catégories socio-professionnelles. Tout le monde ne peut pas se payer les frais de scolarité et frais de cantine (plus chers qu’en public) des établissements privés. Cela peut avoir une incidence sur le taux de réussite. Les pauvres, désolés, vous ne pouvez pas entrer dans cet établissement d’excellence.
            Deuxièmement, dans les Lycées publics la réorientation au cours de l’année de seconde est proposée en cas de difficulté d’un élève, mais elle n’est pas aussi fortement suggérée (voire imposée) qu’à La Mennais où on réoriente en interne (les entrées d’argent sont préservées) dans les sections professionnelles du même Lycée ou dans la grande famille (Lycée professionnel Jean Queinnec, La Touche).
            Troisième hypothèse : les locaux que vous occupez amènent vos élèves à plus de spiritualité ce qui les amène haut, toujours plus haut…

            Sachez, Mr Mabonso que, contrairement à ce que vous essayez de faire croire, notre intérêt est dans la réussite des jeunes du bassin. Nous sommes au troisième millénaire. Votre lutte anti-lycée public, avec votre groupuscule, apparaît archaïque, poussiéreuse et ridicule aux yeux de la population locale et aux yeux d’étrangers au secteur. C’est sujet de moqueries. C’est un combat du siècle dernier. Une ville de 10 000 habitants doit avoir un lycée public. C’est une évidence. Pour l’image de la ville tournée vers l’avenir et pour nos enfants qui doivent avoir un lycée public de proximité.

            Pour plus d’information, n’hésitez pas à aller sur la page facebook du comité de soutien http://www.facebook.com/lyceepublicploermel

            Laïc Propublig

    2. La querelle au sujet de l’étude réalisée pas Géofocus n’est pas d’actualité. Le pays de Ploermel compte plus de 8000 habitants, le bassin ploermelais avec Josselin, Malestroit n’offre aucun lycée public!! Et c’est cela le problème. Comment faire lorsque vous habitez ici? Aller à Guer? à 20km? mais pourquoi? Rien ne le justifie. Guer est beaucoup plus petit que Ploermel. La seule raison est qu’il y a un lycée catholique privée qui bloque tout et cela depuis cinquante ans. De quoi se mêlent ils avec leur étude? cela ne les concerne pas. Est-ce que l’on manifeste pour la fermeture du lycée Lamenais? Non, alors laissons ceux qui défendent les droits de tous, l’égalité des chances, tranquilles. Des jeunes vont enfin pouvoir être traités comme il se doit et ne pas être obligés de devenir interne ou de passer du temps dans les transports. Il est du devoir de l’état de proposer une offre lycéenne publique qui correspond à la démographie d’un site. Et ce devoir est bafoué depuis trop longtemps. Et puis un lycée public, cela crée des emplois, cela attire des familles…..
      Pour mes enfants qui ont dû aller sur Vannes…… et pourtant j’y croyais à ce lycée, un terrain avait été acheté pour….
      pour mes petits-enfants….. qui n’auront plus à subir l’inadmissible, merci de laisser enfin ce lycée s’implanter.

  2. Monsieur Mabonso vous défendez une thèse minoritaire dans le bassin de Ploêrmel. Et vous le savez sûrement mieux que quiconque car j’imagine que vous travaillez au sien d’un des deux lycées privés. Vous craignez le lycée public car vous connaissez bien la situation monopolistique de l’enseignement privé dans le bassin. Je voulais ajouter ceci : quant on est payé par les pouvoirs publicsou que l’on profite de son financement on ne s’oppose pas à un service public, ou alors on change de posture et on défend le tout privé. Monsieur Mabonso vous êtes bien seuls !

    1. Je ne pense pas qu’il y ai de monopole ni de profit de la part des lycées privés. Ils n’ont de privé que le nom. Il assurent un service public par des enseignants payés par l’état, mais sans statut réel de fonctionnaire. Un lycée public sur Ploermel entraînera des pertes d’emplois. C’est cela que défendent les pseudo  » anti-lycée public », terme qui vient des « anti-lycées privés », des gens qui scandent  » a bas la calotte » et qui se disent LAÏCS. Si c’est la fermeture de toutes les écoles, collèges et lycées privés de France qu’ils souhaitent, alors l’état se retrouvera encore plus sur la paille. Ces mêmes personnes pensent également que les caisses de l’état sont une sources inépuisables de financements. Quand j’entends que le lycée est un CADEAU de la région, ça me fait bondir. Arrêtons le gaspillage. Rien n’est gratuit, même pas les cadeaux.

