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Publié le 9 juin 2024

Malestroit-Ruffiac. La première décennie du club de foot célébrée dignement 

Le club de foot de Malestroit-Ruffiac s’inscrit-il dans une tradition ? L’an dernier déjà, pour célébrer la fin de saison avec la montée en Régionale 2 d’une équipe, Typhaine Poyac et quatre autres bénévoles avaient organisé une journée sous forme d’olympiades. Et à l’occasion des dix ans de la fusion des clubs de foot de Malestroit et de Ruffiac, cette année encore, une journée d’olympiades a eu lieu sous le même schéma que précédemment, à quelques détails près…

Des débuts compliqués…

Mais avant d’en arriver là, revenons sur l’histoire du club. En 2014, le club de foot de Malestroit est en sous-effectif. Si les jeunes et les vétérans avaient déjà intégré le club de Ruffiac, ça n’était pas le cas des autres. Est alors venue l’idée de fusionner les deux clubs à l’initiative de Jean-Michel Legrand, président du club de foot de Malestroit, et de Yannick Jagoury, à la tête du club de Ruffiac. “Ça permettait de tout mutualiser et de créer une équipe première plus compétitive”, raconte Typhaine Poyac. Malgré une meilleure logistique pour les équipements et sur le terrain, “chacun restait attaché à son club de cœur”, se souvient l’organisatrice. Et au fil du temps c’est l’esprit fédérateur qui a pris le dessus des joueurs et une entente a fini par se conclure. “Au final ça a porté ses fruits puisque la A a réussi l’exploit de se maintenir en R2, et la B monte en B1, souligne Typhaine. On a encore un peu de jeunes qui ont connu la fusion en 2014 et qui jouent en tant que vétérans”, poursuit-elle. Et ce sont même des joueurs qui ont migré vers le club de Ploërmel qui sont revenus sur leurs pas vu l’ambiance bon enfant qui règne désormais au club. Des 10 ans qui ont donc tout le mérite d’être fêtés ! Et en cette journée ensoleillée, du samedi 8 juin, huit équipes se sont affrontées lors d’olympiades. Un ballon d’or a été remis aux équipes A, B et C. Pour l’équipe A, il s’agit de Lucas Madoulet (qui plus est s’avère être le meilleur espoir), pour la deuxième année, Maxence Le Covec de l’équipe B remporte lui aussi le ballon d’or, tandis que c’est Sam Epaillard pour l’équipe C. Les catégories d’honneur ont aussi été mises en lumière et des prix semblables au joueur le plus râleur, etc… ont été remis. La journée s’est terminée par un repas précédé de la projection d’un film retraçant les moments forts des dix dernières années du club, avant qu’un feu d’artifice soit tiré. 200 personnes étaient invitées, et cette année, le nombre d’organisateurs a même doublé, attestant du succès de l’évènement. “Ils avaient vraiment aimé l’an dernier, constate Typhaine, c’était bien organisé…” Partie remise pour l’année prochaine ? Rien n’est plus sûr.