Morbihan

Publié le 5 février 2025

Morbihan. Le bilan de la sécurité en 2024

Le préfet du Morbihan commente ce mercredi matin les chiffres 2024 de la sécurité dans le Morbihan. Il est accompagné des Procureurs de la République de Vannes et Lorient, du commandant du groupement de gendarmerie du Morbihan et du commissaire central adjoint. En introduction, le préfet constate que dans le Morbihan, la délinquance est plutôt maîtrisée au regard des chiffres constatés depuis 5 ans -hors période COVID-. Dans ce constat général, une catégorie « explose ». Il s’agit des violences intra-familiales qui augmentent de 27%. Mais les affaires portant sur les stupéfiants occupent également une place prépondérante. Ceci étant, le préfet considère que le Morbihan est un département plutôt bien placé en terme d’insécurité. Il souligne la bonne coopération qui s’établit entre les forces de l’ordre et les différents acteurs du territoire et notamment avec les collectivités. Une collaboration qui facilite la résolution des affaires.

Les atteintes aux bien reculent. Les affaires avec armes, donc beaucoup plus violentes sont également en baisse. Les vols de matériel agricole sont en baisse. La lutte contre les stupéfiants apparait comme « la mère de toutes les batailles » et constitue une priorité. Plusieurs opérations « place nette » ont été menées avec un certain succès. La lutte contre le trafic de stupéfiants reste une priorité pour 2025.

Les violences intra familiales sont très présentes dans l’activité quotidienne des services de police et de gendarmerie. Ce sont des affaires « très délicates » qui nécessitent une formation spécifique et qui sont très chronophage pour les forces de l’ordre.

La sécurité routière retrouve des chiffres de 2019, soit antérieurs à la période COVID en dépit de la multiplication des opérations de contrôles -plus de 260 cette année-. « On continuera à accentuer la pression sur les conducteurs », prévient le préfet.

Sur le plan pénal, la réponse est forte et coordonnée, souligne le procureur de la République. 2000 gardes à vues pour le parquet de Lorient et 1635 pour celui de Vannes avec un rythme de déferrements « soutenus » : 550 déferrements pour le parquet de Lorient et 368 pour Vannes.

La confiscation des avoirs criminels constitue une arme redoutable, selon le Procureur. A ce titre, sur le parquet de Vannes 1,5 millons d’euros ont été saisis, et 500 000 euros pour Lorient, soit 2 millions. « C’est considérable », souligne le Procureur qui rappelle que sur les 5 dernières années, 3 millions d’euros ont été reversés dans les caisses de l’Etat. Le Procureur émet le souhait qu’un jour, les services judiciaires puissent profiter d’un retour de cette action financière en fonction de ces résultats.

La priorité pour 2025, lutte contre le trafic de stupéfiants et contre les violences constituent deux priorités.

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