      1. Ah voilà la vieille rengaine. Les extrémistes ne sont pas toujours du côté que l’on pense. Je n’ai rien contre les catholiques et le slogan « a bas la calotte » ne fait pas parti de mon vocabulaire. A vrai dire la religion m’importe peu dans ce débat et que ce lycée soit catholique, protestant ou je ne sais quelle confession le problème n’est pas là. Du moins pour moi. Deux lycées privés sous contrat ont un coût pour les familles (la scolarité + frais de restauration). Le coût à Guer, même avec transport est inférieur au coût d’une scolarité à La Mennais. Le bassin de Ploëmel est le deuxième en France a être le plus éloigné d’un lycée public (source nationale). Les habitants en dehors de Ploërmel se situe à plus de 25 km avec parfois deux heures de transport par jour.
        Il y a aussi une certaine philosophie dans l’enseignement qui, quoique l’on dise, pour avoir un aussi formidable taux de réussite en S mise sur une sélection déguisée. Cela va fait hurler nos chers détracteurs mais beaucoup de parents l’ont vécu pour leurs enfants.
        La discussion peut tourner sans fin on ne se mettra jamais d’accord pour une simple raison, nous ne sommes pas sur le même mode de raisonnement. Je n’ai aucun intérêt particulier, mes enfants n »iront jamais dans ce lycée public, je n’ai pas de terrain à vendre, l’object c’est de remédier à une situation qui vu de l’extérieur scandalise. Alors on peut nous traiter de gauchistes, de « bouffeurs de curés » ou de je ne sais quoi, ce combat est juste. D’ailleurs le Maire s’est rangé à cet avis et il n’y a plus que quelques élus chenus pour penser le contraire.

        1. M Laic, vous soutenez beaucoup de thèses graves : Vous parlez d’intégristes anti-public qui vous crèvent les pneus ; allez voir la gendarmerie si ça existe vraiment. Vous parlez aussi de représailles sur la scolarité des enfants dont les parents se prononceraient pour le lycée public ; retournez voir la gendarmerie pour discrimination et ajoutez l’inspection académique . Ou alors c’ est du second degré que je n’arrive toujours pas à comprendre, je ne sais plus.
          Vous ajoutez une information en légère contradiction avec celle de M Fontenelle. Vous parlez d’1h pour certaines familles pour se rendre au lycée là où M Fontenelle parle de 2h. Compte tenu de l’objectivité de M Fontenelle, je pense qu’il a raison mais qu’il a choisi un jour où il y avait des bouchons ou de la neige, ou peut-être était-ce encore du second degré que j’ai du mal à saisir.
          M Fontenelle ajoute quelque-chose de savoureux : quand on travaille dans le public on ne doit pas s’opposer à un nouveau service public. Je n’ai rien à ajouter sur ce point si ce n’est vive la liberté de penser, ça m’éclaire sur votre ouverture d’esprit.
          Vous terminez tous les 2 par votre sport préféré (qui n’est pas le football), que vous pratiquez sans fausse note en stéréo : dénigrer le lycée La Mennais. Vous soutenez qu’on y réoriente en interne de manière imposée ou qu’on y pratique une pseudo-sélection. Si vous avez des preuves de ce que vous avancez, l’inspection académique sera à nouveau intéressée.
          Pourquoi tant de haine ? Il me semble que le lycée La Mennais est sous contrat et que ceci lui impose les mêmes règles scolaires que celles qui régissent les établissements publics. Trèves d’affabulations et de mythomanie, sur ces derniers points vous pouvez, comme je viens de le faire, vous référer à des indicateurs factuels et incontestables. Le taux d’accompagnement au lycée La Mennais est de 88 % là ou le taux attendu n’est que de 78 %. Cela signifie que dans cet établissement, un élève entrant en seconde GT a 88 % de chance d’obtenir un bac GT dans l’établissement alors que le taux attendu par le rectorat s’élève à 78 %. Je vous laisse comparer avec d’autres établissements pour essayer de trouver une faille mais je vous prévient ça ne sera pas simple car ce taux est un des meilleurs de Bretagne.
          Vous attendez le « cadeau » de Mme LeMarre depuis si longtemps que faire des entorses avec l’objectivité est presque compréhensible. Je pense que votre demande de nouveau lycée est légitime mais je pense qu’y répondre positivement ne l’est pas. La liberté de choix existe déjà. On ne doit pas gaspiller et se goinfrer sur la dette qu’on lèguera à nos enfants. Investissement Oui, Gabegie Non.
          Si le lycée de Guer n’existait pas, je vous soutiendrais……………….oui mais il existe. Soutenons ensemble la construction immédiate de 2 lycées nécessaires dès maintenant à Rennes.

