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Ploërmel Communauté

Publié le 28 juin 2024

Beignon. École G. Tillion : une fin d’année émouvante pour Guylène Hervé qui rejoint Mauron

Après 24 ans au service de l’enseignement à Beignon, Guylène Hervé, institutrice, tire sa révérence de l’école Germaine Tillion. Place à un nouveau cap, qui à la rentrée prochaine se fera à l’école publique de Mauron. Mais le changement d’horizon ne sera pas aussi facile pour l’enseignante qui a vu des centaines d’élèves grandir à Beignon. Heureusement pour Guylène, il s’agira toujours de s’occuper des maternels à Mauron, en plus d’être à la direction de l’école . “On peut leur apprendre énormément de choses. J’ai arrêté de me limiter au programme”, confie l’enseignante. Au-delà des mathématiques ou du français, Guylène pousse en effet sa méthode d’enseignement en partageant avec ses élèves ses expériences passées. “Guylène nous a déjà montré des photos de ses voyages”, explique Anaëlle, élève de maternelle. Grâce au sens du partage de Guylène, les enfants savent désormais situer Rome ou New-York sur une carte, peuvent qualifier des monuments en leur centre, et ont un répertoire de classiques bien variés. Mozart, ou Ravel, c’est aussi par la musique qu’on apprend, avec elle. Et plus atypique encore, à l’initiative de l’enseignante et de Franck Adam, directeur de l’école, les maternels ont pu profiter d’une classe dehors les vendredis matins. “On essaie de valoriser les enfants dans ce qu’ils aiment, souligne l’enseignante. Et ça en classe élémentaire, on a pas le temps”. Ce vendredi matin, l’émotion était vive pour cette dernière sortie.

À la croisée des enseignements

S’il y a bien une condition à laquelle tenait Guylène pour occuper le poste d’institutrice à Mauron, c’était d’enseigner à des élèves de maternelle. Chers à son coeur, ces jeunes chérubins qui ont encore beaucoup à apprendre, enrichissent malgré tout sa vision sur la maternelle . “Moi je leur apporte l’enseignement, et eux ils enrichissent, ils posent des questions, constate-t-elle. À l’école, on essaie d’écouter leurs besoins et leurs émotions”. Pour elle, c’est dès le plus jeune âge qu’on apprend le mieux, qu’on absorbe plus facilement l’information. “On dit que pour apprendre les langues c’est mieux avant six ans. Mais ça l’est aussi pour plein de choses”, déclare-t-elle. Et pour Guylène, apprendre et rire à la fois, c’est possible ! “Une année on travaillait sur le cirque. J’ai dit aux élèves que Guylène était absente et je suis venue déguisée en clown, se souvient l’institutrice. Ce qui me plaisait beaucoup, c’était la chorale, le bien-être d’être avec eux, d’avoir l’impression de monter sur scène”. Ne plus travailler avec les collègues de maternels, ne pas voir grandir les enfants, tourner la page ne va pas être chose simple pour Guylène. Mais c’est aussi un nouveau chapitre qui l’attend. “Je vais découvrir d’autres choses, je vais rencontrer d’autres enfants. Mais je sais ce que je perds…”, regrette-t-elle.

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