Oust à Brocéliande

Publié le 7 septembre 2023

OBC. Une Maison Des Ados va voir le jour à Guer

En raison d’une forte fréquentation sur l’antenne Ploermelaise qui a ouverte il y a trois ans, les communes de Guer et de Josselin accueilleront à leur tour une Maison Des Ados (MDA). La MDA est un endroit d’accueil pour les jeunes de 11 à 21 ans éprouvant un mal-être – qu’il soit psychologique, familial, scolaire ou autre. Entièrement gratuitement, ces jeunes peuvent se livrer à des professionnels de santé sur le mal-être éprouvé. 

Constat d’une malheureuse mais forte fréquentation sur l’antenne de Ploërmel avec 397 entretiens annuels et 101 nouvelles demandes de rendez-vous, il a été convenu entre les communes de développer le dispositif financé par l’Agence Régionale de Santé en implantant deux nouvelles antennes, dont une à Guer. Dès le 20 septembre, la Maison des Ados accueillera ses adolescents à la maison publique de Guer tous les mercredis des semaines paires, de 9h00 à 17h00. Il s’agira d’une permanence qu’Edwige Picard de l’association Douar Nevez – Consultations Jeunes Consommateurs-, et Amélie Pourchet de l’Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM), toutes deux psychologues, tiendront. Entre les quatre murs des salles de consultations, ce sont des adolescents en situation de mal-être qui se confieront. Les parents aussi pourront se rendre aux consultations « pour avoir une aide dans la compréhension et l’appréhension de leur adolescent ». Du fait de l’expertise des deux organismes intervenants, tous les sujets sont abordables et strictement confidentiels. À l’issue de ces entretiens, les professionnels pourront suggérer une prise en charge vers des institutions plus adéquates. 

Concernant la MAD de Josselin, son projet est toujours en réflexion entre les locaux qu’elle investira, et le personnel qui s’y trouvera.

Pratique:

 À noter : les consultations se font uniquement sur prise de rendez-vous au 02 97 01 33 21. Les mineurs peuvent se rendre à ces consultations sans autorisation requise des parents.

Dans le cas où le mineur ne peut pas se déplacer, les professionnels peuvent être amenés à réaliser des entretiens téléphoniques, voire se déplacer.