
Pays de Ploërmel-Morbihan. Mobilités: le vélo, le bus, mais… le train alors?
Enquête: Jacky Guyon La mobilité… C’est un des grands sujets de société qui est au…
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Publié le 7 février 2025
L’été 2022 restera dans les mémoires comme celui de tous les dangers pour les espaces naturels du Morbihan. A l’époque, le département souffre d’une terrible sécheresse depuis des semaines et plusieurs périodes de canicules inédites touchent la France. Les pompiers sont sur le pied de guerre. La végétation est à la merci de la moindre étincelle. Déjà, des feux de forêt ponctuels lancent des signaux d’alarme. Et la situation bascule en juillet et surtout en août où des feux majeurs éclatent un peu partout dans le département. La crise atteint son paroxysme quand la forêt de Brocéliande s’embrase… Des renforts convergent de toute la France pour aider les pompiers morbihannais. De gros moyens sont déployés avec des avions porteurs d’eau dont certains viennent d’autres pays européens. Mais derrière cette armada, l’armée des agriculteurs est sur le front dès les premiers instants, notamment dans la forêt de Brocéliande. Avec leurs engins les agriculteurs alimentent notamment les pompiers en eau. Un dispositif déterminant qui a été initié par Paul Anselin sous la forme de la réserve intercommunale de sécurité et qui permet de mobiliser les fameuses « casquettes rouges », des citoyens volontaires pour renforcer les pompiers…
Depuis plus de deux ans, les experts du SDIS (service départemental d’incendie et de secours) analysent, décortiquent toutes les phases de cette année 2022 pour en tirer toutes les leçons. Les chiffres donnent le vertige : 928 feux de forêts et d’espaces naturels recensés dont 584 rien que pour les seuls mois de juillet et d’août. Avec une évidence : le pourtour méditerranéen n’est plus le seul à concentrer les risques d’incendies majeurs. La Bretagne et notamment le Morbihan le sont tout autant.
Ce qui pose une équation inédite avec des inconnues multiples. Un document établi par tous les acteurs concernés est rédigé : le RETEX, pour Retour d’Expérience. Ce document structure un plan d’actions destiné à préparer les équipes à faire face à de nouveaux défis climatiques. Et dans cette analyse, le rôle prépondérant des agriculteurs s’impose. Par leur quadrillage territorial, ils sont capables de mobiliser très vite des moyens matériels de forte capacité comme leurs tonnes à eau. Cette efficacité éclate comme une évidence : les agriculteurs constituent un maillon essentiel de la chaîne de lutte contre les feux de forêts.
Les autorités ont donc décidé de structurer ce dispositif pour l’optimiser sous la forme d’une convention qui a été signée ce vendredi matin par le préfet du Morbihan, Pascal Bolot, Gwenn Le Nay, le président du conseil d’administation du SDIS, Marie-Christine Le Quer, vice-présidente du conseil départemental, les représentants de la Chambre d’agriculture et les organisations professionnelles du monde agricole, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs. Ce document organise la mise en oeuvre des agriculteurs. Désormais, en cas de sinistre, le centre opérationnel des pompiers pourront solliciter directement les agriculteurs volontaires pour participer aux opérations. Pour cela, ces derniers seront répertoriés et structurés avec un coordinateur de secteur, véritable interface avec les pompiers. Cette convention devrait permettre une meilleur réactivité des secours et une gestion plus efficace des incendies. Mais aussi cette convention permet le versement d’une compensation financière couvrant les frais de ces interventions et le temps passé par les exploitants agricole sur ces interventions auxquelles elle fournit un cadre réglementaire précis. Elle prévoit également la mise en oeuvre de formations dispensées par le SDIS pour permettre aux agriculteurs de mieux comprendre les risques liés aux feux de forêts et d’adopter les bonnes pratiques.
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2 commentaires "Morbihan. Feux de forêts : une convention organise l’intervention des agriculteurs"
Très bien
J’attends voir quand tous nos étangs(réserve d’eau): situé auprès d’habitation, de bourg où de zone boisée seront asséchés pour laisser place à une petite rivière/ruiseau qui seront à sec si besoin….Célac, bientôt le ruisseau de la patouillet à Caro….
mettre des réserves d’eau un peu partout, qui pour payer? nos communes où la loi/les organismes qui veulent vidanger nos points d’eau qui ne sont pas là pas hasard!
On a déjà fait des erreurs: trop pesticides, construire un peu n’importe où: zone marécageuse, nos bocages….: voir article
Publié le 8 février 2025
Réminiac-Caro. Les élèves des écoles Le Pré Vert et Henri Matisse plantent une haie bocagère
Publié le 7 février 2025
Questembert. L’école élémentaire Beau Soleil et la MFR créent une haie bocagère et aussi….
Qui décide pour les vidanges des étangs? Nos élus? « Souvent » des personnes (« connectées » dans un bureau, ça oui, plutôt, déconnectées à la réalité!) qui habitent à 500km voir plus, loi européenne, bref, des personnes qui ne connaissent pas le terrains comme souvent de nos jours, partout!