Faits divers

Publié le 28 décembre 2019

La Trinité-Surzur. Un dépit amoureux qui peut coûter cher

« Je viens d’avoir un accident de voiture, je saigne, je n’ai plus de portable »…. C’est le message très inquiétant envoyé par son petit ami qu’a reçu, vendredi soir une jeune femme. Celle-ci a aussitôt alerté les parents du jeune homme domicilié à La Trinité-Surzur. La famille est alors parti à la recherche du présumé blessé, mais n’a trouvé aucune trace d’un accident. Au comble de l’inquiétude, celle-ci a alerté les gendarmes vers 0 h 30 qui ont engagé de gros moyens pour tenter de retrouver cette personne qu’ils pensaient en danger. Toujours sans résultats, les gendarmes ont demandé le renfort d’un hélicoptère qui, en raison des conditions météorologiques n’a pas pu décoller. Un autre hélicoptère a été mis en alerte pour intervenir dès ce samedi matin et les recherches sont suspendues vers 3 h 30.

Mais le lever du jour, voit la réapparition du disparu qui rentre chez ses parents. Il est indemne. Pressé de questions, le jeune homme explique qu’il a dormi dans sa voiture sur un parking et qu’il avait envoyé ce message à sa petite amie qui ne s’était pas présentée au rendez-vous qu’il lui avait fixé. Une vengeance qui pourrait lui coûter très cher.

En effet, en se livrant à cette fausse alerte, il tombe sous le coup de l’article 322-14 du code pénal qui stipule que « le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende ». Il reviendra au parquet de décider des suites de cette affaire qui peut au moins servir d’avertissement à d’autres éventuels amoureux éconduits…