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Oust à Brocéliande

Publié le 10 octobre 2022

Malestroit-Saint-Marcel. Triathlon: Adrien Thibault qualifié pour les championnats du monde

Adrien Thibault, en route vers les championnats du monde de triathlon
A gauche le trophée ramené de Bercelon et à droite le jeton qualificatif pour les championnats du monde

10è du classement général de l’ironman 70.3 de Barcelone -sur 1300 participants- et 3è de son groupe d’âge avec une qualification à la clé pour les championnats du monde de triathlon qui se dérouleront à Lahti en Finlande en août 2023. En 3 ans Adrien Thibault, s’est fait une place dans l’élite du triathlon format L. Pour les néophytes, le triathlon se décline en 5 catégories en fonction des distances parcourues de XS à XL. Le format L, c’est l’avant dernier niveau soit 1,9 km de natation, 90 km en vélo et 21,1 km de course à pieds.

Taillé pour la longue distance

Une rigueur presque scientifique à l’entrainement, de l’abnégation et une profonde humilité… Voila la recette de la fulgurante ascension sportive de ce jeune homme discret originaire de Saint-Marcel et qui vit à Malestroit. A l’origine, Adrien Thibault pratiquait le cyclisme au sein du club de La Gacilly. Et puis, le COVID est arrivé et avec les confinements, une réduction drastique de la pratique du cyclisme. « Ce sont des copains qui m’ont incité à passer au triathlon. Et finalement, je trouve que c’est la spécialité qui laisse le plus de possibilités d’exprimer ses capacités… », explique Adrien. La natation comme la course à pieds peuvent se pratiquer seuls et Adrien aime l’effort solitaire, ce face à face avec soi-même qui forge le caractère et endurcit le compétiteur. Si du côté du cyclisme, il ne se faisait pas trop de soucis, par contre il lui a fallu s’investir dans la natation « des heures passées en bassin ou en mer » et la course à pieds. Dès les premières séances d’entrainement il acquière la conviction qu’il est taillé pour la longue distance. C’est là où les sensations sont les meilleures. Le premier test en compétition, c’est un half aux Sables d’Olonne en 2021 qu’il boucle en moins de 5 heures.

Un soutien familial essentiel

Du coup, il décide d’intensifier sa préparation avec un défi à long terme: se qualifier pour les championnats de monde. Rien que ça. Il engrange des résultats qui le confortent dans ce défi et cette année, il est au départ de La Rochelle, les Sables d’Olonne et Barcelone. « Aux Sables d’Olonne j’ai fait 107è au général et 19 è de ma catégorie d’âge. Du coup, j’ai tout misé sur Barcelone… », détaille Adrien. Quand il dit « tout miser », il faut comprendre qu’il ne s’agit pas que d’une formule et que dans sa progression fulgurante, le hasard n’a pas sa place. En plus de son activité professionnelle, Adrien observe une discipline de fer dans son programme d’entrainement: 15 heures par semaine avec le renfort de deux coachs dont un spécialiste du triathlon. Adrien aime la proximité avec son pays natal: un maitre nageur de la piscine de Malestroit l’aide à se perfectionner en natation et côté vélo, il travaille avec Patricia Glon de Saint-Congard. Ses journées commencent immanquablement par un footing « à jeun » de 45 à 60 minutes. A l’heure du déjeuner, c’est piscine et le soir vélo. Mais dans ce programme calibré scientifiquement et évalué en permanence, il y a un « petit plus » qui compte beaucoup: le soutien familial. Pour ses entrainements à vélo, il bénéficie du soutien de son papa qui l’accompagne dans ses sorties « il s’est acheté un vélo électrique pour pouvoir me suivre », sourit le jeune homme et sa maman est sa supportrice de tous les jours. Elle l’a par exemple, accompagné à Barcelone… Et, cet avantage là pourrait bien peser lourd dans la réussite de son objectif mondial: se classer dans les 30 meilleurs mondiaux!

A la recherche de partenaires

La saison des triathlons s’achève et Adrien va s’entretenir cet hiver en participant à des cross. Mais un autre défi l’attend, celui de trouver des partenaires pour l’aider à financer sa participation aux championnats du monde. Déplacement, matériel de haut niveau, suivi quasi permanent par un kiné, coaching…. plus le niveau de compétition monte et plus les frais inhérents suivent la même courbe ascendante. Fidèle à son territoire, Adrien rêve de porter en Finlande les couleurs d’un partenaire local. Le message est passé, avis aux amateurs!

Vous pouvez suivre le parcours d’Adrien Thibault sur son compte Instagram en s’abonnant à son compte : adri_thib

Souvenirs de Barcelone:

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