
Morbihan. Hôpitaux de proximité: l’ARS publie la liste des établissements labellisés
L’Agence Régionale de Santé publie la liste des 22 établissements qui sont lalellisés « hôpitaux de…
Accueil / Thématiques / Morbihan /
Publié le 3 juin 2023
Pour ses 20 ans, le Festival Photo La Gacilly choisit La Nature en héritage comme titre. Ouvert jusqu’au 1er octobre 2023, le festival qui a été officiellement inauguré ce vendredi après-midi, a à cœur d’œuvrer pour un monde plus responsable. Les expositions proposées travaillent sur l’évolution de l’écologie et la nature que l’on transmet aux futures générations. Le festival pose de grandes questions environnementales, notamment sur la biodiversité, la surconsommation ou bien encore la surpopulation. Cette 20e édition est aussi le moment de rendre hommage aux photographes « compagnons de route » comme les appelle Cyril Drouhet, commissaire des expositions du festival. Cependant, de nouvelles têtes sont à remarquer parmi les photographes. La direction artistique agit principalement par coup de cœur quant aux choix des artistes, grâce à leur personnalité et leur écriture photographique.
Sebastião Salgado – Amazônia : Au cœur du labyrinthe végétal, l’exposition recrée les émotions que l’on peut ressentir en Amazonie, le sifflement des oiseaux, le craquement des feuilles… À travers son objectif, le photographe brésilien rend hommage aux tribus indigènes et révèle toute la puissance de cette forêt pluviale.
Maxime Riché – Paradise : Une véritable ode à l’arbre, l’exposition Paradise de Maxime Riché n’est pas ce que l’on pense. Le nom représente une localité en Californie, malheureusement touchée chaque année par les mégas feux. Les photographies mettent en lumière cette nature qui vole en éclats, et la technique d’une diapositive rouge permet de recréer les flammes. Accompagné d’une bande son, le photographe souhaite retransmettre l’angoisse et la perte que ressentent les habitants.
Beth Moon – L’immortalité des arbres : Pour cette photographe américaine, la nature et particulièrement l’arbre est essentiel. Celui-ci est témoin de l’histoire. Porté par le désir de se reconnecter à la nature et sa fascination du temps qui passe, Beth Moon propose au public une exposition qui garde une mémoire de ces arbres, impactés par le changement climatique.
Brent Stirton – Pantanal : un éden en danger : Brent Stirton expose des photographies inédites d’un lieu unique en son genre. Comme il le précise, « si l’Amazonie est le poumon de la Terre, Pantanal en est le cœur ». Cette région est intacte, car les humains ne peuvent pas y aller. Grâce à sa série de photographies, l’artiste témoigne sur la fragilité de ce sanctuaire naturel et l’importance de sa préservation.
Alain Schroeder – Sauver les orangs-outans : L’impact des photographies d’Alain Schroeder sur le public est indéniable. Les images peuvent être assez dures à contempler, pourtant, elles sont porteuses d’espoir. Le photographe travaille depuis de longues années sur cette espèce et ceux qui essayent de la sauver. Cette exposition provoque une prise de conscience chez l’homme.
David Doubilet – Les voix de l’eau : Pionnier de la photographie sous-marine, David Doubilet est également présent pour cette 20e édition. Selon le photographe, les photographies sont puissantes, elles ont le pouvoir de convaincre l’audience, mais aussi d’ouvrir les yeux sur l’océan. D’une part, l’image est une récompense, mais d’une autre, elle montre une facette du monde qui est dévastant. L’exposition est porteuse d’espoir, elle prouve que l’on peut travailler le monde pour avoir un résultat productif.
Lorraine Turci – Une vie de chalut : Pour les 20 ans du festival, la photographe Lorraine Turci représente la Bretagne à travers son œil artistique. D’origine non-bretonne, Lorraine Turci est arrivée novice sur cette terre, ce qui lui a permis de produire un résultat des plus authentiques. Grâce à ses photographies, elle nous dévoile toute la complexité du travail de marin.
