Publié le 5 juin 2024

Plumelec. Dans les coulisses de la visite présidentielle

Le Président de la République, Emmanuel Macron entame ce mercredi 5 juin une longue série de cérémonies marquant le 80è anniversaire de la libération. Les temps les plus forts de ce voyage mémoriel se dérouleront en Normandie, où s’est déroulé le débarquement. Mais ce mercredi matin, c’est à Plumelec qu’Emmanuel Macron rend hommage aux parachutistes SAS de la France libre et aux résistants. Il n’a pas pas fait le détour par le Maquis de Saint-Marcel, où il était espéré, mais une cérémonie se déroulait ce mercredi après-midi au monument de la Nouette de Sérent qui a été la cible d’actes de vandalisme ce week-end.

Nous étions ce mercredi matin dans le dispositif déployé à Plumelec pour accueillir le Président de la République avec de multiples contraintes à surmonter, liées à la sécurité. D’où une journée qui a commencé pour nous à 6 heures du matin pour rejoindre les bus affrétés par la préfecture pour transporter les journalistes au coeur du site.

A 9 h 30, alors que nous attendions le passage des chiens renifleurs du service de déminage, un groupe d’élèves du collège Saint-Julien est arrivé sur le site. Il fait partie des invités et est accueilli par Rozenn Guégan, maire de Sérent et conseillère départementale (écoutez leur témoignage dans notre vidéo).

Puis vient l’heure de la cérémonie avec les consignes strictes de l’Elysée : interdiction de filmer, les images étant l’exclusivité de TF1. Raison pour laquelle vous ne verrez pas sur notre vidéo l’arrivée et le discours d’Emmanuel Macron. Mais le président s’est fait attendre, son avion ayant du retard. Et c’est avec une quarantaine de minutes de retard qu’il a rendu hommage aux résistants et aux parachutistes SAS dont le caporal parachutiste SAS français des Forces françaises libres, Emile Bouétard.

Pourtant, Emmanuel Macron n’a pas écourté la cérémonie pour rattraper son retard. Et il a même largement débordé sur le protocole pour se livrer avec une délectation évidente à un exercice dont il raffole : le bain de foule. Il a pris le temps pour serrer des mains, écouter les anciens combattants. Un moment dont a profité Maïté Brochard, une malestroyenne fille de Germaine Havard née Plisson pour présenter au président un témoignage rédigé par sa mère et édité par l’association Maltrec et qui s’intitule « En 39, j’avais 22 ans » (voir son témoignage dans notre vidéo). Et puis il a pu saluer les anciens résistants du Pays de Ploërmel comme Marcel Bergamasco de Ploërmel ou bien encore Roger Macé de Glénac.

Nous avons pu retrouver les collègiens de Saint-Julien après la cérémonie, quelques minutes avant le départ d’Emmanuel Macron qui nous ont livré leur ressenti sur cette matinée exceptionnelle, tout comme la cheffe d’établissement et l’un de leurs professeurs d’histoire (à voir dans notre vidéo).