Morbihan

Publié le 21 octobre 2024

Morbihan. « Belles en bottines roses » : les agricultrices soutiennent la Ligue contre le cancer

C’est une première. Les agricultrices de la FDSEA du Morbihan ont remis ce lundi à la mi-journée un chèque de 540 euros aux représentantes de la Ligue contre le cancer du Morbihan, Anne-Claire Gouache et Anne Verrier. Cette somme a été récupérée grâce à la vente de bottines roses, spécialement crées par la marque Aigle. « C’est une initiative de la FDSEA des Hautes-Alpes que nous avons décidé de reprendre », explique Marie-Andrée Luherne, la présidente de la FDSEA du Morbihan. D’autres départements français ont suivi cet exemple. Sur chaque paire de bottes, 20 euros étaient destinés à la lutte contre le cancer. L’opération a connu un véritable engouement que n’avait pas anticipé le fabricant qui s’est retrouvé à court de bottines de cette couleur spécifique. « On a voulu sensibiliser à l’importance du dépistage. Seules 59% des agricultrices en âge de faire le dépistage le font. Il y a un vrai besoin de communication… », souligne Marie-Andrée Luherne. Par ailleurs, le 12 octobre dernier, les agricultrices du Morbihan ont également participé à la Vannetaise. L’opération devrait être renouvelée « avec peut-être d’autres idées ».

Le chèque d’un montant de 540 euros a été remis aux représentantes de la Ligue contre le cancer du Morbihan qui ont détaillé les actions menées par la Ligue. Elles ont notamment souligné le gros effort consenti en faveur de l’aide aux malades et à leurs familles à laquelle la Ligue consacre 60% de son budget ainsi qu’à la prévention. Aujourd’hui trois membres de la Ligue sont dédiées à cet aspect en menant des opérations de sensibilisation dans les écoles qui ont concernées 22 000 élèves de tous niveaux. « Il est important de sensibiliser les enfants qui sont des vecteurs et qui vont relayer le message auprès de leurs parents… », souligne Anne-Claire Gouache. A la suite de cette remise de chèque, les deux représentantes de la Ligue estiment nécessaire de nouer des relations plus étroites avec les agricultrices qui en raison de leur environnement professionnel, sont particulièrement exposées aux cancers.