
Publié le 27 avril 2021
Morbihan. La galère des allergiques au pollen
Un pare-brise, du mobilier de jardin recouverts d’une fine poussière jaunâtre… A la saison printanière et avec ses premières chaleurs, les arbres sont en fleurs et libèrent leurs pollens, comme les arbustes, les graminés et les plantes vivaces. Avec eux, c’est le grand retour des allergies au pollen. 12 millions de Français en souffrent. Ce sont des réactions d’hypersensibilité de l’organisme. Plus la température est chaude et sèche, plus la concentration de pollen est élevée ! On peut compter jusqu’à 1 000 grains de pollen par mètre cube d’air, alors que 5 grains suffisent aux personnes allergiques pour que leurs symptômes apparaissent… La sécheresse actuelle aggrave ce phénomène saisonnier puisque les particules restent en suspension dans l’air. L’espoir réside aussi pour les personnes allergiques dans l’arrivée de la pluie qui permet de les coller au sol.
Etre allergique au pollen, c’est une vraie galère. Les symptômes sont nombreux : les yeux sont rouges, grattent et pleurent ; les paupières sont gonflées et collées au réveil ; le palais et la gorge démangent ; le nez est parfois bouché, d’autres fois il chatouille et coule. La personne allergique éternue fréquemment ou tousse avec une sensation d’étouffement… Le sommeil des sujets allergiques au pollen est affecté et les réveils nocturnes sont fréquents, ce qui entraîne une grande fatigue générale. Heureusement, il existe des solutions pour soulager les malades…
Yllis a 9 ans et souffre d’allergie au pollen depuis 3 ans. Avec sa maman Vanessa, elle raconte : “Mon nez est bouché, c’est très embêtant la nuit. La gorge me gratte et mes yeux sont gonflés, un peu moins maintenant qu’au début.” explique la petite fille.
Vanessa raconte que sa fille faisait des rhinites en permanence. “Nous avons consulté le pneumologue, qui a procédé à des tests allergiques. Le résultat est tombé : Yllis est allergique au pollen en général : aux graminés, aux arbres en fleurs, aux fleurs et aux foins. Le médecin a prescrit un traitement antihistaminique ! “
Pendant les 2 premières années, Yllis prend son sachet (Singulair) tous les matins et son sirop (Aérius) tous les soirs. Le traitement à action prolongée soulage Yllis.
“ Aujourd’hui, je prends juste le sirop du soir.” explique t-elle. “Son traitement de prévention, commence cependant en février, avant l’apparition du pollen et perdure jusqu’au mois de juillet après les foins.” ajoute sa maman.
Vanessa poursuit et explique que sa fille a commencé une désensibilisation cette année au mois de janvier, qui va durer jusqu’à ses 14 ans. “En plus de son sirop quotidien, pendant le premier semestre de l’année, Yllis se vaporise 5 pulvérisations sous la langue et maintient le précieux liquide pendant 1 minute, tous les matins. Elle renouvellera cette pratique de désensibilisation tous les 6 premiers mois de chaque année, pendant 6 ans.”
Vanessa explique que pour sa fille, l’origine est génétique. Son papa souffre également d’allergie au pollen. Elle indique aussi que ces allergies peuvent surprendre une personne à tout âge, n’en ayant pourtant jamais souffert auparavant. Elle encourage, à ne pas hésiter à consulter son médecin, car des traitements existent…
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