  3. A M. Fontenelle et M. Laïc Propublig

    Pourquoi affirmer que le lycée La Mennais est un lycée sélectif ? En analysant bien les chiffres du rectorat, presque tous les élèves entrant en seconde finissent avec leur Bac en poche. Les mauvais élèves ne sont donc pas triés pour faire gonfler le taux de réussite. Ça existe dans les grandes écoles Parisiennes (Publiques et privées) mais pas à Ploërmel. Il arrive que l’équipe propose une autre orientation pour un jeune qui ne se sent pas à l’aise dans une filière, pour le bien du jeune évidemment. Vaut mieux faire un bon bac STI par exemple qui ouvrira des portes en poursuite d’étude qu’un mauvais bac S et se retrouver en fac sans projet et sans motivation. Souvent ce sont les parents qui s’opposent à cette réorientation, car ils espèrent la réussite de leur enfant dans une filière dite d’excellence (s). Certes, c’est une manière de raisonner, mais ça fonctionne. L’objectif n’est pas d’avoir qu’un bac, mais d’avoir également un projet professionnel qui corresponde au mieux aux jeunes. Quand le chemin est rude, il est préférable de changer d’itinéraire pour arriver au but, même si c’est plus long.

    A M. laïc propublig

    Je vous cite « les élèves des établissements publics et privés ne sont pas issus des mêmes catégories socio-professionnelles. Tout le monde ne peut pas se payer les frais de scolarité et frais de cantine (plus chers qu’en public) des établissements privés. Cela peut avoir une incidence sur le taux de réussite. Les pauvres, désolés, vous ne pouvez pas entrer dans cet établissement d’excellence. » Ça veut dire que les lycées publics ne peuvent pas amener leurs élèves à la réussite ? Alors que les professeurs du public sont mieux payés que ceux du privé, ils ne sont pas capables de dispenser un enseignement de qualité ? Ou bien que les « pauvres » sont forcément de mauvais élèves ? Je trouve vos propos un peu durs.

    Autre citation:  » les locaux que vous occupez amènent vos élèves à plus de spiritualité ce qui les amène haut, toujours plus haut… » Je suppose que c’est de l’ironie. Vous êtes de ceux qui pensent que la prière est obligatoire avant chaque cours ? Ce n’est pas en tout cas un propos laïc!

    1. Avec une telle excellence on se demande bien pour quoi le lycée La Mennais a peur d’un lycée public ! Et quant au distance entre Ploërmel et Guer, je maintien que pour des familles habitant à Mauron, Josselin, Monthertelot et autres commune limitrophes, le temps de transport varie entre une demi-heure et une heure pour aller au lycée à Guer. J’ai fait les portes ouvertes à La Mennais et j’ai rencontré ces familles du territoire de Ploërmel. Beaucoup m’ont dit qu’ils mettaient leurs enfants à La Mennais pour cette raison et que s’il y avait eu un lycée public à Ploërmel, elle aurait choisi ce dernier. Mais vous le savez.
      Je voudrais aussi préciser que la filière STI2D n’existe pas à Guer et que La Mennais est le seul lycée le proposant sur le bassin. Fasse que le nouveau lycée public ait cette filière.
      Maintenant nos positions sont inconciliables. Vous défendez un monopole, et j’assume ce terme. Il suffit de regarder autour de Ploërmel et notamment dans le pays de Josselin pour en être convaincu. L’enseignement public souffre énormément dans ce coin de Bretagne. Je rappelle aussi que le Lycée La Touche, lycée agricole, a ouvert une filière générale avec un bac S (en rapport bien sûr avec sa spécialité environnementale). Nous avons donc, unique sûrement en France, deux lycées privés qui se concurrence pour les secondes générales. Il y a de la place pour un lycée public. De plus le député a raison lorsqu’il rappelle que ce lycée public fait partie d’une politique d’aménagement du territoire pour permettre un meilleur maillage de la population.
      Une dernière anecdote. Plusieurs familles en arrivant sur Ploërmel ont cru que le lycée La Mennais était un lycée… public. Juste pour illustrer la situation anachronique de Ploërmel.
      Autre chose. J’agis à découvert et j’ai le courage de mes convictions. Certaines personnes que je connais sont victimes de pression et dire que « personne ne s’est jamais plaint » c’est juste affirmer que ces pressions existent.
      Le débat pour moi est clos. J’ai dis ce que j’avais à dire. Donc je vous souhaite bon vent et j’espère que les élus sauront faire respecter le vote de la Région et la validation de ce lycée par l’Etat. Le contraire serait un véritable déni de démocratie.

