
Pays de Ploërmel. Mardi à Josselin: la démocratie au coeur des débats
Le Conseil de développement est une instance de démocratie participative mise en place au niveau…
Accueil / Oust à Brocéliande /
Publié le 6 mars 2023
Tous les ans, un peu avant l’ouverture de la pêche en 1ère catégorie -la truite- l’association de pêche de Malestroit procède à des réempoissonnements des rivières qu’elle gère. Habituellement, il s’agit de truites et de saumons de fontaine. Ce dimanche matin de bonne heure, le président des pêcheurs malestroyens, Pierre Jan et plusieurs bénévoles accueillait le pisciculteur, venu des Deux-Sèvres. Mais cette fois, l’opération était contrariée à la fois par la crise économique et par le bouleversement climatique.
Le pisciculteur, Bernard Trehin est frappé de plein fouet par le manque d’eau qui a réduit de 40% sa production. Au point qu’il a arrêté la production de saumons de fontaine. Et il n’a pas pu fournir les 650 kg de poissons commandés par l’AAPMA de Malestroit qui a du se contenter de 500 kg… Bernard Trehin témoigne d’une crise qui met en péril toute une filière. « En 1974, on était 900 pisciculteurs en France. On n’est plus aujourd’hui que 250 et la production a chuté de 100 000 à 30 000 tonnes », résume-t-il. Une profession en première ligne face aux conséquences du réchauffement climatique. « La pénurie d’eau a commencé dans les années 90 avec le développement de l’irrigation de cultures gourmandes en eau. A l’époque le phénomène a été en partie masqué par des années pluvieuses, mais depuis 20 ans il s’accroit avec une pluviomètrie qui ne cesse de chuter… », constate ce professionnel installé dans un département au coeur du débat sur les bassines géantes.
A cela s’ajoute la flambée des prix de l’énergie puisque la pisciculture a besoin de pompes, d’aérateurs, bref de matériel consommant de l’électricité. « C’est simple, en janvier ma facture d’électricité est passé de 5800 à 18 000 euros… », assène Bernard Tréhin, très inquiet pour l’avenir de son entreprise.
Les pêcheurs de Malestroit ont partagé cette livraison sur l’ensemble des cours d’eau du secteur, soit une cinquantaine de kilomètres. Mais eux aussi sont inquiets et scrutent le ciel. Car si pour l’instant, l’eau coule encore suffisamment, ils attendent la pluie promise pour la semaine prochaine avec impatience pour améliorer les conditions de l’ouverture. Le niveau bas des rivières pourrait aussi faciliter la prédation des nouvelles truites par les gourmands hérons ou cormoran.
Petit rappel: l’ouverture de la pêche en 1ère catégorie aura lieu le samedi 11 mars prochain
Le Conseil de développement est une instance de démocratie participative mise en place au niveau…
Pour empêcher les véhicules hors gabarit, c’est à dire les camions, d’emprunter la rue Saint-Michel…
Bien sur, il y a la crise sanitaire et les obligations de prudence voire les…
Ce lundi 18 juillet s’annonce comme la journée de tous les dangers dans une partie…