Publié le 21 juillet 2014

Caro. Rythmes scolaires : le casse-tête de la rentrée

La mise en place de la réforme des rythmes scolaires pose beaucoup de problèmes. Mais de nombreuses communes s’y attèlent sans rechigner. L’organisation est lourde, complexe et aussi coûteuse, comme le montre l’exemple de Caro. Cette commune d’environ 1200 habitants doit instaurer, à la rentrée, cette réforme qui va concerner environ 80 enfants de l’école publique ou privée. Il s’agit rappelons-le d’intégrer dans le cycle éducatif, qui s’étalera sur 4 jours et demi, des « temps d’activité périscolaires » (TAP). Ceux-ci ne sont pas assurés par les enseignants. Ils doivent permettre aux enfants de s’initier à d’autres activités culturelles ou d’arts plastiques. A Caro, les enfants pourront s’initier à l’éveil musical, au yoga, à la poterie, à la radio, à la peinture, à l’anglais par groupes de 14 enfants pour l’école privée et de 10 enfants pour l’école publique et cela par roulement sur des cycles de neuf semaines.

Au début du mois, le maire de Caro Noël Colineaux et Béatrice Bocandé, 1ère adjointe ont organisé une réunion publique pour présenter ce nouveau schéma d’organisation à la population. Une soirée qui n’a pas attiré les foules, sans doute en raison de la relative complexité du sujet. Et pourtant, il concerne évidemment les familles, mais aussi l’ensemble de la population. Car cette réforme à un coût : 250 euros par enfants à la charge de la commune, soit 20 000 euros par an.  Et la participation « espérée » de l’Etat est évaluée à… 90 euros par enfants. La différence devra donc provenir du budget communal.

Le projet est mis en place pour une période d’un an et les enfants, via leurs parents, devront s’engager sur l’année à participer aux TAP. Et voila un exemple du casse-tête que doivent résoudre les élus. Demain soir, lors du conseil municipal de Caro, les élus doivent examiner le projet de création d’une navette entre Monterrein et Caro le mercredi. Avec la réforme, les élèves auront désormais classe le mercredi matin. Un certain nombre d’entres eux habitent Caro, mais le mercredi, il n’y a pas de transport scolaire, d’où la nécessité de mettre en place une navette…