      1. A M Fontenelle.
        Le point de vue du contribuable est simple, votre construction coûte 25 millions ( + les nombreux imprévus) pour un gain quasiment nul puisqu’un lycée public existe déjà. Les lycéens sont formés de manière très satisfaisante dans le bassin par les établissements existants. Mettez en place des navettes directes des lieux les plus éloignés de Guer et vous réduisez d’autant les temps de parcours. Militez pour que les cours se terminent à 16h30 et tout le monde sera gagnant……Vous pouvez ainsi prouver que ce lycée est inutile et remplaçable par des actions simples, pragmatiques et peu coûteuses. Oui mais visiblement ce n’est pas le centre de vos préoccupations.
        Un point de divergence est apparu entre vous et M Molac. Il écrit « en synergie avec l’existant », vous pensez « en opposition avec La Mennais ». C’est dommage de rester sur ces querelles passéistes. Votre leitmotiv est apparu clairement dans vos propos, vous souhaitez détruire la réussite du lycée La Mennais. Vous parlez d’ailleurs beaucoup plus de ce lycée que des jeunes ploërmelais, vous allez même à ses portes ouvertes ! Cela signifie par parenthèses que l’ouverture d’esprit n’est pas là où vous le dites. En effet imaginez ce qui se passerait si le proviseur de La Mennais se rendait à une de vos réunion publique ! Vous admettez aussi sur votre page Facebook des propos de Mme Kervadec qui vous apporte le soutien logistique et les signatures du front de gauche mais qui vomit tellement sur l’enseignement privé que vous devriez vous en éloigner. La fin ne doit pas toujours justifier les moyens…..
        Prenez un peu de hauteur par rapport à votre obsession, la réussite du lycée La Mennais que vous combattez est avant tout celle des jeunes du bassin. Combattre cette réussite est donc combattre la formation des jeunes lycéens auxquels vous devriez penser plus souvent. Souhaitons que la démocratie locale soit respectée. Les ploërmelais se sont exprimés clairement aux dernières municipales et cantonales, ils ne veulent pas de vos dépenses inutiles et des impôts qu’elles engendrent. (Notez que les électeurs vannetais ont fait de même concernant votre amie Mme Kervadec qui a récolté 4% par deux fois) Souhaitons que M Le Diffon respecte leur volonté. Souhaitons aussi qu’il applique le discours de M Dufeigneux, son futur collègue de groupe à l’assemblée régionale.

        1. “ANECDOTE“

          Cher MABONSO,
          Vous citez “Souhaitons que M Le Diffon respecte leur volonté. Souhaitons aussi qu’il applique le discours de M Dufeigneux, son futur collègue de groupe à l’assemblée régionale. “

          Pour votre gouverne, Mr Dufeigneux vient d’être élu conseiller départemental du 56 , il quittera vraisemblablement le conseil régional aux prochaines échéances électorales, du moins cela est à espérer au regard du cumul des mandats, vous me direz rien ne l’oblige, mais enfin !!

          Quant à Mr Le Diffon, Maire, Président de communauté de communes, Président du Pays de Ploërmel, “bientôt au conseil régional“, n’allez pas trop vite en besogne, il y a encore beaucoup d’eau à couler d’ici les prochaines élections, laissez donc le choix aux instances politiques départementales d’opérer et à la démocratie de s’exprimer.
          Bien à vous

          1. Vous avez raison, merci d’avoir rectifié.
            Je souhaite donc que M Le Diffon se conforme au discours de son prédécesseur au sein du groupe d’opposition régionale.

        2. C’est le monde à l’envers ! Maintenant on veut détruire le lycée La Mennais. C’est vraiment du grand délire. Notez que dans le bassin de Josselin l’enseignement privé catholique ne s’est pas gêné pour détruire les petites écoles publiques, avec l’appui des élus c’est vrai.
          Mr Mabonso, dont on ne connaît toujours pas le pedigree mais les idées politiques,ose nous parler d’ouverture d’esprit. On croit rêver. Oui j’ai fait les portes ouvertes car c’est le SEUL lycée proche de chez moi. Mais je vous rassure, mon fils n’ira pas car il n’y a pas de classe européenne dans ce lycée d’excellence. Et quant au directeur du Lycée La Mennais, j’ai eu l’occasion lors de la signature de la pétition de le rencontrer et rassurez vous il est reparti indemne. J’ignore ce que vous voulez prouver mais je sens derrière vos paroles une certaine animosité contre ceux qui ne pensent pas comme vous.
          Quant aux élections. Il est facile d’en tirer des conclusions. Chacun votent selon un projet ou un désir ou une réaction. Difficile de savoir si Mr le Maire à été élu pour empêcher le lycée public vu que durant la campagne il est toujours rester flou sur le projet.
          Je pense aux jeunes cher Mr Mabonso et c’est bien pour ça que le comité pour un lycée public se bat. Pour offrir un meilleur choix. Oui un meilleur choix. Le lycée La Mennais se discrédite en s’opposant au lycée public. Il démontre que son audience tient davantage de sa situation. Alors oui il a un taux magnifique. Mais penser aux jeunes qui ne répondant pas aux critères de réussite de ce lycée doivent choisir une filière non désirée.
          La démocratie vous sied lorsqu’elle est penche de vote côté. Le Conseil Régional n’est donc pas légitime actuellement à vos yeux puisque vous voulez empêcher ce projet d’aboutir. On peut également se poser la question de ce que vous pensez de Mr Le Diffon qui a pris clairement position pour le lycée public. Allez-vous le renverser parce qu’il ne répond pas à vos exigences ? Je plaisante sur la dernière phrase. Et si Mr Le Diffon ait élu à la Région (quant il sera élu car pour vous c’est déjà fait) et qu’il appui ce lycée public, que ferez-vous ?
          Le lycée public se construira malgré vous. Le lycée La mennais s’adaptera comme tant d’autres lycées l’ont fait. Ploërmel sortira enfin de son anachronisme.

