
Publié le 27 juin 2022
Taupont. Les animaux des régions arctiques s’exposent

Visible depuis le 18 juin et jusqu’ au 31 mai 2023, l’exposition photos de Jean-Marie Séveno, à la Base de Loisirs du lac au Duc, porte sur L’Arctique et les animaux qui la peuple…
Cette région s’étend du Pôle Nord jusqu’aux abords du cercle polaire arctique, un territoire qui recèle un patrimoine sauvage exceptionnel !
Certaines contrées comme l’archipel du Svalbard et son île principale le Spitzberg sont relativement accessibles. C’est un eldorado polaire où il est possible de rencontrer les ours polaires, plusieurs espèces de phoques et aussi de nombreux oiseaux comme : les macareux moine ou les fulmar boréal, 2 espèces observables en Bretagne.
Les régions, comme l’Île de Banks ou l’île canadienne du Haut-Arctique, sont plus isolées et les infrastructures y sont quasiment inexistantes, ce qui est satisfaisant pour la faune qui se préserve ainsi de l’homme ! Des espèces souvent méconnues s’y trouvent : les loups arctiques, les renards polaires, les harfang des neiges ou encore les bœufs musqués…
Hélas, ces animaux sont aussi victimes du réchauffement climatique. Ils évoluent allègrement dans des froids secs avec des températures avoisinant les -50°C. Avec les changements de météo, il arrive qu’il y ait une brusque remontée des températures amenant des averses. Le froid qui lui succède fait alors geler les fourrures des animaux et les condamne à une mort certaine ! Nul n’aurait pu imaginer un jour, que les ours polaires, symbole de l’Arctique et des forces de la nature, puissent se retrouver en un tel désarroi !
Incontestablement, la banquise est plus fragile que jamais. Le réchauffement climatique est bien réel et, indirectement, cela a des conséquences sur l’ensemble du vivant. L’emprise de la glace se raréfie…
Jean-Marie Séveno
Le Breton Jean-Marie Séveno est photographe animalier. Il arpente les forêts celtes qui l’enveloppent des brumes de l’automne et du brame du cerf. Ces ambiances humides invitent à l’humilité et au respect. Des pics de la Vanoise à la Scandinavie, de l’île Kodiak à celle de Banks, il a besoin de grands espaces, de solitude et de temps. Le photographe ne cherche pas à approcher l’animal au plus près, mais à se fondre dans l’élément ! Ne faire qu’un avec la nature est pour lui une nécessité. La photographie lui permet de dire les mots, qu’il ne dévoile jamais. L’artiste aime l’animal dans son élément ! Il préfère l’esthétisme à l’identification. L’important pour lui est d’être là et de vivre le moment…
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