Ploërmel Communauté

Publié le 4 décembre 2023

Ploërmel-Sérent. Insolite : pour le confort de son cheval, il lui offre une calèche… électrique

Quoi de mieux qu’une balade en calèche pour sillonner les rues de Ploërmel un dimanche, en cette période de l’Avent ? Si vous profitiez du beau marché de Noël de la cité des Ducs, ce week-end, alors peut-être avez-vous rencontré la calèche de Jean-Claude Fordos, et de son très discipliné cheval, Tarzan. Si aux premiers abords rien ne semblait sortir de l’ordinaire, Jean-Claude, sa femme Marie-Noëlle et leur fidèle compagnon Tarzan, ont pourtant expérimenté pour la toute première manifestation publique en Bretagne, une calèche… à assistance électrique. Avec une capacité d’accueil maximale de 11 personnes adultes, la calèche peut parfois atteindre un poids de 900 kg. De quoi altérer le confort du cheval, alors livré à lui même pour tracter la lourde charge. Mais depuis que Jean-Claude a motorisé sa vieille calèche, cette période est révolue. Si le cocher a dépensé une très grosse somme pour ce moteur, c’est “pour le bien-être du cheval, ça l’aide dans ses efforts, ça le soulage dans les côtes”, explique t-il. À l’aide d’un capteur situé entre le cheval et la calèche, et de quatre batteries de douze volts, lorsque la traction devient trop lourde pour le cheval, le moteur se met automatiquement en marche et aide alors l’e-cheval en plein effort. “Quand on va en prestation avec cette calèche, on ne connaît pas le relief”, indique Jean-Claude. Mais pour le cheval qui a été sur le podium des championnats de France d’attelage en marathon, son cocher précise : “Il faut toujours que le cheval travaille. Il ne faut pas qu’il oublie que c’est lui le travail”.   

L’agriculteur qui voulait devenir jockey

Voilà environ dix ans que Marie-Noëlle et Jean-Claude se rendent sur le marché de Noël pour proposer des tours en calèche. Basés à Sérent, le couple vit de sa passion, et propose aussi d’atteler leurs chevaux à l’occasion de mariages, pour les maisons de retraite ou les personnes en situation de handicap. « Quand j’étais jeune, je voulais devenir jockey », déclare l’amoureux des chevaux, originaire d’une famille d’agriculteurs. Au fil des années, Jean-Claude s’est rapproché de sa passion en pratiquant pendant un certain temps l’endurance à cheval. « C’est une bonne éducation pour le cheval », affirme t-il. Et depuis treize ans, c’est maintenant de sa passion que le retraité vit.

Quand à nous, le rendez-vous est pris avec le couple Sérentais et son cheval Tarzan pour le marché de Noël de l’an prochain!