    2. A Mr Mabonso

      Je vois que Mr Mabonso ne critique pas l’essentiel de mes propos mais quelques menus détails.
      Par contre, il faudrait éviter de les déformer :
      je ne dis pas qu’il y a réellement des représailles sur la scolarité des enfants dont les parents se prononceraient pour le lycée public mais que les parents ne veulent pas afficher leurs convivtions profondes de peur qu’il y ait des répercussions sur la scolarité de leurs enfants. C’est différent. Vous suscitez la peur.
      Contrairement à ce que vous affirmez, il y a cohérence entre l’information concernant les temps de trajet des élèves désirant aller au Lycée publique. Mr Fontenelle parle de 1/2h à 1h, je parle d’1h. Pour vous éclairer davantage, ces temps sont des temps aller. L’aller- retour peut parfois durer 2h ou plus. Par exemple le trajet Cruguel-lycée publique de secteur dure 41min en voiture (on peut le calculer sur n’importe quel site). Imaginez le temps de trajet en car scolaire avec les nombreux arrêts ! Ajoutez à cela le temps de trajet jusqu’à Cruguel. On dépasse largement les 2h.

      A Mr Degalle
      Mr Degalle a une compréhension toute personnelle de mes propos. Lorsque je dis :« les élèves des établissements publics et privés ne sont pas issus des mêmes catégories socio-professionnelles. Tout le monde ne peut pas se payer les frais de scolarité et frais de cantine (plus chers qu’en public) des établissements privés. Cela peut avoir une incidence sur le taux de réussite. Les pauvres, désolé, vous ne pouvez pas entrer dans cet établissement d’excellence. », il ne faut pas comprendre « les lycées publics ne peuvent pas amener leurs élèves à la réussite (sic)» ou que « ils (les professeurs du public) ne sont pas capables de dispenser un enseignement de qualité (sic)» ou « les  «pauvres » sont forcément de mauvais élèves ». Où est-ce écrit !?! Ce n’est pas cela qu’il faut comprendre. Il faut comprendre qu’il y a une différence de frais d’environ 800€ entre un demi-pensionnaire 5 jours au Lycée de Guer et un Lycéen DP5 du Lycée la Mennais. Afin d’éviter les contestations chronophages voici le détail :
      Frais Lycée de Guer : Demi-pension 517,27€
      Frais La Mennais : Demi-pension 850 € + contribution 470 € = 1320 €
      Les frais supplémentaires s’élèvent donc à 800€ par an pour un enfant et 1600€ pour deux.
      Mr Degalle s’interroge : « pourquoi affirmer que le lycée La Mennais est un lycée sélectif ? » La sélection se fait au minimum par l’argent ! Tout le monde ne peut pas payer les frais supplémentaires. Ce qui implique que les élèves de La Mennais ne sont pas issus des mêmes catégories socio-professionnelles qu’au Lycée public de Guer. Cela explique certainement le taux de réussite de La Mennais.

  4. Les Lycées La Mennais et La Touche NE SONT PAS des services publics républicains mais des lycées confessionnels catholiques en contrat d’association avec l’Etat; ils ne sont pas soumis à la « charte de la laïcité » (commémoreront-ils en décembre la loi de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat???),affichent le logo « écoles catholiques » sur leurs façades, des signes religieux dans leurs locaux,(qu’ils doivent retirer s’ils font passer des examens publics dans leurs locaux) ont le droit de refuser des inscriptions d’élèves, ne sont pas soumis à la sectorisation, peuvent ne pas respecter les règles d’orientation légales, organisent des options payantes,ont un financement privé voire commercial, relèvent de la direction Diocésaine et non du Rectorat,ont une pastorale catholique etc… Pour la sélection des élèves, tout ce qui est dit précédemment est vrai; certains chefs d’Etablissements Privés catholiques morbihannais d’ailleurs n’hésitent pas à éditer deux bulletins avec deux orientations différentes pour les élèves, un pour s’inscrire dans le Privé avec série imposée, un pour s’inscrire dans le Public avec l’orientation légale!!! Les enseignants du Privé sont payés par l’Etat mais ne relèvent pas de la fonction publique( par exemple il n’y a aucun agrégé dans les Lycées privés car ce grade n’existe que dans l’enseignement Public, les enseignants du Privé ont éventuellement une équivalence), ils ne peuvent pas muter dans un établissement Public mais seulement dans un établissement Privé. Donc, cessons d’entretenir la confusion: La Mennais et La Touche sont des lycées privés catholiques, le seul lycée Public et laïc sera le Lycée Public de Ploermel.

