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Questembert Communauté

Publié le 1 juillet 2024

Pluherlin. Hommage solennel aux victimes de la Grande Métairie

Samedi 30 juin, presque 80 ans plus tard, jour pour jour, le Souvenir Français et la commune de Pluherlin ont rendu un vibrant hommage aux huit victimes de la barbarie nazie fusillés le 24 juin 1944, douze jours après le débarquement.

La cérémonie conduite par le lieutenant-colonel de réserve Rémy Onimus, était présidée par Mohamed Azgag, conseiller départemental, représentant le président du conseil départemental David Lappartient, accompagné par Jean-Pierre Galudec, maire de Pluherlin, de Patrice Le Penhuizic, président de Questembert Communauté, de Marie Le Boterff et Boris Lemaire, conseillers départementaux et de Claude Bossuyt, président du comité Sud Lanvaux du Souvenir Français. Étaient également présents Pierre Freoux et Alain Richard, maires honoraires de Pluherlin.

Les écoliers de l’école Saint Gentien, des collégiens ont été impliqués dans l’organisation de cet hommage ainsi que des lycéens et des étudiants en histoire sur le devoir de mémoire : « ces derniers qui entrent dans leur vie d’adulte sont de la génération des jeunes tombés sous les balles le 24 juin 1944. Leur présence est importante et participe à la qualité, à la solennité, à la grandeur de l’hommage que l’on veut rendre aujourd’hui (…)  Ces évènements qui ont eu lieu il y a 80 ans, peuvent nous apparaître comme lointains. Cependant, à l’heure où la guerre fait son retour aux frontières orientales de l’Europe, à l’heure où nos sociétés sont de plus en plus sous tension, à l’heure où les valeurs d’ouverture et d’humanisme sont menacées par le fanatisme, le repli sur soi, nous devons rester vigilants et prendre conscience que rien n’est acquis », a déclaré Jean-Pierre Galudec.

Pour Claude Bossuyt, du Souvenir Français, « se souvenir de ce massacre c’est avant tout ne pas oublier les victimes innocentes des guerres mais c’est aussi tout faire pour que de tel conflit ne se reproduise plus. Se souvenir c’est ne pas oublier que la paix est fragile. Se souvenir c’est rappeler qu’après la Seconde Guerre mondiale six pays européens dont la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont décidé lors du traité de Paris le 18 avril 1951, de s’unir afin de reconstruire économiquement le continent européen mais aussi et surtout d’assurer une paix durable. Se souvenir enfin c’est prendre en compte les leçons de l’histoire afin d’éviter les désastres de la guerre. »

« En préparant mon intervention de ce matin, je n’ai pu m’empêcher de repenser à ma professeure d’histoire géo de 3ème qui nous avait engagés dans le concours de la résistance et de la déportation. C’était en 1992 et je n’ai rien oublié de la préparation de ce travail qui a participé à la citoyenne, l’élue, que je suis aujourd’hui. Et je mesure tous les jours la chance qui m’a été de participer ainsi à la démocratie. Afin de nous préparer au mieux, nous sommes allés visiter le musée de la résistance et son maquis alentour accompagnés d’un ancien résistant qui avait participé à cette journée du 18 juin. Il était à l’époque à peine plus âgé que nous ne l’étions, nous élèves de 3ème. Cette visite ne m’a jamais lâché, avec en creux une question lancinante, emprunte d’une admiration », se souvient Marie Le Boterff.

À l’issue de cette cérémonie, une plaque commémorative à été dévoilée avant le dépôt de cinq gerbes au nom de la Fnaca, du Souvenir français, de la municipalité de Pluherlin et de celle d’Elven, représenté par son maire, Gérard Gicquel. La cinquième était déposée au nom du conseil départemental.

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