Lucas Lenci – Espace-temps : L’enquête sur la photographie comme système complexe de relations est l’un des axes principaux de l’œuvre de Lucas Lenci. Le photographe propose trois écritures photographiques, radicalement différentes, pourtant unis par une même idée. Il s’éloigne ainsi de l’image traditionnelle que l’on a de la photographie, et s’amuse à mentir avec son art.
Nadia Ferroukhi – Au nom de la mère : Nadia Ferroukhi fait découvrir à son audience des sociétés vivant loin de la domination patriarcale. Des sociétés où tout est en entre la main des femmes. L’exposition est aussi un moyen de mettre en lumière l’émancipation des femmes, tout en représentant différentes communautés, sous différents angles.
Evgenia Arbugaeva – Hyperborea : Hyperborea, c’est un voyage au bout de la nuit. Une nuit sans fin, celle de l’Arctique russe qui peut durer plusieurs semaines sans jamais voir un rayon de soleil. Ce travail montre la fragilité et la résilience de la terre arctique et de ses habitants.
Pascal Maitre – Metropolis : Le travail de Pascal Maitre averti sur l’enjeu du monde de demain, les grandes villes. Le photojournaliste capture l’âme de ces cités qu’il explore à l’occasion de ses reportages dans les régions les plus reculées de la planète.
Cássio Vasconcellos – Over : Le photographe a travaillé sur la surconsommation, peignant ainsi tous les éléments qui la représente. Mise en valeur par une immense fresque, l’exposition permet donc de ne rien manquer sur le travail de précision de Cássio Vasconcellos.
Sacha Goldberger – Alien Love : Dans un style très différent, le travail du photographe français est aussi exposé cette année. Deux séries sont proposées, mettant en scène de véritables acteurs, et prouvant que la photographie existe toujours dans une époque où l’intelligence artificielle prime.
Luca Locatelli – C’est déjà demain : Le photographe italien s’est inspiré de l’esthétisme des films de science-fiction pour déclencher chez le spectateur un débat critique sur l’équilibre précaire de l’humanité sur terre.
David Turnley – Au plus profond des âmes : Exposé cette année avec son frère jumeau Peter Turnley, les deux célèbrent leurs 50 ans de photographie. Au plus profond des âmes, ce sont deux séries intimistes proposées par le photographe, mettant en scène l’amour, mais aussi les âmes qui peuplent notre belle capitale.
Peter Turnley – La condition humaine : À travers ses voyages, Peter Turnley témoigne de la condition des hommes et des femmes. Ne vous fiez pas à la couleur des photos, elles évoquent peut-être une époque, mais ce qu’elles transmettent n’a pas d’âge.
Yasuyoshi Chiba – Un œil ouvert sur le monde : Le photographe japonais dépeint, grâce à son œuvre, les douloureuses épreuves qu’expériment année après année, le continent africain, mais pas seulement. Des suites de ses voyages, il déplore les tumultes de l’actualité et immortalise des images hors du temps.
Nazli Abbaspour – Les fantômes de la mémoire : Au cœur du jardin Saint-Vincent, le lieu prête son intimité aux œuvres de Nazli Abbaspour. Provenant de sa famille, les photos étaient un moyen pour elle de trouver son identité, mais aussi de comprendre son passé.
Joana Choumali – Rêveries : Le travail de photographie, complété par la broderie prouve d’une extrême sensibilité de la part de la photographe. Broder des photos a permis à Joana Choumali de surmonter une période très difficile de sa vie, mais aussi de symboliser des événements marquants de la Côte d’Ivoire.
Vee Speers – Métamorphoses : L’œuvre de Vee Speers marque les différentes étapes de la vie. Elle interroge également sur notre nécessité à réfléchir de notre lien avec la nature, surtout dans l’époque où nous vivons. La deuxième série reflète les émotions des femmes. L’exposition est une véritable célébration de la nature.
L’Agence Régionale de Santé publie la liste des 22 établissements qui sont lalellisés « hôpitaux de…
Le Tour de Bretagne cycliste sera très présent dans le Morbihan lors de son édition…
Il y a plusieurs festivals photos à La Gacilly. Car si on retient surtout le…
De grosses chutes de neige se sont abattues ce mardi en fin d’après-midi sur le…