    1. Mabonso ? Nous eûmes naguères quelques passes d’armes sur le blog de l’école de Loyat. Vous répandez vos analyses un peu partout et sur tous les sujets (Lycée public, élections, Pépinières d’entreprises…). Mais derrière des propos conservateurs et à bien des égards très « boutiquiers poujadistes » qui êtes vous ? Nommez-vous ! Quelle est votre bannière ?
      Voltaire

  5. Je ne prendrais pas parti dans ce débat pour ou contre. Il y a beaucoup trop d’idéologie d’un coté comme de l’autre. Je suis sensible aux arguments de chacun. Je comprend tout à fait les risques pour les postes des lycées sous contrat en question. J’ai moi même été licencié économique suite à une chute brutale d’élèves dans un établissement sous contrat. On ne peut pas balayer d’un revers de main ce problème d’emploi dans le contexte économique que nous connaissons. En revanche, une chose m’étonne c’est tous ces nouveaux sauveurs d’argent public qui jaillissent à Ploërmel.

    Dexia pille plus de 5 millions d’euro dans les caisses de la commune de Ploërmel depuis les 15 dernières années et je n’ai pas vu grand monde crier au scandale après de telles escroqueries. Se faire fauché plus de 5 millions d’euros en intérêt, ça c’est vraiment du gâchis d’argent public. Ce sont 5 millions qui ne sont pas utilisé pour redynamiser l’économie local. Je dis 5 millions c’est probablement plus, il faudrait un audit professionnel de la dette de Ploërmel pour répondre à cette question

    Je rappellerais ce point à chaque fois que ce sera nécessaire ! On ne peut pas rester impuissant face à Dexia qui vole l’argent des contribuables ploërmelais(es) et qui menace de nombreux services publics et de l’autre coté jouer les chasseurs de gaspillage d’argent public.

    David CABAS

  6. La construction d’un nouveau lycée à Ploërmel est-elle souhaitable ? Je pense que non pour plusieurs raisons.
    La principale est une raison budgétaire. Le bassin de Ploërmel est doté d’un établissement public général et technologique à Guer, qui a des places vacantes. On peut aménager les transports et les horaires pour rendre ce lycée plus accessible par tous les jeunes du secteur. Je pense donc qu’en construire un second est superflu. A-t-on les moyens de construire un lycée « accessoire » ? A l’évidence non. Au niveau local , les caisses sont vides. Le coût des aménagements semble difficilement surmontable , au dire des responsables des finances communales. Au niveau national le constat est le même, on parle de rationaliser à tous les niveau et de 2 000 000 000 000€ de dettes. Au niveau régional, la banlieue rennaise est en croissance démographique exponentielle et devrait en toute objectivité recevoir ce nouvel équipement. Le fonctionnement des lycées français publics et privés est en grande partie payé par l’état. Pourquoi vouloir absolument payer pour un lycée supplémentaire alors que l’existant suffit ? C’est incompréhensible.
    Une autre raison est scolaire. Les lycées existants font un travail de formation remarquable. Un nouveau lycée ne pourrait pas améliorer la formation dispensée au jeunes du bassin. Pourquoi vouloir déséquilibrer ce qui fonctionne ? C’est incompréhensible.
    Une dernière raison est le soutien aux personnels enseignants et non enseignants qui vont perdre leur emploi. L’opposition des salariés qui vont se retrouver au chômage est évidemment légitime. Ils ne sont pas fonctionnaires et vont se retrouver dans la précarité. Je les soutiens au même titre que je soutiens les « GAD », les « MPAP », les « GEFCO »…..
    Je clos à présent ma participation à ce débat, je suis toujours étonné de lire l’idéologie et le dogmatisme exprimés par les partisans de cette construction, plus intéressés par leur combat d’arrière garde que par l’intérêt général. Souhaiter détruire ce qui fonctionne est un mal français, il n’est pas très reluisant surtout quand il est soutenu par les pouvoirs publics.
    Pourtant M Fontenelle a raison, ce lycée se fera sans moi mais avec mes impôts , les vôtres et la dette léguée en cadeau à nos enfants. Réjouissons nous ensemble de voir ces impôts encore augmenter et de voir nos entreprises crouler sous les charges jusqu’à disparaître. Ceci est très structurant pour le bassin ploërmelais!!!
    Si le lycée de Guer n’existait pas je serais de leur côté car la dépense serait évidemment nécessaire, oui mais le lycée de Guer existe et on continue d’y investir…………………………..

    1. Qui êtes-vous Mabonso ? Qui êtes-vous pour ne pas comprendre que des esprits libres et sécularisés ne veulent pas mettre leurs enfants dans des institutions religieuses, sélectives dont le socle millénaire repose sur le dogme et la foi, de quelque obédience fut-elle. Des parents qui déplorent que depuis des décennies, les institutions ploërmelaises, politiques et/ou religieuses refusent à ces famille un accès géographique et scolaire confortable, démocratique et républicain. Les Lumières ne semblent pas s’être attardées sur tous les esprits du pays de Ploërmel. Le lycée de Brocéliande vivra grâce à une nouvelle carte scolaire, mais il n’empêche qu’il est un anomalie géographique issue d’une pensée politique et religieuse étriquée qui lui valut un refus de Ploërmel fin des années 60. Pensée qui par vous perdure encore aujourd’hui. Merci d’être cette pensée archaïque et fossile. Merci pour les archéologues de l’opinion d’être de cette pensée d’un temps jadis, cette pensée que combattirent naguères Voltaire et Diderot.

