Morbihan

Publié le 10 juin 2023

Morbihan. Sénatoriales: l’inquiétude de Maxime Picard

Maxime Picard, maire-adjoint de Questembert, communique:

« Une explication et une inquiétude

Comme j’ai pu l’évoquer avec plusieurs d’élus questembertois, j’ai envisagé fin 2022 d’être candidat tête de liste aux élections sénatoriales, pour porter une ambition écologiste, à la suite de Joel Labbé et aux côtés des sénateurs du groupe écologiste.
J’ai accepté de jouer le jeu d’un processus collectif, qui a abouti à une audition le 6 mai dernier des 3 candidats à la position de tête de liste au sein de la famille écologiste, et ce devant une quinzaine d’élus et de représentants des forces écologistes. J’ai présenté un projet politique en vue de ces élections, fondé sur la nécessité d’un changement du modèle économique breton et sur des ambitions législatives assumées, comme celle de confier une personnalité juridique aux grands espaces naturels. Je laisse bien volontiers les membres de ce « jury » dire ce qu’ils souhaitent de cette présentation.
Au final, Il m’a été opposé que la candidate retenue, non par ce « jury », mais par le sénateur sortant et la principale force écologiste en France, avait une capacité plus évidente que moi à rassembler toute la gauche.
Il se trouve que là où nous en sommes aujourd’hui, tel n’est pas le cas. Deux candidatures principales se font face, à gauche, sans qu’il y ait le début d’une chance qu’elles se rapprochent.
Le risque est donc grand que, pour la première fois depuis 22 ans, la gauche n’ait pas de sénateur dans notre département. Je dis ici que j’avais eu l’honneur, en 2011, aux côtés de Gwendal Rouillard, d’organiser l’union de la gauche, ce qui avait abouti à une victoire historique, à savoir 3 sièges sur 3 avec Odette Herviaux, Michel Le Scouarnec, et Joel Labbé. Certes le mode de scrutin était différent, mais avec ce résultat inespéré, l’alternance au Sénat fut possible avec le premier président de gauche de l’histoire du Sénat, Jean-Pierre Bel.
J’espère qu’il n’est pas trop tard et que les candidatures lancées vers ce carambolage annoncé sauront trouver les voies et moyens de l’union de la gauche, seule stratégie qui garantit d’avoir demain un sénateur, une sénatrice, sensible aux questions sociales et environnementales. »