Publié le 17 avril 2014

Malestroit. Présidence de la CCVOL : trois candidats pour un poste

Les membres de la CCVOL se réunissent ce jeudi soir à 18 h 30 pour élire leur nouveau président. Il y a trois candidats déclarés à ce poste. Mais, on ne sait jamais, un autre candidat peut se faire connaître ce soir avant le vote.

Nous vous rendrons compte en direct de cette réunion.

Voici dont un petit portrait « technique » de chacun des trois candidats. Attention, il s’agit d’une synthèse des avis que l’on entend le plus fréquemment aussi bien dans le monde politique local. Impossible de classer leurs caractéristiques en points faible ou points forts, puisque selon sa sensibilité ils peuvent tous être l’un ou l’autre

Michel Guégan. C’est le président sortant. Il est le fondateur de la CCVOl qui fut la première créée en France. Il est présent dans de nombreux organismes traitant de l’intercommunalité aussi bien au plan national qu’européen. Il a une parfaite connaissance de ces milieux et des textes qui régissent l’intercommunalité. Président depuis 22 ans, il a su tisser de nombreux liens d’amitiés. Une durée qui sonne comme un reproche. « Il est grand temps que ça change… », entend-on un peu partout.

Christian Guillemot. C’est celui qui a brouillé les cartes. Co-fondateur d’Ubisoft, une des plus belles entreprises mondiales, il dit vouloir être utile à sa terre natale. Brillant, il a pour lui un charisme certain, un carnet d’adresses plein à craquer qu’il est prêt à utiliser pour le développement économique du territoire. Il est le seul à avoir présenté un véritable projet pour la CCVOL. Mais dans le petit monde feutrée des élus on lui reproche son manque d’expérience des rouages de la fonction publique et on craint qu’il bouscule un peu trop les choses.

Alain Launay. C’est un professionnel de la fonction publique où il a exercé d’importantes fonctions et en connaît donc parfaitement les rouages et les règles. C’est ce qui séduit certains élus. Ce n’est pas un homme de communication. Il est resté à l’écart de la presse, se contentant d’un communiqué pour confirmer une candidature qui n’était qu’un secret de polichinelle. Il a mené sa campagne à sa façon, c’est à dire dans la discrétion en allant méthodiquement à la rencontre de chaque maire, chaque délégué. soir, lors de la réunion publique à la CCVOL, on l’a vu mal à l’aise dans une brève intervention devant l’assistance. Mais il sait qu’il n’a pas besoin du public pour gagner la présidence de la CCVOL. Certains lui reproche une très récente entrée dans la CCVOL (2010) et d’avoir très vite exprimé son « intérêt » pour la présidence.