      1. Monsieur Chevrier, pendant plus d’un millénaire, en gros de la chute de l’empire romain jusqu’à la Révolution (et même jusqu’en 1905), l’Église a assumé des fonctions aujourd’hui dévolues à l’État. C’est elle qui a assumé des missions de service public comme l’état-civil, l’instruction publique ou même le réseau hospitalier. Nos université et nos hôpitaux en ont directement hérité. Il n’y a pas si longtemps encore, les infirmières étaient souvent des religieuses. Certes, les temps changent et les gens aussi. Mais on ne peut pas tout balayer d’un revers de main sous prétexte que ce n’est pas laïc. Laïc ne veut pas dire « sans religion ». Renier la culture catholique est une grave erreur. Vouloir supprimer l’école privée et « libre » aussi.
        Vous dites que la cité de Brocéliande survivra grâce à une nouvelle carte scolaire. En effet, alors que la population de Ploërmel vieillie avec une croissance très légère, celle de Rennes rajeunie avec une forte croissance. C’est donc une partie de la jeunesse rennaise qui sera contrainte de faire plus de 40 Kms pour accéder à un lycée public. Ce sera alors l’occasion de créer un nouveau comité de soutien pour un nouveau lycée public. Mais les caisses de l’état se vident. Sachant qu’un élève scolarisé dans un établissement public coûte plus cher qu’un élève scolarisé dans un établissement privé (http://www.ifrap.org/education-et-culture/10-idees-fausses-sur-lenseignement-publicprive#cosiness-close), le choix d’un établissement privé sera peut-être retenu, et tout le monde sera content, ou pas.

        1. L’IFRAP, il faut aussi savoir ce que c’est ! C’est une « Fondation » qui a des points de vus très tranchés…
          Leurs grandes lignes laissent perplexe tout de même… là ce n’est même pas de l’enseignement « Privé sous contrat » qu’il s’agit !…

          Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_iFRAP_%28Fondation_pour_la_recherche_sur_les_administrations_et_les_politiques_publiques%29
          1-La Fondation iFRAP (ou Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) est un think français libéral…
          2-La Fondation iFRAP argumente notamment en faveur des mesures suivantes :
          – Réduire la taille de l’administration : réduire les effectifs d’agents public, aligner le droit des organismes publics et des organismes privés (par exemple : même tarification pour un même service pour les hôpitaux publics et privés), supprimer le statut des fonctionnaires
          – Changement de la fiscalité pour favoriser le financement des nouvelles entreprises.
          – Baisse des allocations des chômeurs pour ne pas rendre la situation en recherche d’emploi plus attractive que le salariat.
          – Ouverture des magasins le dimanche
          – Supprimer l’impôt sur les grandes fortunes
          – Suppression du SMIC
          – Privatisation de l’eau, privatisation de l’électricité, privatisation de la santé, et privatisation de l’éducation

        2. M.Degalle, 1000 ans de christianisme ce sont aussi les ordalies, l’inquisition, les croisades, la dîme, la Sainte Ligue, le Chevalier de la Barre et le Père Dupanloup… Mais il y a eu 1789.
          Vous affirmez « Laïc ne veut pas dire « sans religion ». Renier la culture catholique est une grave erreur. Vouloir supprimer l’école privée et « libre » aussi. » Que n’ai-je jamais dit cela ? Je vais même plus loin, la présence d’établissements privés confessionnels sous contrat sur notre territoire de quelque religion qu’ils fussent m’importe assez peu. En revanche, l’anomalie politique est de n’y point trouver d’établissement public. Le refus de Ploërmel dans les années 60 d’accueillir un établissement public et l’acceptation de de Boissieu de l’implanter au confins du camp militaire de Coëtquidan ont condamné des générations d’élèves à subir de longs déplacements bien souvent préjudiciables aux rythmes des élèves. Et penser une seule seconde qu’un lycée privé puisse convenir à tous et remplir les mêmes missions de service public est un raccourci intellectuel à peine tenable. Raisonnons par l’absurde (Si si vous allez réussir) : Imaginez vous dans ce dilemme mais avec une autre religion comme unique représentant des institutions scolaires locales ? Pas facile dans ce cas. Où l’on se dit qu’un établissement public, laïc et de proximité serait le bienvenu. Et bien voilà, nous sommes d’accord.
          Très sincèrement Lamennais ou pas, je n’en ai cure et vous l’avez bien compris. Le projet est d’utilité publique, vous continuerez à mettre vos enfants dans les institutions chrétiennes et mes élèves de Josselin pourront enfin aller confortablement au Lycée.

