Pays de Ploërmel-Morbihan. Mobilités: le vélo, le bus, mais… le train alors?
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Publié le 5 décembre 2024
C’est désormais une certitude : tous les foyers bretons seront raccordés à la fibre au plus tard à la fin de 2026. C’est en tous cas ce qu’affirment le président du syndicat Mégalis en charge du déploiement, Loïg Chesnais-Girard et le directeur général de ce syndicat, Patrick Malfait dans une conférence de presse : « nous sommes désormais certains d’avoir terminé à la fin de 2026 ». Et ils insistent sur le fait que ce sont bien « 100% » des habitants qui seront raccordés « et pas 95% ». Cette certitude vaut bien sur pour le réseau géré par la collectivité et pas pour les zones qui sont servies au privé. La tenue de cette échéance relève d’autant plus de l’exploit que les techniciens ont aussi du effacer les conséquences de la tempête Ciaran.
Cette annonce intervient alors que Mégalis s’apprête à franchir dans quelques jours le cap des 800 000 prises posées, soit un chiffre en avance sur le tableau de marche qui prévoyait à cette date le cap des 700 000 prises pour un total de 1 450 000 prises. C’est un chantier titanesque qui a débuté dans les années 2010 avec quelques atermoiements. Au départ, l’objectif visé était de fibrer la région à l’horizon 2030 puis une accélération a été donnée lors de la prise de présidence de Loïg Chesnais-Girard pour cibler 2026. Dans un premier temps, le chantier a été confié à plusieurs entreprises, ce qui a généré des retards considérables dont ont fait les frais des secteurs comme Ploërmel ou Pontivy. Une nouvelle stratégie a alors été appliquée : confier l’ensemble du chantier à une seule entreprise. Dès 2021, la courbe du nombre de prises posées s’est envolée et le rythme ne cesse de s’accélérer. « Nous posons 25 à 30 000 prises par mois pour un investissement de 25 à 30 millions par mois. C’est l’équivalent d’un gros collège par mois… », calcule Loïg Chesnais-Girard.
Au total, le déploiement de la fibre en Bretagne représente un investissement de 1,7 milliards d’euros, soit « le plus gros investissement public en Bretagne ». Le réseau fibré sera la propriété de la région Bretagne, donc des bretonnes et des bretons, et loué ensuite aux opérateurs. A long terme cela permettra un retour sur investissement…
Ce sont évidemment des perspectives qui vont laisser dubitatifs celles et ceux qui s’impatientent de voir arriver la fibre chez eux. C’est le cas du territoire de l’OBC qui figure parmi les derniers sur la liste. Si vous êtes dans ce cas, sachez qu’il faut compter un an d’étude pour recenser toutes les adresses et préparer le chantier et an de travaux… Si vous allez sur la carte interactive de Mégalis et que votre commune est signalée « en cours d’étude », vous saurez que vous ferez partie de la dernière tranche.
Les techniciens de Mégalis doivent faire face à des difficultés hors normes en Bretagne comme la desserte des îles qui seront, elles aussi, entièrement fibrées en 2026. Pour certaines le passage de câbles sous-marins est impossible et dans ce cas c’est en aérien que la fibre arrivera.
Le respect du calendrier est d’autant plus important que l’opérateur Orange a annoncé qu’il abandonnera le cuivre à cet horizon. Le processus est déjà en marche, mais le déploiement de la fibre tient aussi compte de cette contrainte. Parallèlement, le taux de commercialisation monte aussi en puissance. Il atteint désormais 50% du réseau avec 360 000 clients. Les 4 opérateurs principaux (Orange, SFR, Free, Bouygues) sont présents en Bretagne.
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3 commentaires "Morbihan. Fibre : tous les bretons seront raccordés en 2026"
Nous ca fait déjà une semaine que notre ligne est coupée, Sosh alias orange nous annonce la réparation pas avant le 3 janvier 2025.
Donc la fibre pour tout le monde il ne faut pas rêver pas dans les campagnes.
Quand tous les arbres des talus qui appartiennent aux paysans auront été abattus pour que les tempêtes n’ arrachent pas la fibre, qui paiera ? Par chance mais aussi par vouloir dans le Finistère
Ah oui, l’arrachage des haies et la destruction des talus est totalement à cause de la fibre; pas du tout à cause de trop nombreux agriculteurs pour être « rentables », « pouvoir manœuvrer leurs matériels devenus disproportionnés », … Vous rigolez j’espère !? Et par ailleurs, si c’est votre angle, les pratiques agricoles sont devenues tellement dépendantes des technologies numériques (automatisation, gestion des données, …) que ceux-là sont aussi concernés en tant qu’utilisateurs. En cohérence, évitez de parler de « paysans » dans ces cas là mais plutôt de « d’exploitants agricoles ».