
Pays de Ploërmel. Le kit eco-citoyen de la Mission Locale
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Publié le 12 septembre 2022
Ce lundi matin, les parents d’élèves des écoles publiques F. Dolto et J. Vernes de Ploërmel se sont retrouvés devant les grilles de l’école Dolto pour exprimer leur inquiétude et sensibiliser l’opinion publique. Le manque d’enseignant est au coeur de leur préoccupation. Car eux aussi, comme leurs homologues de Taupont, sont concernés par ce phénomène qui touche l’ensemble du pays et qui se cristalise sous la bannière du « #onn’estpas des sardines ». Leurs revendications, ils les ont inscrites sur des banderoles placardées sur les grilles. Ils demandent la création d’un poste et le passage à temps complet du poste d’enseignant en breton à l’école Dolto. « Il fallait 13 enfants inscrits dans cette classe bilingue pour obtenir un poste à temps complet. A cette rentrée, il y a 19 inscrits. L’objectif est donc pleinement rempli, mais on a toujours qu’un seul poste à temps partiel », expliquent les parents. L’école a par ailleurs enregistré 15 inscriptions pendant l’été. Actuellement, les classes comptent donc 27 élèves mais lorsque l’enseignant de la classe bilingue est absent, alors les écoliers sont répartis dans les classes, portant les effectifs à 32 élèves par classe. Par ailleurs, les parents soutenus par la FCPE du Morbihan, l’Amicale Laïque et l’association Div yezh qui défend la filière bretonne, constatent que la directrice de l’école Dolto n’a pas de décharge de direction ce qui l’empêche de mener correctement sa mission d’organisation de la vie scolaire. A l’école Jules Verne, le maintien à temps partiel d’un poste d’enseignant en CP provoque le même phénomène. Lorsque l’enseignant n’est pas présent, les enfants sont répartis entre les autres classes, ce qui augmente les effectifs de 3 ou 4 élèves.
« Depuis 3 ans, les parents se sont beaucoup investis dans la vie de l’école et nous sommes mobilisés. Ce que nous espérons c’est que nos enfants puissent continuer à bénéficier de bonnes conditions de travail pour s’épanouir… », résume Aude. Ce lundi matin, ils ont distribué des tracts et dialogué avec les parents amenaient leurs enfants à l’école pour leur expliquer la situation. Ils ont adressé des courriers pour alerter les élus notamment le député Paul Molac mais aussi au Rectorat et à la direction Académique pour demander une audience. Mais ce lundi matin, aucun élu n’est venu à leur rencontre et ils attendent toujours une réponse des représentants de l’Education nationale. « Nous ne lâcheront rien pour le bonheur et le bien-être de nos enfants… », préviennent-ils. Ils n’excluent pas d’organiser un nouveau mouvement de protestation dès demain mardi, s’ils n’obtiennent pas de réponses à leurs inquiétudes.
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