        3. M. Degalle,

          En vous lisant, j’en déduis qu’il serait donc inconcevable que les enfants de cadres du sud de Rennes fassent 40 km pour aller au lycée public (alors qu’ils ont déjà un réseau de transport en commun très développé), mais ça ne vous dérange pas que les enfants d’agriculteurs et ouvriers de la région ploërmelaise fassent 40 km pour aller au lycée public. Vous nous dites que la population de Ploërmel vieillit mais dans les communes comme Sérent, Guégon, Gourhel, … il me semble que beaucoup de jeunes couples s’installent …

  7. mon Dieu que ce débat passionne ! et perturbe les esprits ! (Je n’ai pas pu résister à ce petit trait d’humour …) Deux petites choses à dire : le lycée accueille des jeunes de toutes catégories socio-professionnelles qui ont le droit aux bourses pour payer leur scolarité. Avez vous des témoignages de familles qui n’ont pu payer leur scolarité et dont les jeunes ont été exclus du lycée ? Parfois le chômage frappe et l’argent ne rentre plus … Les jeunes sont toujours accueillis et ne sont pas privés de cantines comme cela peut se voir parfois dans des municipalités peu scrupuleuses en France … Un fond d’aide sociale existe qui permet à ces jeunes de participer aux activités extrascolaires organisées par le lycée. De plus la sélection ne se fait pas à l’entrée, la décision d’orientation appartient aux collèges. Si nous ne pouvons plus accueillir un jeune c’est faute de place ! Deuxième point nous sommes certes un établissement catholique (et pendant des années cela a fait la fierté de Ploërmel …), mais nous appliquons les principes de la République, nous accueillons dans nos classes des jeunes de toute confession et la religion n’est pas le fondement de l’éducation que nous dispensons mais nous ne renions pas l’idéologie de nos fondateurs qui furent jean-marie de La Mennais et Gabriel Deshayes dont la préoccupation commune fut d’accueillir les enfants de leurs campagne et de leur offrir un accès à la culture… Depuis quelques années les crucifix disparaissent de nos salles de cours en raison de leur vétusté et nous ne consacrons pas de budget pour les remplacer, il y a d’autres priorités … enfin nous avons obligation de suivre les programmes et nous nous appuyons sur les mêmes manuels que nos collègues du public. Et la loi de 1905 est enseignée dans notre établissement comme dans les établissements publics, nos jeunes appartenants pour la plupart à des clubs sportifs relevant de cette loi. Certes nous parlons toujours de religion mais nous avons renoncé à la prière du matin depuis longtemps, nous mettons en place des actions de solidarité pour des associations ploermelaises comme la banque alimentaire, c’un espoir … Et enfin oui nous craignons pour nos emplois et ceux de tous ceux qui collaborent à notre fonctionnement, et oui nous nous opposons aux discours hypocrites des politiques qui prétendent le contraire ! c’est légitime ! Votre combat est certes motivé mais je ne crois pas que Ploërmel soit un désert éducatif…

    1. Mme Bertin,
      Vous précisez dans votre message que toutes les catégories socio-professionnelles sont représentées à La Mennais et que les familles « pauvres » ont droit aux bourses. Je suis une ancienne élève de La Mennais et aujourd’hui maman. Je suis originaire du Roc Saint André, et il était inconcevable pour mes parents de m’envoyer au lycée de Guer qui était situé à 37,3 km de la maison. Donc ils n’ont pas eu le choix ! J’ai deux frères : l’un est allé à La Touche, l’autre à Saint Armel ; mes parents se sont sacrifiés pour nous payer des études ; ils étaient agriculteurs et ne bénéficiaient pas des bourses. Pas de vacances, pas de vêtements neufs … des livres pour le lycée achetés d’occasion ; l’année du BAC, j’ai dû travaillé (au noir) pour pouvoir avoir de l’argent de poche et me payer des vêtements. Combien de familles sont dans ce cas ?
      Vous savez très bien que peu de familles peuvent prétendre aux bourses !
      Je ne regrette pas ses années à La Mennais, même si cela a été difficile d’être 36, voire 40 dans une classe surtout en L.
      Je comprends aussi qu’un lycée public amènerait des suppressions de postes, au niveau administratif, agent technique et assistant d’éducation. D’ailleurs, j’en connais certains dont le poste serait menacé. Peut-être peuvent-ils être prioritaires dans le recrutement pour le futur lycée public ?
      En tout cas, si mes enfants ont les capacités d’aller en lycée général, il est inconcevable de leur faire subir 2 heures de trajet par jour pour aller au lycée de Guer. Mais je n’ai pas non plus envie de connaitre les difficultés financières qu’ont pu rencontrés mes parents.
      Laissons nous le choix !

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