
Questembert. Le voyage en Australie de Raphaël et Antoine
Raphaël Collin et Antoine Dréan, originaires de la région de Questembert et amis de longue…
Publié le 6 novembre 2021
Participer à la Diagonale des Fous, l’ultra-trail de La Réunion, le plus dur qui soit, voir le plus fou, est un défi que Fabrice Richard, 47 ans, un habitant de Caden, a décidé de tenter cette année. La course s’est déroulée du 21 au 24 octobre, sur un parcours de 160 km avec un dénivelé de 9600 mètres. Fabrice a réussi son défi: il a terminé 668e sur 2 788 participants en 45 h 17 min et 38 s. De retour de la Réunion lundi, ses amis Les Copains Coureurs, association Questembertoise dont il est adhérent depuis maintenant 7 ans, étaient impatients de le rencontrer. Ça c’est passé mercredi soir salle Alan Meur, à Questembert, devant une trentaine de Copains Coureurs venus voir et écouter Fabrice Richard. C’est aux couleurs de son club que Fabrice s’est présenté devant son président Patrick Bouvet, tout ému de cette intention. « Ce n’est pas souvent que nous avons ce genre cérémonie, mais dans le midi s’ils ont des « fadas » nous nous avons un « Fou » qui nous fait le plaisir d’être avec nous. »
Fabrice est resté deux semaines et demi sur l’Île de La Réunion, mais son ultra-trail a commencé bien avant : « J’ai recherché des terrains qui me permettaient de fournir des efforts similaires à ce qui m’attendait à La Réunion. La Roche-Bernard, avec ses escaliers que je montait deux par deux, c’était horrible ! et également dans l’Hérault ou les montées et descentes ressemblent, aux pourcentages de la Diagonale, mais plus courtes, alors je les faisais plusieurs fois de suite.» Malgré avoir tout prévu pour éviter les surprises, Fabrice en aura quelques-unes : « la veille de partir j’ai cassé la poignée de ma valise, le jour du départ la navette qui m’emmenait de la gare à l’aéroport à pris beaucoup de retard et je suis arrivé 1/4 d’heure avant la fin de l’enregistrement de mon vol ».
« C’est le plus beau départ du monde ! Une foule immense, les enfants qui vous tapent dans les mains. Après quelques kilomètres de montée on se retrouve dans les champs de canne à sucre, c’est là que j’ai dépassé mon premier concurrent…Laurent Jalabert ». Sur le parcours, les coureurs ont le droit de faire déposer des sacs à dos de rechanges dans les deux bases de vie : « Dans mon sac à dos j’avais des vêtements de rechange et de la pommade que je me passais sur les pieds tous les soirs, le sac pesait trois kilos. » La récupération a suscité beaucoup d’interrogations chez les copains coureurs : « j’ai dormi trois fois au cours de la diagonale, deux fois 40 mn, programmées, la troisième fois mes yeux se sont carrément fermés, j’ai dormi 10 min, j’ai repris la montée et là je me suis rendu compte que j’avais laissé mon sac plus bas, à l’endroit où je m’étais endormi. J’ai commencé à redescendre et j’ai croisé un concurrent qui m’a demandé où j’allais, je lui ai dit que j’avais oublié mon sac et il m’a dit mais non il est sur ton dos… A un moment, le corps n’en peut plus. »
Pour Fabrice les moments difficiles resteront les descentes très dangereuses : « j’ai le vertige et certaines descentes sont tellement abruptes et dangereuses (plusieurs centaines de mètres de vide) qu’il faut s’accrocher à des lignes de vie ou les descendre en empruntant des échelles et la nuit, seulement éclairée avec une lampe frontale et une torche »
Fabrice a bien géré son effort. « Nous avons suivi ton évolution, tu as été au départ dans les 800 premiers, ensuite dans les mille et pour finir 668e comment tu explique ça? », demande Patrick Bouvet le président des copains coureurs. «Il faut savoir gérer ses efforts dans ce genre de course, marcher pour récupérer de certains efforts, ne pas se mettre en danger dans des endroits dangereux, j’ai vu des concurrents courir dans des descentes dangereuses par exemple »
As-tu eu des moments de doute ? lui demande un copain coureur. « Non, des moments de doutes non, de fatigue oui, mais je ne voulais pas abandonner, pour tous ceux qui m’ont encouragé, qui sont venus me soutenir à Caden, pour l’investissement que cela représente, l’abandon aurait été un gros échec. Mentalement je ne voulais pas lâcher. J’ai terminé, j’ai bien fini, pas blessé, je savais que ce serait très très dur, donc je n’ai pas été déçu ».
Fabrice a maintenant récupéré. Le lendemain de l’arrivée, les jambes étaient lourdes « les escaliers tu les prends à l’envers » mais les bons souvenirs effacent les souffrances et sans hésitation Fabrice Richard le dit « je recommencerai! »
Patrick Bouvet, le président des Copains Coureurs a donné rendez-vous à Fabrice et aux 25 copains coureurs présents dans la salle Alan Meur pour recourir ensemble sur des distances beaucoup, beaucoup plus raisonnables…
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